La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
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Orcande - forum de RP médiéval-fantastique :: Zones de RP :: Royaume de Tacomnal :: Plaine d'Azgal et Forêt de l'Abeille
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La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Un vent frais venant de la grande bleue, faisant vibrer le feuillage des saules pleureur au bord de la rivière, faisant siffler les herbes hautes. Les poissons qui frétillent en suivant le courant de la Normine. Et la douce chaleur des rayons du soleil sur ma peau … Je blague, je n’ai pas de peau ! J’ai juste vraiment très chaud ! Même à l’ombre, on peut ressentir l’air chaud, une atmosphère lourde et humide. Je ne suis pas doué pour deviner quel temps il fera demain, mais une chose est sûre, il va bientôt avoir un orage par ici. Pourtant, le soleil et le ciel bleu sont trompeurs. Pas un nuage ne vient ternir la clarté des cieux. J’aurai tant aimé avoir une vie aussi claire …
Cela fait quelques jours que j’ai quittés le cocon familiale où devrais-je dire mon ancienne maison puisqu’elle ne doit plus être sur pied à l’heure actuelle. J’ai donc entamé mon chemin en direction de Telbara, mais avant cela, je vais d’abord passer par Tacomnal et pour cela, il va falloir que je récupère une monture à Bustre, sinon je ne parviendrai jamais à la forteresse de l’Est. Je suis actuellement à Dyaull, petit patelin à l’Est de la forêt de l’abeille. Ce petit village tranquille et reposant, tout comme l’était le mien il y a maintenant quelques années. Un village installé depuis plusieurs décennie au bord de la grande bleue et le long de la rivière Normine. C’est un pêcheur qui m’a appris que cette rivière se nommait ainsi. On n’a pas assez de nommer les êtres vivants, il faut maintenant que l’on nomme les paysages ? Bon d’accord, je dois admettre que cela à son utilité pour se repérer sur le continent, avec les villes par exemple, mais bon … De toute manière ce n’est même pas la première chose qui me passe à l’esprit en ce moment. Qu’est ce que je donnerais pour avoir un peu de pluie ! Bien qu’il y ait de l’eau juste à côté, qu’il me serait aisé de me baigner dans la rivière ou dans l’océan, je serais incapable de mettre ne serait-ce que la moindre griffe dans l’eau tellement j’en ai peur. Inutile d’expliquer pourquoi, je ne souhaite pas me souvenir ce moment où j’ai failli servir d’amuse-gueule pour un vulgaire poisson.
Je n’aime pas voyager par cette chaleur, c’est pourquoi j’ai préféré me reposer à l’ombre toute la sainte journée. Sainte journée ? A oui. Les villageois s'en sont allés au temple pour prier aujourd’hui. Ils fêtent quelque chose d’important apparemment, mais je ne sais pas quoi. De toute manière, je serais parti d’ici la tombée de la nuit. Je préfère de loin voyager au frais, surtout durant la période chaude de l’année. Les humains n’ont pas idée à quel point ils ont de la chance de ne pas avoir de fourrure. Certes, ils doivent avoir un tantinet froid durant les gelés, mais pendant les grandes chaleurs, ils ne sont pas gênés !
J’attendis donc que le soleil soit à moitié caché sur l’horizon pour me remettre en route. Mon petit baluchon à l’épaule, mes dagues bien rangées dans leur étui en cuir et ma détermination au plus haut de ce qu’elle pourrait être. Refaire ma vie depuis le début à Telbara ! Je devrais en avoir pour presque 3 saisons si tout ce passe pas trop mal, peut-être moins si tout ce passe pour le mieux, mais ma première destination : Bustre.
Cela fait quelques jours que j’ai quittés le cocon familiale où devrais-je dire mon ancienne maison puisqu’elle ne doit plus être sur pied à l’heure actuelle. J’ai donc entamé mon chemin en direction de Telbara, mais avant cela, je vais d’abord passer par Tacomnal et pour cela, il va falloir que je récupère une monture à Bustre, sinon je ne parviendrai jamais à la forteresse de l’Est. Je suis actuellement à Dyaull, petit patelin à l’Est de la forêt de l’abeille. Ce petit village tranquille et reposant, tout comme l’était le mien il y a maintenant quelques années. Un village installé depuis plusieurs décennie au bord de la grande bleue et le long de la rivière Normine. C’est un pêcheur qui m’a appris que cette rivière se nommait ainsi. On n’a pas assez de nommer les êtres vivants, il faut maintenant que l’on nomme les paysages ? Bon d’accord, je dois admettre que cela à son utilité pour se repérer sur le continent, avec les villes par exemple, mais bon … De toute manière ce n’est même pas la première chose qui me passe à l’esprit en ce moment. Qu’est ce que je donnerais pour avoir un peu de pluie ! Bien qu’il y ait de l’eau juste à côté, qu’il me serait aisé de me baigner dans la rivière ou dans l’océan, je serais incapable de mettre ne serait-ce que la moindre griffe dans l’eau tellement j’en ai peur. Inutile d’expliquer pourquoi, je ne souhaite pas me souvenir ce moment où j’ai failli servir d’amuse-gueule pour un vulgaire poisson.
Je n’aime pas voyager par cette chaleur, c’est pourquoi j’ai préféré me reposer à l’ombre toute la sainte journée. Sainte journée ? A oui. Les villageois s'en sont allés au temple pour prier aujourd’hui. Ils fêtent quelque chose d’important apparemment, mais je ne sais pas quoi. De toute manière, je serais parti d’ici la tombée de la nuit. Je préfère de loin voyager au frais, surtout durant la période chaude de l’année. Les humains n’ont pas idée à quel point ils ont de la chance de ne pas avoir de fourrure. Certes, ils doivent avoir un tantinet froid durant les gelés, mais pendant les grandes chaleurs, ils ne sont pas gênés !
J’attendis donc que le soleil soit à moitié caché sur l’horizon pour me remettre en route. Mon petit baluchon à l’épaule, mes dagues bien rangées dans leur étui en cuir et ma détermination au plus haut de ce qu’elle pourrait être. Refaire ma vie depuis le début à Telbara ! Je devrais en avoir pour presque 3 saisons si tout ce passe pas trop mal, peut-être moins si tout ce passe pour le mieux, mais ma première destination : Bustre.
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Souvent, quand un assassin laisse malheureusement certaines personnes connaître son visage ou son nom, des personnes qui pourraient compromettre ses activités, alors l'assassin se fait oublier, d'une façon ou d'une autre. Cela était déjà arrivé plusieurs fois à Ssyxlat'h, mais parfois, il se faisait oublier pour son propre équilibre psychologique. Ses démêlés avec Mère Gwynevère à Telbara lui avaient donné envie de voir du pays. Toute cette intrigue, entre cette mère maquerelle possessive et Morathi, une prostituée refoulée, avait assez duré. Plusieurs jours, plusieurs semaines à se faire passer pour un domestique, à devoir faire un compte-rendu sur les agissements et l'emploi du temps de la prostituée démissionnaire, pour au final devoir essuyer le manque de précaution de son employeuse, se retourner contre elle et exiger des explications... Il avait eu besoin de faire une pause.
Cette pause, il avait tenu à la prendre hors de Telbara. Avec son meilleur ami. La relation qu'il avait avec la Sirène, au départ sans équivoque, évoluait au point que la ligne jaune entre amitié et amour devenait de plus en plus fragile. Ssyxlat'h, pourtant peu tactile, ne pouvait plus voir Namaï sans l'enlacer avec une tendresse qui dépassait la simple amitié. Le mâle Sirène le lui rendait bien. Il était déjà arrivé plusieurs fois à la Sirène mâle de déposer des baisers sur la peau reptilienne de son ami homme-serpent. Ssyxlat'h se posait des questions. Pas sur Namaï, mais sur lui-même : ne commençait-il pas à avoir quelque transport pour la Sirène ? Ces pensées le brusquaient, car il s'était toujours imaginé incapable d'avoir de l'attirance charnelle pour autre chose qu'une femelle Naga. Hors Namaï n'était ni une femelle, ni un Naga. Pourtant, il pensait tous les jours à lui, et ressentait le besoin de passer du temps auprès de lui ; enfin, il ne se montrait si tactile qu'avec lui, et acceptait les bises déposées sur sa peau sans jamais broncher, attendant même parfois la suivante avec une pointe d'excitation.
Plus il y pensait, plus il se disait que sa relation avec Namaï évoluait vers autre chose que de l'amitié. Il avait pourtant du mal à accepter ce constat. Homosexualité, xénophilie... Il s'en moquait chez les autres, mais n'avait jamais pensé entrer lui-même un jour dans l'une de ces deux “déviances”.
Il préférait ne pas y réfléchir. S'il y réfléchissait trop, il finirait par repousser Namaï, et ce dernier ne comprendrait pas pourquoi. Il ne voulait surtout pas le blesser. Il ne voulait rien gâcher. Alors autant ne pas réfléchir à ce qui se passait entre eux.
Cela faisait en tout cas des mois que Ssyxlat'h n'avait plus accompli la moindre mission, que ce soit d'assassinat ou autre. En cet été, aux températures adoucies par les averses, il voyageait dans le Royaume de Tacomnal. Il avait nagé tout le long de la Normine avec son ami, se camouflant au fond du fleuve lorsqu'il passait par un port humain.
Les deux amis étaient maintenant dans un ruisseau paisible à l'ouest de la Forêt de l'Abeille, à un peu moins d'une centaine de kilomètres de la côte d'Honneur.
SSYXLAT'H – Ne bouge pas, je vais te chercher des fruits.
Il accompagna ces mots d'une tendre caresse dans le dos du mâle Sirène, que ce dernier lui rendit. Voilà, typiquement, ce genre de gestes, il n'en avait qu'avec Namaï. C'était bien le signe que...
Bon, peu importe : penser à autre chose. A des fruits. Voilà. C'est très bien, ça, penser à des fruits.
Le Naga sortit de l'eau et rampa à la recherche d'arbres fruitiers. Namaï aimait toutes sortes de fruits. En tant que Sirène, il ne s'aventurait pas sur terre ferme à plus de quelques mètres d'un point d'eau. Il n'avait donc jamais l'occasion de manger des fruits sans l'aide de son meilleur ami (amant ?). Quelque chose d'aussi simple qu'une fraise, une cerise ou une pomme était déjà exotique pour lui, et il y avait pris goût.
Ssyxlat'h arriva sur un petit sentier. Un hameau, Dyaull, se trouvait à une soixantaine de mètres de là. Ssyxlat'h n'eut pas besoin d'aller jusque là et d'effrayer les villageois : il trouva un abricotier. Visiblement, des habitants de Dyaull s'étaient déjà servis dessus, mais Ssyxlat'h trouva deux abricots mûrs.
A peine les eut-il cueillis, qu'il sentit des vibrations de pas. La brise, dans le mauvais sens, l'empêchait de renifler l'odeur de l'être qui approchait, mais nul doute qu'il devait s'agir d'un Humain. Ne voulant pas être vu, le Naga se tapit dans l'herbe, derrière l'arbre. Il n'avait pas de quoi mieux se camoufler à cet endroit. Il n'y avait plus qu'à espérer que l'Humain ne le verrait quand même pas.
Sauf que, surprise, la personne qui approcha n'était pas un Humain. Ssyxlat'h vit un Tigrain typé guépard. Un esclave sûrement. Etrange, quand même : il semblait en pleine santé, aucune marque d'esclavagisme sur lui, il avait même un équipement de voyage et deux dagues accrochées à la ceinture.
Non, ce n'était pas un esclave.
Et lui, il avait le vent dans la meilleure direction pour sentir l'odeur du Naga ou au moins de ses abricots.
Cette pause, il avait tenu à la prendre hors de Telbara. Avec son meilleur ami. La relation qu'il avait avec la Sirène, au départ sans équivoque, évoluait au point que la ligne jaune entre amitié et amour devenait de plus en plus fragile. Ssyxlat'h, pourtant peu tactile, ne pouvait plus voir Namaï sans l'enlacer avec une tendresse qui dépassait la simple amitié. Le mâle Sirène le lui rendait bien. Il était déjà arrivé plusieurs fois à la Sirène mâle de déposer des baisers sur la peau reptilienne de son ami homme-serpent. Ssyxlat'h se posait des questions. Pas sur Namaï, mais sur lui-même : ne commençait-il pas à avoir quelque transport pour la Sirène ? Ces pensées le brusquaient, car il s'était toujours imaginé incapable d'avoir de l'attirance charnelle pour autre chose qu'une femelle Naga. Hors Namaï n'était ni une femelle, ni un Naga. Pourtant, il pensait tous les jours à lui, et ressentait le besoin de passer du temps auprès de lui ; enfin, il ne se montrait si tactile qu'avec lui, et acceptait les bises déposées sur sa peau sans jamais broncher, attendant même parfois la suivante avec une pointe d'excitation.
Plus il y pensait, plus il se disait que sa relation avec Namaï évoluait vers autre chose que de l'amitié. Il avait pourtant du mal à accepter ce constat. Homosexualité, xénophilie... Il s'en moquait chez les autres, mais n'avait jamais pensé entrer lui-même un jour dans l'une de ces deux “déviances”.
Il préférait ne pas y réfléchir. S'il y réfléchissait trop, il finirait par repousser Namaï, et ce dernier ne comprendrait pas pourquoi. Il ne voulait surtout pas le blesser. Il ne voulait rien gâcher. Alors autant ne pas réfléchir à ce qui se passait entre eux.
Cela faisait en tout cas des mois que Ssyxlat'h n'avait plus accompli la moindre mission, que ce soit d'assassinat ou autre. En cet été, aux températures adoucies par les averses, il voyageait dans le Royaume de Tacomnal. Il avait nagé tout le long de la Normine avec son ami, se camouflant au fond du fleuve lorsqu'il passait par un port humain.
Les deux amis étaient maintenant dans un ruisseau paisible à l'ouest de la Forêt de l'Abeille, à un peu moins d'une centaine de kilomètres de la côte d'Honneur.
SSYXLAT'H – Ne bouge pas, je vais te chercher des fruits.
Il accompagna ces mots d'une tendre caresse dans le dos du mâle Sirène, que ce dernier lui rendit. Voilà, typiquement, ce genre de gestes, il n'en avait qu'avec Namaï. C'était bien le signe que...
Bon, peu importe : penser à autre chose. A des fruits. Voilà. C'est très bien, ça, penser à des fruits.
Le Naga sortit de l'eau et rampa à la recherche d'arbres fruitiers. Namaï aimait toutes sortes de fruits. En tant que Sirène, il ne s'aventurait pas sur terre ferme à plus de quelques mètres d'un point d'eau. Il n'avait donc jamais l'occasion de manger des fruits sans l'aide de son meilleur ami (amant ?). Quelque chose d'aussi simple qu'une fraise, une cerise ou une pomme était déjà exotique pour lui, et il y avait pris goût.
Ssyxlat'h arriva sur un petit sentier. Un hameau, Dyaull, se trouvait à une soixantaine de mètres de là. Ssyxlat'h n'eut pas besoin d'aller jusque là et d'effrayer les villageois : il trouva un abricotier. Visiblement, des habitants de Dyaull s'étaient déjà servis dessus, mais Ssyxlat'h trouva deux abricots mûrs.
A peine les eut-il cueillis, qu'il sentit des vibrations de pas. La brise, dans le mauvais sens, l'empêchait de renifler l'odeur de l'être qui approchait, mais nul doute qu'il devait s'agir d'un Humain. Ne voulant pas être vu, le Naga se tapit dans l'herbe, derrière l'arbre. Il n'avait pas de quoi mieux se camoufler à cet endroit. Il n'y avait plus qu'à espérer que l'Humain ne le verrait quand même pas.
Sauf que, surprise, la personne qui approcha n'était pas un Humain. Ssyxlat'h vit un Tigrain typé guépard. Un esclave sûrement. Etrange, quand même : il semblait en pleine santé, aucune marque d'esclavagisme sur lui, il avait même un équipement de voyage et deux dagues accrochées à la ceinture.
Non, ce n'était pas un esclave.
Et lui, il avait le vent dans la meilleure direction pour sentir l'odeur du Naga ou au moins de ses abricots.
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Il faisait déjà bien plus frais comme ceci. J’étais reparti brièvement au village pour récupérer quelques vivres honnêtement, bien que j’aurais pu me servir avec une facilité déconcertante au vu de l’absence de surveillance, mais bon. Je pris un bon moment avant de me mettre réellement en route. « Rien ne sert de se presser, il suffit de partir à point nommé ». Où est-ce que j’ai bien pu entendre ce truc-là ? Peu importe, Bustre m’attendait ! Le vent m’emmena vers mon nouveau périple, vers de nouvelle sensations, vers … des abricots ? Vers une drôle … d’odeur de poisson ? hmm, je dirais qu’il devrait y avoir quelqu’un dans les parages qui vient de pêcher du poisson et qui a dû laisser son panier d’osier dans le coin. Tant mieux pour moi ! Je vais pouvoir me régaler ! Accompagné d’abricot en plus, quel régal, un vrai petit festin m’attend !
Je m’approchais de l’abricotier pour saisir un ou deux abricots, trop mûrs apparemment, ils étaient tout mous. Bizarrement, l’odeur de poisson était toute proche. Une grosse racine verte se tortillait sur le coté, on aurait dit un serpent qui se débâtait derrière l’arbre. Je m’approchais encore un peu et fut tout aussi surpris que le Naga qui se cachait derrière l’arbre. J’en fis un bond en arrière, me laissant 3 – 4 mètres d’écart entre nous. A bas pour un serpent, il était quand même plutôt gros celui là. Un peu trop à mon goût d’ailleurs. Vêtu d’une ceinture de métal, hormis quelques bracelets de fer également, il ne portait rien d’autre. Si, il portait tout de même un grand bâton dans son dos et deux petites armes à la ceinture, ressemblant à des dagues, mais un peu plus longue avec un manche plus important. Première phase : L’analyse. Je ne sais pas pourquoi il s’est caché, mais il ne devait pas avoir de bonne intention avec de telles armes en évidence sur lui. Je déposais mon baluchon au sol lentement posai ma main gauche sur le manche d’une de mes dague serré au harnais dans mon dos.
Tyover – Qui es-tu et pourquoi te cachais-tu ?!
C’est lui qui sentait le poisson ? Ça en à tout l'air. Voulait-il me tendre un piège ? Non, impossible. S’il avait voulu me tuer, il aurait profité du moment d’inattention que j’ai eu pour cueillir les abricots. C’était très étrange. Je préférai attendre d’abord une première réponse avant d’en demander plus, mais je restais toutefois sur mes gardes. On ne sait jamais.
Je m’approchais de l’abricotier pour saisir un ou deux abricots, trop mûrs apparemment, ils étaient tout mous. Bizarrement, l’odeur de poisson était toute proche. Une grosse racine verte se tortillait sur le coté, on aurait dit un serpent qui se débâtait derrière l’arbre. Je m’approchais encore un peu et fut tout aussi surpris que le Naga qui se cachait derrière l’arbre. J’en fis un bond en arrière, me laissant 3 – 4 mètres d’écart entre nous. A bas pour un serpent, il était quand même plutôt gros celui là. Un peu trop à mon goût d’ailleurs. Vêtu d’une ceinture de métal, hormis quelques bracelets de fer également, il ne portait rien d’autre. Si, il portait tout de même un grand bâton dans son dos et deux petites armes à la ceinture, ressemblant à des dagues, mais un peu plus longue avec un manche plus important. Première phase : L’analyse. Je ne sais pas pourquoi il s’est caché, mais il ne devait pas avoir de bonne intention avec de telles armes en évidence sur lui. Je déposais mon baluchon au sol lentement posai ma main gauche sur le manche d’une de mes dague serré au harnais dans mon dos.
Tyover – Qui es-tu et pourquoi te cachais-tu ?!
C’est lui qui sentait le poisson ? Ça en à tout l'air. Voulait-il me tendre un piège ? Non, impossible. S’il avait voulu me tuer, il aurait profité du moment d’inattention que j’ai eu pour cueillir les abricots. C’était très étrange. Je préférai attendre d’abord une première réponse avant d’en demander plus, mais je restais toutefois sur mes gardes. On ne sait jamais.
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Comme s'il ne pouvait en être autrement, le Tigrain se dirigea vers l'abricotier. De ce fait, il s'approchait donc de Ssyxlat'h, qui évaluait les risques grandissants de se faire repérer par cette personne dont il avait encore du mal à analyser la place ici. Il pouvait bien se demander ce que faisait un Tigrain armé ici, si près d'un hameau humain, mais en y repensant, l'on pouvait bien se demander exactement la même chose à son sujet : il était lui-même un Naga armé à quelques dizaines de mètres d'un hameau tacoman. S'il le voyait, le Tigrain serait donc aussi perplexe que lui. Ils étaient un peu dans la même situation, tous deux.
Et justement, cela ne manqua pas : alors qu'il était en train de faire la moue en voyant l'état trop mûr des quelques abricots restants, le Tigrain typé guépard repéra la forme étalée dans l'herbe. Ssyxlat'h se crispa un peu, réfléchissant à ce qu'il allait dire. En fait, tout allait dépendre de la première réaction du Tigrain, qui lui en apprendrait peut-être déjà un peu sur le genre de personnes qu'il était.
Le Tigrain s'arrêta à quelques mètres, déposa lentement son baluchon par terre et mit la main sur l'une de ses dagues, sans la sortir.
TYOVER – Qui es-tu et pourquoi te cachais-tu ?
Ssyxlat'h se releva lentement, afin de ne laisser aucun geste pouvant être jugé comme agressif par son vis-à-vis. Les deux questions étaient simples et évidentes. Mieux que cela, Ssyxlat'h n'avait aucune raison de ne pas dire la stricte vérité. Après avoir laissé sa langue bifide palper les odeurs ambiantes, notamment celle du Tigrain, le Naga répondit posément :
SSYXLAT'H – Je me cachais car je t'ai senti approcher et j'ai logiquement pensé que tu étais un Humain. Je n'ai fait que cueillir des abricots.
Comme pour le prouver, Ssyxlat'h ramassa les deux abricots qu'il avait effectivement cueillis, et les tint tous deux dans sa main gauche, gardant la main droite libre.
Et justement, cela ne manqua pas : alors qu'il était en train de faire la moue en voyant l'état trop mûr des quelques abricots restants, le Tigrain typé guépard repéra la forme étalée dans l'herbe. Ssyxlat'h se crispa un peu, réfléchissant à ce qu'il allait dire. En fait, tout allait dépendre de la première réaction du Tigrain, qui lui en apprendrait peut-être déjà un peu sur le genre de personnes qu'il était.
Le Tigrain s'arrêta à quelques mètres, déposa lentement son baluchon par terre et mit la main sur l'une de ses dagues, sans la sortir.
TYOVER – Qui es-tu et pourquoi te cachais-tu ?
Ssyxlat'h se releva lentement, afin de ne laisser aucun geste pouvant être jugé comme agressif par son vis-à-vis. Les deux questions étaient simples et évidentes. Mieux que cela, Ssyxlat'h n'avait aucune raison de ne pas dire la stricte vérité. Après avoir laissé sa langue bifide palper les odeurs ambiantes, notamment celle du Tigrain, le Naga répondit posément :
SSYXLAT'H – Je me cachais car je t'ai senti approcher et j'ai logiquement pensé que tu étais un Humain. Je n'ai fait que cueillir des abricots.
Comme pour le prouver, Ssyxlat'h ramassa les deux abricots qu'il avait effectivement cueillis, et les tint tous deux dans sa main gauche, gardant la main droite libre.
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Je n’en revenais pas ! Je lui avais parlé sans pour autant attendre de réponse, pensant qu’il s’agissait de créatures vivantes dans les grandes eaux en grande peuplade, mais il s’avérait doué de la parole ! Incroyable ! A bas ça pour une surprise ! Un gros serpent armé, habillé, qui parle et mange des abricots. Si on m’avait dit ça un jour plus tôt, j’aurai parié tous les poils de mon corps ! Je restais quelques instants bouche bé, comme si j’avais été pétrifié. La créature vêtue d’une robe d’écaille me montrait les deux abricots qu’il avait cueilli un peu plus tôt. Mais l’odeur de poisson ? Je retirais ma main de mon dos, lâchant prise sur ma dague et repris le baluchon sereinement tout en gardant la distance entre nous. Même si ses paroles paraissent sincères, rien ne me dit qu’il essaye de me duper. Avec cette distance, je sais que je ne cours aucun risque.
Tyover – Ce n’est pas réellement les abricots qui m’ont attiré si tu veux savoir, mais l’odeur que tu dégages. L’odeur de délicieux poisson m’envahi le nez et je n’ai pas réussi à m’empêcher de renifler. Tu sens le poisson. Je trouve ça bizarre pour un reptile.
A première vue, il paraissait inoffensif, mais je préférai être prudent. Sachant qu’un serpent est plutôt dangereux de nature, celui-ci est juste plus gros et donc plus dangereux logiquement, surtout que celui-ci est muni de bras avec lesquels il peut faire joujou avec ses deux armes. Je me demande lequel de nous deux est le plus vif.
Il n’y avait plus aucun bruit. Le vent ne sifflait pas entre les feuillages des arbres à proximité, il n’y avait pas le bruissement de l’eau de la rivière non loin de là pour bercer mes oreilles, ni même la cacophonie lointaine du bourg du village. Il n’y avait que ce gros serpent et moi à converser à côté d’un abricotier. C’était pour le moins étrange comme situation.
Tyover – Tu as du poisson sur toi ?
Tyover – Ce n’est pas réellement les abricots qui m’ont attiré si tu veux savoir, mais l’odeur que tu dégages. L’odeur de délicieux poisson m’envahi le nez et je n’ai pas réussi à m’empêcher de renifler. Tu sens le poisson. Je trouve ça bizarre pour un reptile.
A première vue, il paraissait inoffensif, mais je préférai être prudent. Sachant qu’un serpent est plutôt dangereux de nature, celui-ci est juste plus gros et donc plus dangereux logiquement, surtout que celui-ci est muni de bras avec lesquels il peut faire joujou avec ses deux armes. Je me demande lequel de nous deux est le plus vif.
Il n’y avait plus aucun bruit. Le vent ne sifflait pas entre les feuillages des arbres à proximité, il n’y avait pas le bruissement de l’eau de la rivière non loin de là pour bercer mes oreilles, ni même la cacophonie lointaine du bourg du village. Il n’y avait que ce gros serpent et moi à converser à côté d’un abricotier. C’était pour le moins étrange comme situation.
Tyover – Tu as du poisson sur toi ?
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Le Tigrain typé guépard resta planté là, bouche bée suite aux mots de Ssyxlat'h. Ce dernier se demanda ce qu'il pouvait bien se passer dans sa tête pour expliquer cet effet de surprise. Il darda sa langue de serpent, reniflant l'odeur de fauve du Tigrain, et s'assurant en même temps que rien d'étrange n'était à noter. Sa queue ondula nerveusement au sol, se repliant légèrement sur elle-même. Finalement le Tigrain reprit la parole :
TYOVER – Ce n'est pas réellement les abricots qui m'ont attiré si tu veux savoir, mais l'odeur que tu dégages. Tu sens le poisson. Je trouve ça bizarre pour un reptile. Tu as du poisson sur toi ?
Alors quoi, c'était ça qui l'avait surpris ? Il était resté bouche bée parce que Ssyxlat'h avait affirmé être là pour des abricots alors qu'il avait sur lui une odeur de poisson qui n'était évidemment pas la sienne ? C'était si invraisemblable, et pourtant il semblait que la raison se trouvait là. Ssyxlat'h se trompait, mais il ne voyait que cette explication, ne s'imaginant pas que son interlocuteur avait toujours cru que les Nagas n'étaient pas doués de parole.
En général, Ssyxlat'h évitait de parler de Namaï à des inconnus. Une façon de protéger son ami Sirène des indésirables. Une façon aussi de garder le privilège de leur relation. Ssyxlat'h devenait facilement très jaloux des gens qui approchaient Namaï. Une autre preuve, s'il en est, que leur relation, malgré tout ce dont Ssyxlat'h essayait de s'auto-convaincre, ne tenait pas simplement que de l'amitié.
Seulement, avait-il le choix maintenant ? Il devait justifier cette odeur de poisson pour ne pas paraître louche. Il s'estimait déjà heureux d'être tombé sur un Tigrain et non sur un Humain, autant éviter de s'attirer bêtement des ennuis.
SSYXLAT'H – Ces abricots sont pour une Sirène. C'est son odeur que j'ai sur moi.
Pour l'instant, Ssyxlat'h joua franc jeu avec l'homme-félin. Cependant, si ce dernier était vraiment méfiant, peut-être qu'il ne croirait pas la vérité. Et Ssyxlat'h, lui, que devait-il croire au sujet de son interlocuteur ?
SSYXLAT'H – Et toi, n'as-tu pas peur que les Humains te tombent dessus, en errant si près de leurs villages ?
TYOVER – Ce n'est pas réellement les abricots qui m'ont attiré si tu veux savoir, mais l'odeur que tu dégages. Tu sens le poisson. Je trouve ça bizarre pour un reptile. Tu as du poisson sur toi ?
Alors quoi, c'était ça qui l'avait surpris ? Il était resté bouche bée parce que Ssyxlat'h avait affirmé être là pour des abricots alors qu'il avait sur lui une odeur de poisson qui n'était évidemment pas la sienne ? C'était si invraisemblable, et pourtant il semblait que la raison se trouvait là. Ssyxlat'h se trompait, mais il ne voyait que cette explication, ne s'imaginant pas que son interlocuteur avait toujours cru que les Nagas n'étaient pas doués de parole.
En général, Ssyxlat'h évitait de parler de Namaï à des inconnus. Une façon de protéger son ami Sirène des indésirables. Une façon aussi de garder le privilège de leur relation. Ssyxlat'h devenait facilement très jaloux des gens qui approchaient Namaï. Une autre preuve, s'il en est, que leur relation, malgré tout ce dont Ssyxlat'h essayait de s'auto-convaincre, ne tenait pas simplement que de l'amitié.
Seulement, avait-il le choix maintenant ? Il devait justifier cette odeur de poisson pour ne pas paraître louche. Il s'estimait déjà heureux d'être tombé sur un Tigrain et non sur un Humain, autant éviter de s'attirer bêtement des ennuis.
SSYXLAT'H – Ces abricots sont pour une Sirène. C'est son odeur que j'ai sur moi.
Pour l'instant, Ssyxlat'h joua franc jeu avec l'homme-félin. Cependant, si ce dernier était vraiment méfiant, peut-être qu'il ne croirait pas la vérité. Et Ssyxlat'h, lui, que devait-il croire au sujet de son interlocuteur ?
SSYXLAT'H – Et toi, n'as-tu pas peur que les Humains te tombent dessus, en errant si près de leurs villages ?
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
La seule mention du mot « sirène » avait fait ouvrir mes yeux en grand, tourner mes oreilles dans sa direction, tout ouïe pour toute information concernant cette sirène qu’il connaissait. Avec Yaly, on parlait souvent de Sirène, une sorte de gros poissons. J’en avais l’eau à la bouche tellement nous en avions rêvé elle et moi, une Sirène, ça doit vraiment être délicieux ! Pourquoi trainait-il avec une sirène et pourquoi il l’a nourrissait ? D’ailleurs, je trouve ça vraiment bizarre qu’une Sirène se nourrisse d’abricot puisqu’il n’y en a pas sous l’eau et qu’ils n’ont rien pour aller en chercher sur la terre ferme. En réalité, je n’en avais jamais vu de ma courte vie, seulement dans les bouquins de Yaly et de ses parents en dessin. C’était vraiment très étrange… Peut-être que lui aussi aime le poisson ! Il voulait peut être se garder le gros poisson pour lui tout seul ! Mais le serpent ne me laissa pas vraiment le temps de lui poser d’autres questions à son sujet.
SSYXLAT'H – Et toi, n'as-tu pas peur que les Humains te tombent dessus, en errant si près de leurs villages
Visiblement, il n’aimait pas beaucoup les Humains lui non plus. C’est fou ce qu’ils sont mal-aimés, pourtant ce sont eux les plus nombreux. Merci logique ! Il a dû en voir de toutes les couleurs pour me dire cela. Mais après tout ce qui s’est passé, je ne m’attends pas à un seul bon geste de leur part. Des êtres impitoyables, cruels, égoïste, riches, niais, bêtes, cupide et j’en passe. Mais ils ont tellement de défaut que tous les non-humains peuvent en tirer profit ! C’est d’ailleurs pour ça que je suis devenu ce que je suis, avec une facilité déconcertante d’ailleurs. Et je suis loin d’être le plus habile et le plus vif des voleurs du continent. Je repense encore à ce grand voleur, agile, rapide, intelligent et qui avait la classe. Comment il s’appelait déjà ? hmm … Flynn, Fynn, fy … un truc dans le genre je crois, enfin bref, tout ça pour dire que les Humains sont faciles à duper même s’il faut s’en méfier.
Tyover – Ne t’en fais pas pour moi. J’ai vécu suffisamment longtemps parmi eux pour reconnaître les humains cruels des Humains simplets et niais. Je tournais la tête en direction du village non loin de là. Ceux là sont inoffensifs, il n’y a que des paysans. Au pire des cas, ils s’écarteront à ton passage, parleront dans ton dos ou te regarderont d’un air méfiant, mais ils n’oseront jamais quoique ce soit de mauvais contre toi. J’eue un sourire en coin en y repensant. Ils parlent beaucoup, mais ne font pas grand-chose finalement. Dans les petits villages comme celui-ci tu n’as vraiment rien à craindre, mais évite de t’approcher de trop près des grandes villes humaines. C’est un conseil que je te donne.
Je ne sais même pas pourquoi je suis aussi ouvert avec lui. Ça m’est venu naturellement de lui dire tout cela. Comme si on m’y avait aidé. Il m’avait l’air fort sympathique, je me voyais mal le laisser dans la peur, bien qu’à mon avis il a certainement dû se battre contre eux dans le passé. Il doit donc savoir les reconnaître entre eux également. Il n’est peut-être pas du coin ? Il vient peut-être du Sud de la région, du côté de Telbara ? Pourquoi je me fatigue à réfléchir à tout ça alors qu’il suffit simplement de lui demander. Je lui demanderai pour le gros poisson un peu plus tard. Il ne faut pas mélanger nourriture et passe-temps.
Tyover – D’où viens-tu exactement ? Tu n’as pas l’air du coin, je me trompe ?
SSYXLAT'H – Et toi, n'as-tu pas peur que les Humains te tombent dessus, en errant si près de leurs villages
Visiblement, il n’aimait pas beaucoup les Humains lui non plus. C’est fou ce qu’ils sont mal-aimés, pourtant ce sont eux les plus nombreux. Merci logique ! Il a dû en voir de toutes les couleurs pour me dire cela. Mais après tout ce qui s’est passé, je ne m’attends pas à un seul bon geste de leur part. Des êtres impitoyables, cruels, égoïste, riches, niais, bêtes, cupide et j’en passe. Mais ils ont tellement de défaut que tous les non-humains peuvent en tirer profit ! C’est d’ailleurs pour ça que je suis devenu ce que je suis, avec une facilité déconcertante d’ailleurs. Et je suis loin d’être le plus habile et le plus vif des voleurs du continent. Je repense encore à ce grand voleur, agile, rapide, intelligent et qui avait la classe. Comment il s’appelait déjà ? hmm … Flynn, Fynn, fy … un truc dans le genre je crois, enfin bref, tout ça pour dire que les Humains sont faciles à duper même s’il faut s’en méfier.
Tyover – Ne t’en fais pas pour moi. J’ai vécu suffisamment longtemps parmi eux pour reconnaître les humains cruels des Humains simplets et niais. Je tournais la tête en direction du village non loin de là. Ceux là sont inoffensifs, il n’y a que des paysans. Au pire des cas, ils s’écarteront à ton passage, parleront dans ton dos ou te regarderont d’un air méfiant, mais ils n’oseront jamais quoique ce soit de mauvais contre toi. J’eue un sourire en coin en y repensant. Ils parlent beaucoup, mais ne font pas grand-chose finalement. Dans les petits villages comme celui-ci tu n’as vraiment rien à craindre, mais évite de t’approcher de trop près des grandes villes humaines. C’est un conseil que je te donne.
Je ne sais même pas pourquoi je suis aussi ouvert avec lui. Ça m’est venu naturellement de lui dire tout cela. Comme si on m’y avait aidé. Il m’avait l’air fort sympathique, je me voyais mal le laisser dans la peur, bien qu’à mon avis il a certainement dû se battre contre eux dans le passé. Il doit donc savoir les reconnaître entre eux également. Il n’est peut-être pas du coin ? Il vient peut-être du Sud de la région, du côté de Telbara ? Pourquoi je me fatigue à réfléchir à tout ça alors qu’il suffit simplement de lui demander. Je lui demanderai pour le gros poisson un peu plus tard. Il ne faut pas mélanger nourriture et passe-temps.
Tyover – D’où viens-tu exactement ? Tu n’as pas l’air du coin, je me trompe ?
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Ssyxlat'h observa la réaction pour le moins expressive du Tigrain typé guépard, non sans une certaine tension. Son corps de serpent continua de se tordre nerveusement au sol. Que signifiaient ces yeux grand ouverts et ces oreilles tout droit dressées ? Cela faisait penser à un enfant n'ayant jamais vu de Sirènes et s'apprêtant à faire un caprice pour avoir le droit d'en rencontrer une. Namaï n'était pas un animal de foire, et Ssyxlat'h n'avait pas envie de le présenter à tout quidam qui se montrait curieux.
Par ailleurs, le Tigrain avait une tête de prédateur. Il n'y pouvait rien, le pauvre, et cela pouvait passer pour du racisme, mais Ssyxlat'h était d'autant moins à l'aise de voir cette tête de guépard paraître intéressée en entendant parler de Sirène. Difficile de savoir ce que le félin avait derrière la tête. Ssyxlat'h n'était pas du tout raciste, mais c'était un fait : un Humain aurait paru moins dangereux et il aurait peut-être été plus facile de lire une expression de curiosité innocente sur son visage. L'on pouvait pourtant faire la même réflexion au sujet des Nagas, notamment de Ssyxlat'h : sa tête de cobra restait souvent figée dans une expression froide de prédateur reptilien et il était difficile de deviner à quoi il pensait.
TYOVER – Ne t'en fais pas pour moi. J'ai vécu suffisamment longtemps parmi eux pour reconnaître les Humains cruels des Humains simplets et niais.
Et alors ? Il préférait laisser des esclavagistes lui tomber dessus et aviser au dernier moment s'il avait des chances de pouvoir retourner la situation ? Il fit un signe de tête en direction du hameau à proximité de leur position.
TYOVER – Ceux-là sont inoffensifs, il n'y a que des paysans. Au pire des cas, ils s'écarteront à ton passage, parleront dans ton dos ou te regarderont d'un air méfiant, mais ils n'oseront jamais quoi que ce soit de mauvais contre toi. Ils parlent beaucoup, mais ne font pas grand-chose finalement. Dans les petits villages comme celui-ci tu n'as vraiment rien à craindre, mais évite de t'approcher de trop près des grandes villes humaines. C'est un conseil que je te donne.
Il se comportait presque avec insouciance et se permettait de donner des conseils à quelqu'un de manifestement plus prudent que lui. Voilà qui était amusant.
En un sens – mais en un sens seulement – il avait raison : un Tigrain ou un Naga n'avaient pas grand-chose à craindre dans un hameau comme celui-là. Ce n'étaient pas de simples paysans qui se risqueraient à capturer un Tigrain ou un Naga avec tous les risques de se faire tuer. Cependant, un chasseur de têtes, un aventurier ou un mercenaire pouvaient très bien voyager dans la région et chercher à capturer un non-Humain dès qu'ils tomberaient dessus. Ssyxlat'h avait déjà effectué un certain nombre de missions dans les deux royaumes du Nord, mais jamais sans une couverture qui minimisait les risques d'attirer un esclavagiste.
TYOVER – D'où viens-tu exactement ? Tu n'as pas l'air du coin, je me trompe ?
Ssyxlat'h ne savait pas encore s'il pouvait faire confiance à ce Tigrain, mais lui dire d'où il venait ne tenait rien de compromettant. En continuant de dire la vérité sans trop de risques, il pouvait amadouer son interlocuteur et y voir plus clair dans ses intentions.
SSYXLAT'H – En effet. Je viens d'un peu partout. Je ne suis pas né sur la terre mais parmi mon peuple, dans l'océan. Je voyage beaucoup mais je reste le plus longtemps dans le Royaume de Telbara. Et toi, que fais-tu ici ?
Par ailleurs, le Tigrain avait une tête de prédateur. Il n'y pouvait rien, le pauvre, et cela pouvait passer pour du racisme, mais Ssyxlat'h était d'autant moins à l'aise de voir cette tête de guépard paraître intéressée en entendant parler de Sirène. Difficile de savoir ce que le félin avait derrière la tête. Ssyxlat'h n'était pas du tout raciste, mais c'était un fait : un Humain aurait paru moins dangereux et il aurait peut-être été plus facile de lire une expression de curiosité innocente sur son visage. L'on pouvait pourtant faire la même réflexion au sujet des Nagas, notamment de Ssyxlat'h : sa tête de cobra restait souvent figée dans une expression froide de prédateur reptilien et il était difficile de deviner à quoi il pensait.
TYOVER – Ne t'en fais pas pour moi. J'ai vécu suffisamment longtemps parmi eux pour reconnaître les Humains cruels des Humains simplets et niais.
Et alors ? Il préférait laisser des esclavagistes lui tomber dessus et aviser au dernier moment s'il avait des chances de pouvoir retourner la situation ? Il fit un signe de tête en direction du hameau à proximité de leur position.
TYOVER – Ceux-là sont inoffensifs, il n'y a que des paysans. Au pire des cas, ils s'écarteront à ton passage, parleront dans ton dos ou te regarderont d'un air méfiant, mais ils n'oseront jamais quoi que ce soit de mauvais contre toi. Ils parlent beaucoup, mais ne font pas grand-chose finalement. Dans les petits villages comme celui-ci tu n'as vraiment rien à craindre, mais évite de t'approcher de trop près des grandes villes humaines. C'est un conseil que je te donne.
Il se comportait presque avec insouciance et se permettait de donner des conseils à quelqu'un de manifestement plus prudent que lui. Voilà qui était amusant.
En un sens – mais en un sens seulement – il avait raison : un Tigrain ou un Naga n'avaient pas grand-chose à craindre dans un hameau comme celui-là. Ce n'étaient pas de simples paysans qui se risqueraient à capturer un Tigrain ou un Naga avec tous les risques de se faire tuer. Cependant, un chasseur de têtes, un aventurier ou un mercenaire pouvaient très bien voyager dans la région et chercher à capturer un non-Humain dès qu'ils tomberaient dessus. Ssyxlat'h avait déjà effectué un certain nombre de missions dans les deux royaumes du Nord, mais jamais sans une couverture qui minimisait les risques d'attirer un esclavagiste.
TYOVER – D'où viens-tu exactement ? Tu n'as pas l'air du coin, je me trompe ?
Ssyxlat'h ne savait pas encore s'il pouvait faire confiance à ce Tigrain, mais lui dire d'où il venait ne tenait rien de compromettant. En continuant de dire la vérité sans trop de risques, il pouvait amadouer son interlocuteur et y voir plus clair dans ses intentions.
SSYXLAT'H – En effet. Je viens d'un peu partout. Je ne suis pas né sur la terre mais parmi mon peuple, dans l'océan. Je voyage beaucoup mais je reste le plus longtemps dans le Royaume de Telbara. Et toi, que fais-tu ici ?
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
SSYXLAT'H – En effet. Je viens d'un peu partout. Je ne suis pas né sur la terre mais parmi mon peuple, dans l'océan.
Dans l’océan ? Un serpent qui naît dans l’océan ? A bas pour une surprise ! Je n’aurai jamais cru qu’il était possible pour un reptile de naître sous l’eau. D’un autre côté, il y a plein de reptile qui vie dans ou à proximité de l’eau : les tortues, les crocodiles et … et c’est tout ce qui me venait sur l’instant, mais je devais certainement en oublier plein d’autres. Comment pourrait-il nager ? Il n’a pas de jambes pour battre l’eau ? Et puis comment il fait pour respirer sous l’eau ? Il ressemblait plus à un phénomène de foire qu’autre chose, mais il ne faut jamais se fier à la première impression, une identité peu en caché une autre et je ne dis pas ça parce que je suis dans le métier !
SSYXLAT'H – Je voyage beaucoup mais je reste le plus longtemps dans le Royaume de Telbara.
Telbara ?! A bas tant mieux, voilà qui va me faciliter la tâche ! Je vais pouvoir lui demander par où passer pour arriver à bon port sans faire de mauvaise rencontre. Je lui demanderai le chemin le plus sûr.
SSYXLAT'H – Et toi, que fais-tu ici ?
Tyover –Je vis ici depuis que je suis tout petit, un peu plus au nord de ce petit patelin. Il n’y a pas que les humains à s’être installé sur la côte Ouest, il y a pas mal de races qui ont choisi de se réfugier dans le coin. Mais je pars m’installer à Telbara. Il paraît qu’il fait bon vivre là-bas. Tu n’aurais pas quelques indications à me prêter pour m’y rendre ? Je n’ai jamais voyagé dans ces contrés du Sud.
Le poisson, je l’avais déjà oublié. Telbara était dix fois plus intéressants et puis il s’agissait de mon objectif premier. Une bonne balade m’attendait ! Le temps commençait à changer, cela se sentait. De gros nuages venaient perturber le ciel écarlate de cette fin de journée. Finalement, j’allais peut-être devoir renoncer à partir aujourd’hui, à moins que je ne trouve une carriole pour m’emmener au prochain village sur la route de Telbara. Malheureusement, il se faisait tard. Et les voyageurs ne se risquaient pas sur les sentiers la nuit, quoi de plus normal après tout. Pourvu qu’il ne pleuve pas !
Dans l’océan ? Un serpent qui naît dans l’océan ? A bas pour une surprise ! Je n’aurai jamais cru qu’il était possible pour un reptile de naître sous l’eau. D’un autre côté, il y a plein de reptile qui vie dans ou à proximité de l’eau : les tortues, les crocodiles et … et c’est tout ce qui me venait sur l’instant, mais je devais certainement en oublier plein d’autres. Comment pourrait-il nager ? Il n’a pas de jambes pour battre l’eau ? Et puis comment il fait pour respirer sous l’eau ? Il ressemblait plus à un phénomène de foire qu’autre chose, mais il ne faut jamais se fier à la première impression, une identité peu en caché une autre et je ne dis pas ça parce que je suis dans le métier !
SSYXLAT'H – Je voyage beaucoup mais je reste le plus longtemps dans le Royaume de Telbara.
Telbara ?! A bas tant mieux, voilà qui va me faciliter la tâche ! Je vais pouvoir lui demander par où passer pour arriver à bon port sans faire de mauvaise rencontre. Je lui demanderai le chemin le plus sûr.
SSYXLAT'H – Et toi, que fais-tu ici ?
Tyover –Je vis ici depuis que je suis tout petit, un peu plus au nord de ce petit patelin. Il n’y a pas que les humains à s’être installé sur la côte Ouest, il y a pas mal de races qui ont choisi de se réfugier dans le coin. Mais je pars m’installer à Telbara. Il paraît qu’il fait bon vivre là-bas. Tu n’aurais pas quelques indications à me prêter pour m’y rendre ? Je n’ai jamais voyagé dans ces contrés du Sud.
Le poisson, je l’avais déjà oublié. Telbara était dix fois plus intéressants et puis il s’agissait de mon objectif premier. Une bonne balade m’attendait ! Le temps commençait à changer, cela se sentait. De gros nuages venaient perturber le ciel écarlate de cette fin de journée. Finalement, j’allais peut-être devoir renoncer à partir aujourd’hui, à moins que je ne trouve une carriole pour m’emmener au prochain village sur la route de Telbara. Malheureusement, il se faisait tard. Et les voyageurs ne se risquaient pas sur les sentiers la nuit, quoi de plus normal après tout. Pourvu qu’il ne pleuve pas !
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
TYOVER – Je vis ici depuis que je suis tout petit, un peu plus au nord de ce petit patelin. Il n'y a pas que les Humains à s'être installés sur la côte Ouest, il y a pas mal de races qui ont choisi de se réfugier dans le coin.
C'était vrai. Ssyxlat'h avait appris que des familles de Minotaures ou de Xolons, pour ne citer que ces deux races, s'étaient installées un peu partout sur le continent. Les Tigrains étaient au moins aussi nombreux. Tout de même, les familles qui vivaient ici ne devaient pas toujours être tranquille. Cependant, vu l'insouciance de ce Tigrain, il avait dû grandir sans trop subir la menace des Humains malgré leur proximité. Cela signifiait sûrement que les chasseurs d'esclaves devaient être rares dans le coin, et qu'il ne devait y avoir que des hameaux paisibles qui laissaient les Tigrains, les Minotaures et les Xolons tranquilles.
TYOVER – Mais je pars m'installer à Telbara. Il paraît qu'il fait bon vivre là-bas. Tu n'aurais pas quelques indications à me prêter pour m'y rendre ? Je n'ai jamais voyagé dans ces contrées du Sud.
Ouh là ! Ssyxlat'h voulait bien lui donner des indications, mais ils étaient carrément à l'opposé de Telbara à l'échelle du continent ! Un continent que Ssyxlat'h connaissait bien, pour avoir voyagé d'un royaume à l'autre. Il pouvait se passer d'une carte lorsqu'il faisait de tels voyages. Il valait mieux, puisqu'en nageant avec Namaï, il foutrait en l'air les cartes qu'il aurait sur lui.
Cependant, de là à expliquer à quelqu'un comment se rendre de la Plaine d'Azgal à Telbara... cela restait ardu.
SSYXLAT'H – Telbara est à l'autre bout du continent. Vous allez devoir traverser ou contourner le cœur du Royaume de Tacomnal. Je vous conseillerais donc de suivre la Normine vers l'amont jusqu'à l'embouchure avec le Tijaronhe, de vous diriger vers les Gruppelles au sud, et en contournant les montagnes toujours vers le sud vous finirez par atteindre au bout de longs jours de marche la Forêt des Rois. Vous serez dans les terres des Halfelins. Ils vous indiqueront le reste du voyage à effectuer jusqu'à Telbara.
C'était vrai. Ssyxlat'h avait appris que des familles de Minotaures ou de Xolons, pour ne citer que ces deux races, s'étaient installées un peu partout sur le continent. Les Tigrains étaient au moins aussi nombreux. Tout de même, les familles qui vivaient ici ne devaient pas toujours être tranquille. Cependant, vu l'insouciance de ce Tigrain, il avait dû grandir sans trop subir la menace des Humains malgré leur proximité. Cela signifiait sûrement que les chasseurs d'esclaves devaient être rares dans le coin, et qu'il ne devait y avoir que des hameaux paisibles qui laissaient les Tigrains, les Minotaures et les Xolons tranquilles.
TYOVER – Mais je pars m'installer à Telbara. Il paraît qu'il fait bon vivre là-bas. Tu n'aurais pas quelques indications à me prêter pour m'y rendre ? Je n'ai jamais voyagé dans ces contrées du Sud.
Ouh là ! Ssyxlat'h voulait bien lui donner des indications, mais ils étaient carrément à l'opposé de Telbara à l'échelle du continent ! Un continent que Ssyxlat'h connaissait bien, pour avoir voyagé d'un royaume à l'autre. Il pouvait se passer d'une carte lorsqu'il faisait de tels voyages. Il valait mieux, puisqu'en nageant avec Namaï, il foutrait en l'air les cartes qu'il aurait sur lui.
Cependant, de là à expliquer à quelqu'un comment se rendre de la Plaine d'Azgal à Telbara... cela restait ardu.
SSYXLAT'H – Telbara est à l'autre bout du continent. Vous allez devoir traverser ou contourner le cœur du Royaume de Tacomnal. Je vous conseillerais donc de suivre la Normine vers l'amont jusqu'à l'embouchure avec le Tijaronhe, de vous diriger vers les Gruppelles au sud, et en contournant les montagnes toujours vers le sud vous finirez par atteindre au bout de longs jours de marche la Forêt des Rois. Vous serez dans les terres des Halfelins. Ils vous indiqueront le reste du voyage à effectuer jusqu'à Telbara.
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Mais qu’est ce qu’il venait de me baragouiner ? J’attendais des explications, pas des détails, ni des noms de je-ne-sais-quoi ! Je n’ai jamais voyagé de ma vie, sans compter Azgalban bien entendu. Je ne savais pas lire et je ne connaissais aucunement la carte du continent. En plus, j’avais déjà oublié plus de la moitié des indications qu’il avait essayé de me faire rentrer dans le crâne. De toute manière, vu les magnifiques nuages sombres qui venaient dans notre direction dans le ciel et l’air bondé d’humidité qui nous entourait, je ne me voyais pas partir toute suite finalement. D’ailleurs, je n’allais peut-être même abréger la conversation tellement le ciel me donnait la chair de poule.
Tyover – Merci bien pour toutes ces infos ! Je crains toutefois que je vais retarder mon départ à la vue de l’air menaçant que prennent les cieux. Je suis désolé, mais je vais devoir me retirer, encore merci !
Les premières goûte d’eau commencèrent à tomber, les unes après les autres, une première petite vague de pluie avant la grande tempête, comme s’ils étaient venus en éclaireur. Ni une, ni deux, je remerciai d’un coup de tête l’étranger et filai à toute vitesse en direction de l’auberge du village. J’avais eu l’occasion de le visiter un peu plus tôt et à mon avis, les gens ne doivent pas s’arracher les chambres pour y dormir un coup, à moins d’apprécier la compagnie des rats, souris et autres locataire invétéré de ce genre d’endroit. Le tavernier, un grand homme, plutôt rondouillard, aux cheveux blonds taillés très court, s’approchait de la table où je m’étais réfugié. Il avait retroussé ses manches avant de venir me voir, un réflexe plutôt provocateur chez les humains. Je ne lui laissais pas le temps de m’aborder que je lui demandais une chambre pour dormir. Il s’était immobilisé un instant avant de, certainement, se raviser à m’éjecter.
Tavernier – 25 pièces d’argent ça te fera.
Tyover – C’est une blague j’espère ?
Tanvernier – Oui, en effet. Le paillasson est devant l’auberge, je vous souhaite de passer une bonne nuit !
Je crois que jamais je ne m’étais poilé autant ! De ma table jusqu'à dehors, mes pieds non pas touché une seule fois le sol. Visiblement, Il n’aimait vraiment pas les Tigrains. J’avais toutefois réussi à lui retirer son bracelet en argent avec un truc gravé en relief à l’intérieur, impossible de savoir à quoi ça pouvait bien servir, mais qu’importe, je le revendrai au premier nigaud que je croiserai. Je me retrouvais donc dans la rue, sous la bruine et le vent glacial. Je trouvais quand même étrange de me sentir aussi léger tout à coup. J’avais l’impression d’avoir oublié quelques choses, mais quoi ? Je me faufilais rapidement vers l’étable, habituellement rempli par de nombreux destriers dans les grandes villes. Ici, il n’y avait rien ni personne. Tant mieux, je pourrais donc passer la nuit dans la paille et réfléchir à ce que j’ai bien pus oublier. Le peu de temps que j’avais passé sous la pluie avait réussi à me faire friser. Mais qu’est-ce que j’ai horreur de ça !
Tyover – Merci bien pour toutes ces infos ! Je crains toutefois que je vais retarder mon départ à la vue de l’air menaçant que prennent les cieux. Je suis désolé, mais je vais devoir me retirer, encore merci !
Les premières goûte d’eau commencèrent à tomber, les unes après les autres, une première petite vague de pluie avant la grande tempête, comme s’ils étaient venus en éclaireur. Ni une, ni deux, je remerciai d’un coup de tête l’étranger et filai à toute vitesse en direction de l’auberge du village. J’avais eu l’occasion de le visiter un peu plus tôt et à mon avis, les gens ne doivent pas s’arracher les chambres pour y dormir un coup, à moins d’apprécier la compagnie des rats, souris et autres locataire invétéré de ce genre d’endroit. Le tavernier, un grand homme, plutôt rondouillard, aux cheveux blonds taillés très court, s’approchait de la table où je m’étais réfugié. Il avait retroussé ses manches avant de venir me voir, un réflexe plutôt provocateur chez les humains. Je ne lui laissais pas le temps de m’aborder que je lui demandais une chambre pour dormir. Il s’était immobilisé un instant avant de, certainement, se raviser à m’éjecter.
Tavernier – 25 pièces d’argent ça te fera.
Tyover – C’est une blague j’espère ?
Tanvernier – Oui, en effet. Le paillasson est devant l’auberge, je vous souhaite de passer une bonne nuit !
Je crois que jamais je ne m’étais poilé autant ! De ma table jusqu'à dehors, mes pieds non pas touché une seule fois le sol. Visiblement, Il n’aimait vraiment pas les Tigrains. J’avais toutefois réussi à lui retirer son bracelet en argent avec un truc gravé en relief à l’intérieur, impossible de savoir à quoi ça pouvait bien servir, mais qu’importe, je le revendrai au premier nigaud que je croiserai. Je me retrouvais donc dans la rue, sous la bruine et le vent glacial. Je trouvais quand même étrange de me sentir aussi léger tout à coup. J’avais l’impression d’avoir oublié quelques choses, mais quoi ? Je me faufilais rapidement vers l’étable, habituellement rempli par de nombreux destriers dans les grandes villes. Ici, il n’y avait rien ni personne. Tant mieux, je pourrais donc passer la nuit dans la paille et réfléchir à ce que j’ai bien pus oublier. Le peu de temps que j’avais passé sous la pluie avait réussi à me faire friser. Mais qu’est-ce que j’ai horreur de ça !
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Ssyxlat'h vit la mine du Tigrain se décomposer à mesure qu'il lui fournissait des indications. Il savait que tout le monde ne maîtriser pas aussi bien la géographie du continent que lui, et en y repensant, le cas de ce Tigrain devait être un exemple parfait. Ce dernier avait vécu paisiblement sans jamais quitter la région. Il avait eu peu affaire aux Humains et n'avait pas voyagé : que pouvait-il donc savoir de la géographie ? Il n'avait peut-être même jamais entendu le nom de “Normine” ou de “Gruppelles”. En somme, Ssyxlat'h venait de balancer des indications dans le vent. Ce n'était déjà pas simple d'expliquer à quelqu'un comment se rendre à Telbara en partant des Plaines d'Azgal, mais alors si, en plus, on devait rester abstrait...
Le Tigrain leva un instant les yeux vers le ciel, et Ssyxlat'h l'imita pour voir que d'épais nuages gris foncé occupaient l'espace au-dessus de leurs têtes. Il allait pleuvoir, et pas qu'un peu. Et incessamment.
TYOVER – Merci bien pour toutes ces infos ! Je crains toutefois que je vais retarder mon départ à la vue de l'air menaçant que prennent les cieux. Je suis désolé, mais je vais devoir me retirer, encore merci !
La pluie n'était pas une ennemie pour les races reptiliennes : les Nagas vivaient sous l'eau, les Hommes-lézards dans les marais. Ils appréciaient autant l'eau qui hydratait leurs écailles que le soleil qui chauffait leur sang. Voyager sous la pluie ou sous le soleil était égal pour eux : les deux avaient leurs avantages, il ne fallait simplement pas que l'un dure trop longtemps avant de céder la place à l'autre. En revanche, pour la plupart des autres races, la pluie était un climat désagréable.
Le Tigrain typé guépard s'en alla donc précipitamment, droit en direction du hameau. Ssyxlat'h le regarda s'en aller, sans rien dire, sans même lui rendre son au revoir. Il était temps maintenant pour lui de retourner auprès de Namaï.
Il se pencha donc pour ramasser les abricots qu'il avait cueilli, quand son regard se posa sur un objet au pied de l'arbre fruitier. Il s'agissait d'une ceinture avec deux dagues accrochées. Ssyxlat'h reposa les abricots pour aller ramasser l'objet, qu'il porta à son museau pour le renifler, à la fois avec le nez et avec la langue. L'odeur du Tigrain typé guépard qu'il venait de rencontrer était fortement dessus. Il se rappela alors avoir vu cet équipement sur lui quand il avait approché, et le défaire comme s'il s'était apprêté à faire une pause contre l'arbre.
Cet imbécile venait d'oublier ça là ! Un instant, Ssyxlat'h pensa garder ça avec lui et le revendre. Mais qu'est-ce qu'il en ferait ? Et combien pouvait-il espérer tirer d'une ceinture et de deux dagues ? Il n'avait pas besoin de ça pour vivre ; et il n'était pas un voleur. Ca l'embêtait pourtant d'aller rapporter ça à son propriétaire. Il avait autre chose à faire, comme passer du temps avec Namaï, qui l'attendait. Si ces dagues manquaient au Tigrain, qu'est-ce que Ssyxlat'h pouvait bien en avoir à faire ?
Et en même temps, le Tigrain venait de se diriger vers le hameau. S'il s'attirait des ennuis avec les Humains, ses dagues pourraient lui servir. Enfin, même sans dague, un Tigrain a bien des griffes et des crocs, non ?
Ssyxlat'h se trouva à hésiter. Finalement, il prit la ceinture et les deux dagues avec lui... et s'en retourna voir Namaï, avec les deux abricots dans l'autre main. Il trouva son ami là où il l'avait laissé.
SSYXLAT'H – Regarde ce que je t'apporte.
Namaï se tira hors de l'eau et enlaça le bas du torse de son ami avec une tendresse inimitable. Ssyxlat'h lui passa une main dans les cheveux.
NAMAI – Que fais-tu avec ça ?
Namaï pointa du doigt la ceinture avec les deux dagues accrochées. Ssyxlat'h répondit platement :
SSYXLAT'H – Quelqu'un a laissé ça par terre.
NAMAI – Mais... pourquoi ne vas-tu pas le rapporter ?
Et là, Ssyxlat'h ne sut pas quoi lui répondre. « Je n'ai pas vu à qui ça appartenait, ça ne manquera à personne. » ? Ssyxlat'h savait très bien mentir, et n'avait aucun problème à ça... sauf quand il s'agissait de mentir à son ami. Il était trop proche de Namaï et avait vraiment beaucoup trop d'affection pour lui pour sortir un mensonge aussi bête. « J'ai la flemme. » ? Non, c'était vrai mais pas moins bête, il fallait le reconnaître. Alors quoi ?
NAMAI – Tu l'as volé ?
Ce fut le coup de grâce. Ssyxlat'h n'avait pas envie que Namaï le voie comme un voleur. Il le voyait déjà comme un assassin. A cause de Ssyxlat'h, Namaï avait perdu toute sa famille, et ne lui en voulait même pas. C'était déjà trop. Ssyxlat'h était incapable de lui causer le moindre tort supplémentaire, et se faisait un peu l'esclave de la philosophie de son ami. Encore une fois par affection... si ce n'était pas amour.
SSYXLAT'H – Veux-tu vraiment que je te laisse pour aller rapporter ces armes à leur propriétaire ?
C'était de la mauvaise foi : celui qui ne voulait pas s'éloigner de l'autre à cet instant, c'est bien Ssyxlat'h.
NAMAI – Ne dis pas de bêtise. Tu n'es pas un vulgaire voleur, Ssyxlat'h. Va rapporter ça, je t'attends.
Namaï était si adorable. Ssyxlat'h ne put se retenir de l'étreindre encore une fois, avant de repartir, laissant les deux abricots devant son ami. Il rampa sur toute la distance jusqu'au hameau.
Il pleuvait à verse. Les Humains étaient rentrés s'abriter dans les bâtiments pour la plupart, et les rares encore dehors poussèrent quelques cris d'horreur en voyant le Nagas et ne restèrent pas plus longtemps. Ou pouvait bien être le Tigrain ? A l'auberge ? Ssyxlat'h décida de s'en approcher. Sa langue bifide s'étira répétitivement, essayant toutes les deux secondes de capter l'odeur de Tigrain. C'est justement en approchant de l'étable jouxtant l'auberge que le Naga la reconnut. Evidemment, à défaut de s'abriter dans l'auberge, le Tigrain était venu s'abriter dans l'étable.
Ssyxlat'h passa devant deux stalles occupées par des vaches laitières avant de tomber sur le Tigrain typé jaguar allongé sur du foin, le poil frisé par la pluie. Comme s'il lui en voulait de l'avoir fait se déplacer jusque là, il lui balança un peu brusquement sa ceinture avec ses deux dagues.
SSYXLAT'H – Tenez, vous avez oublié ça, je crois.
Le Tigrain leva un instant les yeux vers le ciel, et Ssyxlat'h l'imita pour voir que d'épais nuages gris foncé occupaient l'espace au-dessus de leurs têtes. Il allait pleuvoir, et pas qu'un peu. Et incessamment.
TYOVER – Merci bien pour toutes ces infos ! Je crains toutefois que je vais retarder mon départ à la vue de l'air menaçant que prennent les cieux. Je suis désolé, mais je vais devoir me retirer, encore merci !
La pluie n'était pas une ennemie pour les races reptiliennes : les Nagas vivaient sous l'eau, les Hommes-lézards dans les marais. Ils appréciaient autant l'eau qui hydratait leurs écailles que le soleil qui chauffait leur sang. Voyager sous la pluie ou sous le soleil était égal pour eux : les deux avaient leurs avantages, il ne fallait simplement pas que l'un dure trop longtemps avant de céder la place à l'autre. En revanche, pour la plupart des autres races, la pluie était un climat désagréable.
Le Tigrain typé guépard s'en alla donc précipitamment, droit en direction du hameau. Ssyxlat'h le regarda s'en aller, sans rien dire, sans même lui rendre son au revoir. Il était temps maintenant pour lui de retourner auprès de Namaï.
Il se pencha donc pour ramasser les abricots qu'il avait cueilli, quand son regard se posa sur un objet au pied de l'arbre fruitier. Il s'agissait d'une ceinture avec deux dagues accrochées. Ssyxlat'h reposa les abricots pour aller ramasser l'objet, qu'il porta à son museau pour le renifler, à la fois avec le nez et avec la langue. L'odeur du Tigrain typé guépard qu'il venait de rencontrer était fortement dessus. Il se rappela alors avoir vu cet équipement sur lui quand il avait approché, et le défaire comme s'il s'était apprêté à faire une pause contre l'arbre.
Cet imbécile venait d'oublier ça là ! Un instant, Ssyxlat'h pensa garder ça avec lui et le revendre. Mais qu'est-ce qu'il en ferait ? Et combien pouvait-il espérer tirer d'une ceinture et de deux dagues ? Il n'avait pas besoin de ça pour vivre ; et il n'était pas un voleur. Ca l'embêtait pourtant d'aller rapporter ça à son propriétaire. Il avait autre chose à faire, comme passer du temps avec Namaï, qui l'attendait. Si ces dagues manquaient au Tigrain, qu'est-ce que Ssyxlat'h pouvait bien en avoir à faire ?
Et en même temps, le Tigrain venait de se diriger vers le hameau. S'il s'attirait des ennuis avec les Humains, ses dagues pourraient lui servir. Enfin, même sans dague, un Tigrain a bien des griffes et des crocs, non ?
Ssyxlat'h se trouva à hésiter. Finalement, il prit la ceinture et les deux dagues avec lui... et s'en retourna voir Namaï, avec les deux abricots dans l'autre main. Il trouva son ami là où il l'avait laissé.
SSYXLAT'H – Regarde ce que je t'apporte.
Namaï se tira hors de l'eau et enlaça le bas du torse de son ami avec une tendresse inimitable. Ssyxlat'h lui passa une main dans les cheveux.
NAMAI – Que fais-tu avec ça ?
Namaï pointa du doigt la ceinture avec les deux dagues accrochées. Ssyxlat'h répondit platement :
SSYXLAT'H – Quelqu'un a laissé ça par terre.
NAMAI – Mais... pourquoi ne vas-tu pas le rapporter ?
Et là, Ssyxlat'h ne sut pas quoi lui répondre. « Je n'ai pas vu à qui ça appartenait, ça ne manquera à personne. » ? Ssyxlat'h savait très bien mentir, et n'avait aucun problème à ça... sauf quand il s'agissait de mentir à son ami. Il était trop proche de Namaï et avait vraiment beaucoup trop d'affection pour lui pour sortir un mensonge aussi bête. « J'ai la flemme. » ? Non, c'était vrai mais pas moins bête, il fallait le reconnaître. Alors quoi ?
NAMAI – Tu l'as volé ?
Ce fut le coup de grâce. Ssyxlat'h n'avait pas envie que Namaï le voie comme un voleur. Il le voyait déjà comme un assassin. A cause de Ssyxlat'h, Namaï avait perdu toute sa famille, et ne lui en voulait même pas. C'était déjà trop. Ssyxlat'h était incapable de lui causer le moindre tort supplémentaire, et se faisait un peu l'esclave de la philosophie de son ami. Encore une fois par affection... si ce n'était pas amour.
SSYXLAT'H – Veux-tu vraiment que je te laisse pour aller rapporter ces armes à leur propriétaire ?
C'était de la mauvaise foi : celui qui ne voulait pas s'éloigner de l'autre à cet instant, c'est bien Ssyxlat'h.
NAMAI – Ne dis pas de bêtise. Tu n'es pas un vulgaire voleur, Ssyxlat'h. Va rapporter ça, je t'attends.
Namaï était si adorable. Ssyxlat'h ne put se retenir de l'étreindre encore une fois, avant de repartir, laissant les deux abricots devant son ami. Il rampa sur toute la distance jusqu'au hameau.
Il pleuvait à verse. Les Humains étaient rentrés s'abriter dans les bâtiments pour la plupart, et les rares encore dehors poussèrent quelques cris d'horreur en voyant le Nagas et ne restèrent pas plus longtemps. Ou pouvait bien être le Tigrain ? A l'auberge ? Ssyxlat'h décida de s'en approcher. Sa langue bifide s'étira répétitivement, essayant toutes les deux secondes de capter l'odeur de Tigrain. C'est justement en approchant de l'étable jouxtant l'auberge que le Naga la reconnut. Evidemment, à défaut de s'abriter dans l'auberge, le Tigrain était venu s'abriter dans l'étable.
Ssyxlat'h passa devant deux stalles occupées par des vaches laitières avant de tomber sur le Tigrain typé jaguar allongé sur du foin, le poil frisé par la pluie. Comme s'il lui en voulait de l'avoir fait se déplacer jusque là, il lui balança un peu brusquement sa ceinture avec ses deux dagues.
SSYXLAT'H – Tenez, vous avez oublié ça, je crois.
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Mais qu’avais-je bien pu oublier… ? Impossible de mettre le doigt dessus. J’avais horreur de ce sentiment, l’oubli, avoir le sentiment d’avoir oublié quelque chose d’important. J’avais beau me creuser la tête, rien à faire. Et puis d’un coup, TOC, cela me revint ! En fait, le fait d’avoir faim ma donnée envie de grignoter un truc dans mon baluchon qui devait sans doute se trouver là où je l’avais laissé la dernière fois. Avec l’étranger… Bon rien de bien grave finalement. Je n’avais presque plus de provision, juste un morceau de pain rassi et quelques objets volés. Il n’y avait pas que cela que j’avais oublié.
Le bruit de la pluie s’abattant sur le sol et les innombrables flaques d’eau qui jonchaient le sol faisait un vacarme pas possible. L’eau était déjà rentrée dans l’étable à plusieurs endroits. Je m’étais fabriqué un petit monticule de pailles pour me trouver le plus haut possible et le plus loin de l’eau qui se rapprochait dangereusement de mon trône. Je pouvais entendre les vaches boire l’eau qui véhiculait dans leur stalle. Je n’ai pas si seul finalement. Et dire que j’aurais très bien pu dormir dans un lit bien plus confortable que cette paille crasseuse et humide, tout ça à cause de ce maudit bonhomme !
Je m’arrêtai net de penser et tendis l’oreille droite en avant, puis en arrière, repérant un bruit parasite. Quelque chose glissait sur le sol mouillé, j’en étais presque sûr. Le bruit passa tout près, de l’autre côté du mur de l’étable, puis s’éloigna. La glissade reprit de plus belle et s’arrêta net devant moi. Le temps que je relève la tête, un objet lourd me tomba sur la figure. L’on venait de me jeter quelque chose en pleine figure ?! Gratuitement en plus ?! Je m’apprêtais à le relancer sur l’intrus avec violence, mais en découvrant le visage familier du reptile que j’avais croisé un peu plus tôt, je me stoppais net.
Ssyxlat’h - Tenez, vous avez oublié ça, je crois.
Je jetai un coup d’œil à ce qui se tenait dans ma main gauche et constatai avec surprise ma ceinture accompagnée de mes deux dagues. Je n’en revenais pas ! Comment avais-je pu oublier ceci. C’est bien les seules choses qui me relient encore à mon passé et je les ai laissés derrière moi. Le reptile ne devait certainement pas comprendre ma réaction. J’étais devenu comme une statue, figé dans le temps avec l’expression d’un mélange de surprise, de joie et de désarroi. Je restais ainsi immobile pendant quelques instants, la bouche grande ouverte. Pour ce gros serpent, ça devait paraître banal de retrouver un objet quelconque perdu, mais ici, il ne s’agissait pas d’un vulgaire objet pour moi. Des milliers de souvenirs refirent surfaces, alors que je m’étais battu pour les oublier. Je me suis rendu compte à quel point j’étais égoïste vis-à-vis de Yaly.
Tyover – Je …je …heu… Je n’arrivais plus à parler. Plus aucun son de sortais de ma bouche. Et je fixai l’étranger, interdit.
Le bruit de la pluie s’abattant sur le sol et les innombrables flaques d’eau qui jonchaient le sol faisait un vacarme pas possible. L’eau était déjà rentrée dans l’étable à plusieurs endroits. Je m’étais fabriqué un petit monticule de pailles pour me trouver le plus haut possible et le plus loin de l’eau qui se rapprochait dangereusement de mon trône. Je pouvais entendre les vaches boire l’eau qui véhiculait dans leur stalle. Je n’ai pas si seul finalement. Et dire que j’aurais très bien pu dormir dans un lit bien plus confortable que cette paille crasseuse et humide, tout ça à cause de ce maudit bonhomme !
Je m’arrêtai net de penser et tendis l’oreille droite en avant, puis en arrière, repérant un bruit parasite. Quelque chose glissait sur le sol mouillé, j’en étais presque sûr. Le bruit passa tout près, de l’autre côté du mur de l’étable, puis s’éloigna. La glissade reprit de plus belle et s’arrêta net devant moi. Le temps que je relève la tête, un objet lourd me tomba sur la figure. L’on venait de me jeter quelque chose en pleine figure ?! Gratuitement en plus ?! Je m’apprêtais à le relancer sur l’intrus avec violence, mais en découvrant le visage familier du reptile que j’avais croisé un peu plus tôt, je me stoppais net.
Ssyxlat’h - Tenez, vous avez oublié ça, je crois.
Je jetai un coup d’œil à ce qui se tenait dans ma main gauche et constatai avec surprise ma ceinture accompagnée de mes deux dagues. Je n’en revenais pas ! Comment avais-je pu oublier ceci. C’est bien les seules choses qui me relient encore à mon passé et je les ai laissés derrière moi. Le reptile ne devait certainement pas comprendre ma réaction. J’étais devenu comme une statue, figé dans le temps avec l’expression d’un mélange de surprise, de joie et de désarroi. Je restais ainsi immobile pendant quelques instants, la bouche grande ouverte. Pour ce gros serpent, ça devait paraître banal de retrouver un objet quelconque perdu, mais ici, il ne s’agissait pas d’un vulgaire objet pour moi. Des milliers de souvenirs refirent surfaces, alors que je m’étais battu pour les oublier. Je me suis rendu compte à quel point j’étais égoïste vis-à-vis de Yaly.
Tyover – Je …je …heu… Je n’arrivais plus à parler. Plus aucun son de sortais de ma bouche. Et je fixai l’étranger, interdit.
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Ssyxlat'h fit un geste un peu trop brusque, pour le coup, et l'objet pas si léger atterrit sur la face du félin. Ssyxlat'h resta impassible bien que dans sa tête fût pensé un « Oups ! » trop difficile à lire sur le visage reptilien de l'homme-cobra. Quant à l'homme-guépard, il n'eut même pas l'air de lui en vouloir, ou seulement le temps d'une petite seconde avant que son regard n'accrochât l'objet qui venait de lui être brusquement jeté à la figure. Lors il resta fixé dessus. Figé.
Eh bien quoi ? Il portait ça autour de la taille tout le temps, non ? Qu'est-ce qu'il lui prenait de fixer ça bêtement comme une statue ? Peut-être en fait qu'il n'avait pas oublié ces dagues, il s'en était débarrassé pour une bonne raison, une raison que Ssyxlat'h venait de lui fouetter au visage, et qui apparemment n'était pas quelque chose de gai. Simple hypothèse. Lors du petit échange verbal que les deux personnes avaient eu, il n'avait pas semblé à Ssyxlat'h que ce Tigrain était en déficience mentale.
TYOVER – Je... Je... euh...
Qu'allait-il dire ? « Je te remercie. » ? « Je suis désolé. » ? « Je n'en veux pas. » ?
Aucune importance. Ssyxlat'h n'avait pas ramené ces dagues à leur propriétaire pour faire plaisir à ce dernier, mais uniquement pour laver son image auprès de Namaï. Il n'était pas un voleur, et la dernière chose qu'il voulait est que son tendre ami-amant le voie comme tel.
SSYXLAT'H – De rien.
Voilà, Ssyxlat'h supposa que le Tigrain avait voulu dire « Je te remercie. » et lui répondit non sans ironie : non, ce n'était pas rien, ce qu'il venait de faire. « De rien. », voilà qui tenait là d'une formule de politesse à contre-sens. Ssyxlat'h s'était forcé à faire le chemin jusqu'au hameau, à y entrer, à y chercher le Tigrain... Il n'avait pas fait ça d'un élan volontaire, naturellement, comme d'aucuns l'auraient fait à sa place.
Sur ce trait d'ironie, Ssyxlat'h tourna le dos au Tigrain, sur le point de repartir sous la pluie battante, à ramper dans les flaques d'eau, celles que les Humains, Tigrains et autres races diverses prenaient bizarrement soin d'éviter.
Eh bien quoi ? Il portait ça autour de la taille tout le temps, non ? Qu'est-ce qu'il lui prenait de fixer ça bêtement comme une statue ? Peut-être en fait qu'il n'avait pas oublié ces dagues, il s'en était débarrassé pour une bonne raison, une raison que Ssyxlat'h venait de lui fouetter au visage, et qui apparemment n'était pas quelque chose de gai. Simple hypothèse. Lors du petit échange verbal que les deux personnes avaient eu, il n'avait pas semblé à Ssyxlat'h que ce Tigrain était en déficience mentale.
TYOVER – Je... Je... euh...
Qu'allait-il dire ? « Je te remercie. » ? « Je suis désolé. » ? « Je n'en veux pas. » ?
Aucune importance. Ssyxlat'h n'avait pas ramené ces dagues à leur propriétaire pour faire plaisir à ce dernier, mais uniquement pour laver son image auprès de Namaï. Il n'était pas un voleur, et la dernière chose qu'il voulait est que son tendre ami-amant le voie comme tel.
SSYXLAT'H – De rien.
Voilà, Ssyxlat'h supposa que le Tigrain avait voulu dire « Je te remercie. » et lui répondit non sans ironie : non, ce n'était pas rien, ce qu'il venait de faire. « De rien. », voilà qui tenait là d'une formule de politesse à contre-sens. Ssyxlat'h s'était forcé à faire le chemin jusqu'au hameau, à y entrer, à y chercher le Tigrain... Il n'avait pas fait ça d'un élan volontaire, naturellement, comme d'aucuns l'auraient fait à sa place.
Sur ce trait d'ironie, Ssyxlat'h tourna le dos au Tigrain, sur le point de repartir sous la pluie battante, à ramper dans les flaques d'eau, celles que les Humains, Tigrains et autres races diverses prenaient bizarrement soin d'éviter.
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Toujours bloqué dans mes pensées, la méchante claque que je venais de me prendre en pleine figure venant du plus profond de mon être, m’avait vraiment perturbé. Me rendant compte de plein de choses, si bien que le serpent ne comprenait pas du tout ma réaction. Certainement en train de me prendre pour un fou, il devait sûrement deviner ce que j’allais, ou plutôt ce que j’essayais de lui dire. Il finit par sortir un « De rien » imaginant que je souhaitais le remercier. En effet C’est bien ce que je m’efforçais de lui dire sans pouvoir y parvenir. Celui-ci se retourna lentement et se dirigea vers l’extérieur de l’écurie, glissant sur le sol en zigzaguant sur les dalles de pierre humide.
Il ne se rendait pas compte à quel point il venait de m’aider, mais il n’y pouvait rien en même temps. Essayer de me comprendre … la blague, c’était peine perdue. Seul Yaly pouvait comprendre ce que je ressentais à l’instant. Le serpent géant était déjà reparti sous la pluie. J’arrivais à sortir de ma phase statufié et me leva rapidement. J’avais un goût amer dans la bouche, les oreilles rabattues, mes poils frisés, ressemblant à un mouton. Je devais le faire, je devais remercier le gros reptile pour m’avoir aidé à prendre conscience de certaines choses. Je sortis à mon tour, avec précipitation, de l’écurie pour le retrouver. Il n’avait pas dû aller bien loin, à moins que je sois resté bloqué pendant plus longtemps que je ne me l’étais imaginé.
J’avais pris le risque de me mouiller, de friser une fois de plus. Mais ce que je souhaitais faire était plus important que mes petits caprices de minot. Je me dirigeais à l’endroit où nous nous étions rencontrés pour la première fois, imaginant que j’allais certainement le retrouver là. De toute manière, je devais récupérer mon baluchon qui se trouvait à côté de l’abricotier.
Tyover – Attend !! Je repris rapidement mon souffle puis, attendant sa réaction, je me mis à genou devant lui. Je vous remercie infiniment. Vous auriez pu le voler, le revendre ou le laisser à sa place, mais vous m’avez rapporté mes affaires, chose que je n’aurais certainement pas faite. Je me relevais et le regarda droit dans les yeux, comme pour attester de ma sincérité. Ces dagues sont vraiment importantes pour moi et le fait de les avoir oubliés sans que je m’en sois aperçu m’a prouvé à quel point je suis égoïste. Vous n’en avez certainement rien à faire de tout ceci, mais je voulais que vous sachiez que vous aviez toutes ma gratitude !
J’agrémentais ces paroles de mon sourire le plus grand que je puisse faire, un sourire que je n’avais pas sorti depuis bien longtemps. Et j’avoue que cela fait un bien fou de laisser tout ça sortir !
Il ne se rendait pas compte à quel point il venait de m’aider, mais il n’y pouvait rien en même temps. Essayer de me comprendre … la blague, c’était peine perdue. Seul Yaly pouvait comprendre ce que je ressentais à l’instant. Le serpent géant était déjà reparti sous la pluie. J’arrivais à sortir de ma phase statufié et me leva rapidement. J’avais un goût amer dans la bouche, les oreilles rabattues, mes poils frisés, ressemblant à un mouton. Je devais le faire, je devais remercier le gros reptile pour m’avoir aidé à prendre conscience de certaines choses. Je sortis à mon tour, avec précipitation, de l’écurie pour le retrouver. Il n’avait pas dû aller bien loin, à moins que je sois resté bloqué pendant plus longtemps que je ne me l’étais imaginé.
J’avais pris le risque de me mouiller, de friser une fois de plus. Mais ce que je souhaitais faire était plus important que mes petits caprices de minot. Je me dirigeais à l’endroit où nous nous étions rencontrés pour la première fois, imaginant que j’allais certainement le retrouver là. De toute manière, je devais récupérer mon baluchon qui se trouvait à côté de l’abricotier.
Tyover – Attend !! Je repris rapidement mon souffle puis, attendant sa réaction, je me mis à genou devant lui. Je vous remercie infiniment. Vous auriez pu le voler, le revendre ou le laisser à sa place, mais vous m’avez rapporté mes affaires, chose que je n’aurais certainement pas faite. Je me relevais et le regarda droit dans les yeux, comme pour attester de ma sincérité. Ces dagues sont vraiment importantes pour moi et le fait de les avoir oubliés sans que je m’en sois aperçu m’a prouvé à quel point je suis égoïste. Vous n’en avez certainement rien à faire de tout ceci, mais je voulais que vous sachiez que vous aviez toutes ma gratitude !
J’agrémentais ces paroles de mon sourire le plus grand que je puisse faire, un sourire que je n’avais pas sorti depuis bien longtemps. Et j’avoue que cela fait un bien fou de laisser tout ça sortir !
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Ssyxlat'h rampa dans le village rendu désert par la pluie battante. En tout et pour tout, il ne vit que deux personnes dehors. L'eau ruisselait sur les écailles de l'homme-serpent, donc le corps glissait avec force ondulations sur le sol boueux, se moquant de traverser de vastes flaques. Il commença à s'éloigner du village, se disant que sa rencontre avec le Tigrain était déjà terminée et oubliée. Des dizaines de minutes de perdues pour faire plaisir à Namaï. Enfin, non, pas exactement pour lui faire plaisir : pour lui plaire. Parce que Ssyxlat'h avait trop d'amour pour lui, il devait se respecter lui-même. En fait, il aurait mieux fait de laisser les deux dagues et la ceinture sur place, là où il les avait ramassées. Namaï n'aurait pas su que le Tigrain les avait oubliées et n'aurait pas suggéré à Ssyxlat'h de les lui rapporter. Cependant, Ssyxlat'h n'aurait pas pu s'empêcher de se dire : « Si Namaï avait su, il m'aurait dit d'aller les rapporter. ». Inévitable. Pourtant, pourquoi se prendre la tête avec ça ? Est-ce que vraiment, si Ssyxlat'h n'avait même pas ramassé les dagues, il se serait demandé ce que Namaï en aurait pensé ? Peut-être, en fait. Parce que Namaï était la part de lumière qui restait chez lui, et Ssyxlat'h se rendait compte à quel point cette part de lumière lui était précieuse, chaque fois qu'il passait du temps avec la Sirène.
Des pas. Des pas de course. S'approchant par derrière. Ssyxlat'h soupira intérieurement : cela ne pouvait être que le Tigrain typé guépard, le propriétaire de ces fameuses dagues. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui vouloir ?
D'un mouvement las, le Naga se retourna. Il manqua de sourire d'un air moqueur en voyant le pauvre félin avec les poils rabattus par la pluie, imbibés. Et dire qu'après cette pluie, il allait friser, lui donnant une apparence encore plus ridicule... Ssyxlat'h le savait car il l'avait vu, dans l'écurie.
TYOVER – Attends !
Le félin s'arrêta à un mètre de lui. La queue de serpent du Naga formait comme un cercle au sol. Le Tigrain typé guépard se mit à genou devant Ssyxlat'h qui, pour le coup, ne s'attendait pas du tout à cela.
TYOVER – Je vous remercie infiniment. Vous auriez pu le voler, le revendre ou le laisser à sa place, mais vous m'avez rapporté mes affaires, chose que je n'aurais certainement pas faite.
Quelle ironie... Ssyxlat'h non plus n'aurait pas fait ça... Si ce mâle savait...
En tout cas, pour s'agenouiller comme ça, ce geste devait compter beaucoup plus pour lui que Ssyxlat'h ne se l'imaginait.
Le Tigrain se releva.
TYOVER – Ces dagues sont vraiment importantes pour moi et le fait de les avoir oubliées sans que je m'en sois aperçu m'a prouvé à quel point je suis égoïste. Vous n'en avez certainement rien à faire de tout ceci, mais je voulais que vous sachiez que vous aviez toutes ma gratitude !
A vrai dire, oui, Ssyxlat'h n'en avait un peu rien à faire. Mais pouvait-il se résoudre à rester aussi insensible avec les pensées qu'il avait en tête ? Sa part de lumière...
SSYXLAT'H – Eh bien, si je dois être honnête avec vous, c'est mon ami que vous devez remercier.
Des pas. Des pas de course. S'approchant par derrière. Ssyxlat'h soupira intérieurement : cela ne pouvait être que le Tigrain typé guépard, le propriétaire de ces fameuses dagues. Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui vouloir ?
D'un mouvement las, le Naga se retourna. Il manqua de sourire d'un air moqueur en voyant le pauvre félin avec les poils rabattus par la pluie, imbibés. Et dire qu'après cette pluie, il allait friser, lui donnant une apparence encore plus ridicule... Ssyxlat'h le savait car il l'avait vu, dans l'écurie.
TYOVER – Attends !
Le félin s'arrêta à un mètre de lui. La queue de serpent du Naga formait comme un cercle au sol. Le Tigrain typé guépard se mit à genou devant Ssyxlat'h qui, pour le coup, ne s'attendait pas du tout à cela.
TYOVER – Je vous remercie infiniment. Vous auriez pu le voler, le revendre ou le laisser à sa place, mais vous m'avez rapporté mes affaires, chose que je n'aurais certainement pas faite.
Quelle ironie... Ssyxlat'h non plus n'aurait pas fait ça... Si ce mâle savait...
En tout cas, pour s'agenouiller comme ça, ce geste devait compter beaucoup plus pour lui que Ssyxlat'h ne se l'imaginait.
Le Tigrain se releva.
TYOVER – Ces dagues sont vraiment importantes pour moi et le fait de les avoir oubliées sans que je m'en sois aperçu m'a prouvé à quel point je suis égoïste. Vous n'en avez certainement rien à faire de tout ceci, mais je voulais que vous sachiez que vous aviez toutes ma gratitude !
A vrai dire, oui, Ssyxlat'h n'en avait un peu rien à faire. Mais pouvait-il se résoudre à rester aussi insensible avec les pensées qu'il avait en tête ? Sa part de lumière...
SSYXLAT'H – Eh bien, si je dois être honnête avec vous, c'est mon ami que vous devez remercier.
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Le serpent m’avait écouté d’une façon plutôt molle, presque nonchalamment, mais il avait pris le temps de m’écouter sans dire mot. L’eau de la pluie ruisselait sur mon visage et partout, le long de mon corps. Mes poils plaqués sur ma peau, me rendant beaucoup plus lourd, beaucoup plus flasque. Je le sentais, cette sensation désagréable d’avoir un énorme poids sur tout le corps. Le pire, ce n’était pas ce moment-là, mais ce qui venait juste après cet état là. Je préférai ne pas y penser et de toute manière, je n’y pouvais plus rien. Je remarquai que le serpent avait pris position de telle sorte que ce dernier soit au centre de la spirale qu’il formait avec sa queue.
Ssyxlat'h – Eh bien, si je dois être honnête avec vous, c'est mon ami que vous devez remercier.
Son ami ? Mais je ne voyais personne autour de lui. Il était fou ? Il n’avait pas mentionné qu’il avait un ami dans l’eau qui l’attendait ? Pour qui il était parti cherché des abricots un peu plus tôt ? C’est peut-être de cet ami-là qu’il parle. Et bin ! S’il a attendu dans l’eau pendant tout ce temps, c’est qu’il doit vraiment être patient et surtout avoir confiance en son ami serpent. Chose que j’aurai probablement dû faire avec Yaly. Je me devais de prendre exemple sur eux, pour restaurer cette amitié perdue !
Tyover – Mais vous auriez très bien pu l’abandonner quelque part et expliquer à votre ami que vous me l’aviez rendu. Mais je vous remercie quand même tous les deux. Vous et votre ami … heu … je me creusai la tête, essayant de me souvenir de son ami … sirène ? C’est bien ça ?
Ssyxlat'h – Eh bien, si je dois être honnête avec vous, c'est mon ami que vous devez remercier.
Son ami ? Mais je ne voyais personne autour de lui. Il était fou ? Il n’avait pas mentionné qu’il avait un ami dans l’eau qui l’attendait ? Pour qui il était parti cherché des abricots un peu plus tôt ? C’est peut-être de cet ami-là qu’il parle. Et bin ! S’il a attendu dans l’eau pendant tout ce temps, c’est qu’il doit vraiment être patient et surtout avoir confiance en son ami serpent. Chose que j’aurai probablement dû faire avec Yaly. Je me devais de prendre exemple sur eux, pour restaurer cette amitié perdue !
Tyover – Mais vous auriez très bien pu l’abandonner quelque part et expliquer à votre ami que vous me l’aviez rendu. Mais je vous remercie quand même tous les deux. Vous et votre ami … heu … je me creusai la tête, essayant de me souvenir de son ami … sirène ? C’est bien ça ?
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
TYOVER – Mais vous auriez très bien pu l'abandonner quelque part et expliquer à votre ami que vous me l'aviez rendu.
La queue du Naga glissa au sol nerveusement, ondulant sur place ; un signe d'agacement. En effet, Ssyxlat'h se demandait pourquoi ce Tigrain le torturait comme ça avec cette insistance. Voulait-il lui faire regretter son geste ? Il avait pris la peine de se rendre jusqu'au village, d'y chercher le Tigrain – qui n'avait pas été difficile à trouver – et de lui rendre ses possessions comme s'il s'agissait là d'un geste altruiste et désintéressé, et voilà que le Tigrain lui rappelait qu'il aurait très bien pu abandonner les dagues n'importe où et faire croire qu'il les avait rendues à leur propriétaire.
La vérité est que cela n'aurait pas honnête envers Namaï, la seule personne qui méritait, pour Ssyxlat'h, qu'il soit honnête envers elle. Comment Ssyxlat'h aurait-il pu mentir aussi honteusement à Namaï pour quelque chose d'aussi bête ? C'était presque impensable pour lui. Ssyxlat'h était tout dévoué à son ami-amant.
TYOVER – Mais je vous remercie quand même tous les deux. Vous et votre ami... euh... Sirène ? C'est bien ça ?
Feignait-il d'avoir déjà oublié ? Ssyxlat'h se rappelait la réaction que ce Tigrain avait eue quand il avait parlé d'une Sirène, même s'il n'avait pas su en deviner la signification.
SSYXLAT'H – Il me semblait que ça vous avait plus marqué que cela.
Ce fut une manière de lui signifier sa suspicion. Il continua d'onduler légèrement sa queue sur le sol. Puis, comme pour changer de sujet, il demanda :
SSYXLAT'H – Arriverez-vous à suivre mes indications jusqu'aux contrées des Halfelins ?
La queue du Naga glissa au sol nerveusement, ondulant sur place ; un signe d'agacement. En effet, Ssyxlat'h se demandait pourquoi ce Tigrain le torturait comme ça avec cette insistance. Voulait-il lui faire regretter son geste ? Il avait pris la peine de se rendre jusqu'au village, d'y chercher le Tigrain – qui n'avait pas été difficile à trouver – et de lui rendre ses possessions comme s'il s'agissait là d'un geste altruiste et désintéressé, et voilà que le Tigrain lui rappelait qu'il aurait très bien pu abandonner les dagues n'importe où et faire croire qu'il les avait rendues à leur propriétaire.
La vérité est que cela n'aurait pas honnête envers Namaï, la seule personne qui méritait, pour Ssyxlat'h, qu'il soit honnête envers elle. Comment Ssyxlat'h aurait-il pu mentir aussi honteusement à Namaï pour quelque chose d'aussi bête ? C'était presque impensable pour lui. Ssyxlat'h était tout dévoué à son ami-amant.
TYOVER – Mais je vous remercie quand même tous les deux. Vous et votre ami... euh... Sirène ? C'est bien ça ?
Feignait-il d'avoir déjà oublié ? Ssyxlat'h se rappelait la réaction que ce Tigrain avait eue quand il avait parlé d'une Sirène, même s'il n'avait pas su en deviner la signification.
SSYXLAT'H – Il me semblait que ça vous avait plus marqué que cela.
Ce fut une manière de lui signifier sa suspicion. Il continua d'onduler légèrement sa queue sur le sol. Puis, comme pour changer de sujet, il demanda :
SSYXLAT'H – Arriverez-vous à suivre mes indications jusqu'aux contrées des Halfelins ?
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
J'avais prononcé ses mots sans vraiment réfléchir, d'ailleurs le gros serpent me le fit rappeler aussi sec, mais cela a eu au moins le mérite de me faire réagir sur un point! Un poisson géant! Et oui, les sirènes sont une sorte de gros poissons si on peut dire, non? Je ne me souvenais plus pour quelle raison j'avais réussi à oublier ce détail, qui pourtant, était certainement celui dont j'aurai dû me souvenir en premier. Me rappelant qu'un petit poisson avait réussi à m'attirer dans l'eau, créant ainsi ma petite phobie, je ne souhaitais vraiment pas me mettre à dos celui-ci qui devait au moins faire ma taille, si ce n'est plus... Mais pourquoi diable un serpent géant et un poisson géant faisaient-ils routent ensemble? Un duo pour le moins ... étrange. Je me demandais si, il accepterait de me présenter à son ami, non pas pour lui faire du mal ou quoi que ce soit d'autre, mais plutôt pour voir s'il est aussi effrayant que ses congénères aquatiques.
SSYXLAT'H – Arriverez-vous à suivre mes indications jusqu'aux contrées des Halfelins ?
Il n'avait pas l'air de vouloir s'attarder ici avec moi pour changer de sujet aussi radicalement, en même temps je lui faisais perdre son temps et peut-être que le sien était précieux. Donc, pour résumer, je devais suivre cette route jusqu'à arriver à un village de Halfelins et de chez eux, ils m'expliqueront comment me rendre à Telbara. Mais, c'est quoi un "Halfelins" ? C'est là d'où il vient? Non, je ne pense pas. Et puis, la route risquait d'être longue, très longue. Je pense que j'arriverais à me repérer un minimum pour ne pas perdre mon chemin, mais ne sait-on jamais. Il me suffit d'un moment d'inattention pour me perdre en-dehors d'une ville. Franchement, je n'étais pas très à l'aise de prendre la route pour aller jusqu'à la grande ville aux mille et une couleur. Ce n'est pas le fait d'y aller, mais plus le fait de faire le trajet en fait. Si seulement je pouvais me déplacer où je le souhaite en un claquement de doigt, se serait bien plus facile et j'aurai certainement plus de chance d'arriver à destination. Enfin, des avantages à cela, je pourrai en trouver un paquet, mais c'est bien beau de parler de ce téléporter, mais le trajet ne va pas s'effectuer comme ça. Je devais faire un choix et vite.
Tyover - Et bien ... heu ... Si vous m'expliquiez ce qu'est un Halfelin, alors oui, j'arriverai à suivre vos indications. Je me détendis un peu, laissant reposer mes mains dans mes poches. Il vaudrait mieux pour moi que je sache à quoi cela ressemble, sinon je vais passer à côté sans même le savoir ! J'haussais un sourcil, m'imaginant bien en train de traverser le village Halfelin sans m'arrêter. Vous arriveriez à me faire une brève description d'un Halfelin?
SSYXLAT'H – Arriverez-vous à suivre mes indications jusqu'aux contrées des Halfelins ?
Il n'avait pas l'air de vouloir s'attarder ici avec moi pour changer de sujet aussi radicalement, en même temps je lui faisais perdre son temps et peut-être que le sien était précieux. Donc, pour résumer, je devais suivre cette route jusqu'à arriver à un village de Halfelins et de chez eux, ils m'expliqueront comment me rendre à Telbara. Mais, c'est quoi un "Halfelins" ? C'est là d'où il vient? Non, je ne pense pas. Et puis, la route risquait d'être longue, très longue. Je pense que j'arriverais à me repérer un minimum pour ne pas perdre mon chemin, mais ne sait-on jamais. Il me suffit d'un moment d'inattention pour me perdre en-dehors d'une ville. Franchement, je n'étais pas très à l'aise de prendre la route pour aller jusqu'à la grande ville aux mille et une couleur. Ce n'est pas le fait d'y aller, mais plus le fait de faire le trajet en fait. Si seulement je pouvais me déplacer où je le souhaite en un claquement de doigt, se serait bien plus facile et j'aurai certainement plus de chance d'arriver à destination. Enfin, des avantages à cela, je pourrai en trouver un paquet, mais c'est bien beau de parler de ce téléporter, mais le trajet ne va pas s'effectuer comme ça. Je devais faire un choix et vite.
Tyover - Et bien ... heu ... Si vous m'expliquiez ce qu'est un Halfelin, alors oui, j'arriverai à suivre vos indications. Je me détendis un peu, laissant reposer mes mains dans mes poches. Il vaudrait mieux pour moi que je sache à quoi cela ressemble, sinon je vais passer à côté sans même le savoir ! J'haussais un sourcil, m'imaginant bien en train de traverser le village Halfelin sans m'arrêter. Vous arriveriez à me faire une brève description d'un Halfelin?
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
TYOVER – Et bien... euh... Si vous m'expliquez ce qu'est un Halfelin, alors oui, j'arriverai à suivre vos indications.
Ssyxlat'h le regarda d'un air abasourdi. Mais il sortait d'où, ce Tigrain ? Certes, les Tigrains vivaient en solitaires, du moins pour ceux qui n'avaient pas rejoint les villes humaines. Mais ce spécimen semblait né de la dernière pluie. Il déambulait entre les villages du Royaume de Tacomnal en toute insouciance, alors que n'importe quel Humain pouvait essayer de le capturer pour le vendre sur un marché aux esclaves. Les nouvelles d'un Tigrain seul rôdant près des villages, devait déjà avoir fait des échos. Tôt ou tard, des Humains cupides risquaient de partir à sa chasse pour se faire de l'argent sur sa vente. Et en plus, il ne savait même pas ce qu'était un Halfelin. Que savait-il de ce continent, de cette région, au juste ?
TYOVER – Il vaudrait mieux pour moi que je sache à quoi cela ressemble, sinon je vais passer à côté sans même le savoir ! Vous arriveriez à me faire une brève description d'un Halfelin ?
Ssyxlat'h s'était déjà creusé la tête pour essayer de lui expliquer comment se rendre à Telbara alors qu'ils se trouvaient à l'autre bout du continent, et maintenant, il fallait lui expliquer à quoi ressemblait un Halfelin ? A la limite, c'était moins compliqué. Mais enfin, Ssyxlat'h voulait juste passer du temps auprès de Namaï en le regardant déguster des abricots ; il avait assez perdu de temps à discuter avec ce Tigrain et à lui rapporter ses effets personnels !
En parlant de Namaï, qu'est-ce qu'il dirait à Ssyxlat'h de faire, dans cette situation ? Oh, Ssyxlat'h le savait : il l'inciterait à le reconduire à Telbara. Après tout, Ssyxlat'h et Namaï ne faisaient-ils pas que voyager, depuis quelques temps ? Ils s'étaient rendus dans le Nord-Ouest, il allait être temps pour eux de toute façon de quitter cette région et de retourner dans un royaume moins dangereux.
SSYXLAT'H – Vous ne savez vraiment pas ce qu'est un Halfelin ?! Sérieusement ? Que vous n'en ayez jamais vu, je le conçois très bien, mais que vous ne sachiez même pas ce que c'est...
Les Nagas étant généralement curieux de tout, il était naturel pour Ssyxlat'h de connaître au moins toutes les races intelligentes peuplant le continent. Certaines personnes ne savaient pas ce qu'était un Naga, cela pouvait encore s'expliquer par le fait que ce n'était pas un peuple historique du continent, puisqu'originaire des océans. Les Minotaures non plus n'étaient pas originaires d'Orcande, ayant immigré au cours du dernier siècle, mais tout le monde avait fini par savoir ce qu'était un Minotaure. Bientôt, tout le monde saurait ce qu'était un Xolon. Mais les Halfelins, eux, cela faisait des siècles et des siècles qu'ils vivaient en plein cœur du continent ! Comment pouvait-on ne même pas connaître leur existence, ne jamais avoir entendu parler d'eux ?
Pour Ssyxlat'h, cela faisait partie de la culture générale élémentaire.
Ce Tigrain était insouciant, inculte et peu débrouillard. Ssyxlat'h ne lui donnait que très peu de chances de survie s'il entamait un voyage jusqu'à Telbara. La petite voix de Namaï, dans sa tête, avait raison.
SSYXLAT'H – Ecoutez, suivez-moi. Mon ami et moi vous conduirons jusqu'au Royaume de Telbara, puisque nous allions certainement faire ce voyage de toute façon.
Ssyxlat'h le regarda d'un air abasourdi. Mais il sortait d'où, ce Tigrain ? Certes, les Tigrains vivaient en solitaires, du moins pour ceux qui n'avaient pas rejoint les villes humaines. Mais ce spécimen semblait né de la dernière pluie. Il déambulait entre les villages du Royaume de Tacomnal en toute insouciance, alors que n'importe quel Humain pouvait essayer de le capturer pour le vendre sur un marché aux esclaves. Les nouvelles d'un Tigrain seul rôdant près des villages, devait déjà avoir fait des échos. Tôt ou tard, des Humains cupides risquaient de partir à sa chasse pour se faire de l'argent sur sa vente. Et en plus, il ne savait même pas ce qu'était un Halfelin. Que savait-il de ce continent, de cette région, au juste ?
TYOVER – Il vaudrait mieux pour moi que je sache à quoi cela ressemble, sinon je vais passer à côté sans même le savoir ! Vous arriveriez à me faire une brève description d'un Halfelin ?
Ssyxlat'h s'était déjà creusé la tête pour essayer de lui expliquer comment se rendre à Telbara alors qu'ils se trouvaient à l'autre bout du continent, et maintenant, il fallait lui expliquer à quoi ressemblait un Halfelin ? A la limite, c'était moins compliqué. Mais enfin, Ssyxlat'h voulait juste passer du temps auprès de Namaï en le regardant déguster des abricots ; il avait assez perdu de temps à discuter avec ce Tigrain et à lui rapporter ses effets personnels !
En parlant de Namaï, qu'est-ce qu'il dirait à Ssyxlat'h de faire, dans cette situation ? Oh, Ssyxlat'h le savait : il l'inciterait à le reconduire à Telbara. Après tout, Ssyxlat'h et Namaï ne faisaient-ils pas que voyager, depuis quelques temps ? Ils s'étaient rendus dans le Nord-Ouest, il allait être temps pour eux de toute façon de quitter cette région et de retourner dans un royaume moins dangereux.
SSYXLAT'H – Vous ne savez vraiment pas ce qu'est un Halfelin ?! Sérieusement ? Que vous n'en ayez jamais vu, je le conçois très bien, mais que vous ne sachiez même pas ce que c'est...
Les Nagas étant généralement curieux de tout, il était naturel pour Ssyxlat'h de connaître au moins toutes les races intelligentes peuplant le continent. Certaines personnes ne savaient pas ce qu'était un Naga, cela pouvait encore s'expliquer par le fait que ce n'était pas un peuple historique du continent, puisqu'originaire des océans. Les Minotaures non plus n'étaient pas originaires d'Orcande, ayant immigré au cours du dernier siècle, mais tout le monde avait fini par savoir ce qu'était un Minotaure. Bientôt, tout le monde saurait ce qu'était un Xolon. Mais les Halfelins, eux, cela faisait des siècles et des siècles qu'ils vivaient en plein cœur du continent ! Comment pouvait-on ne même pas connaître leur existence, ne jamais avoir entendu parler d'eux ?
Pour Ssyxlat'h, cela faisait partie de la culture générale élémentaire.
Ce Tigrain était insouciant, inculte et peu débrouillard. Ssyxlat'h ne lui donnait que très peu de chances de survie s'il entamait un voyage jusqu'à Telbara. La petite voix de Namaï, dans sa tête, avait raison.
SSYXLAT'H – Ecoutez, suivez-moi. Mon ami et moi vous conduirons jusqu'au Royaume de Telbara, puisque nous allions certainement faire ce voyage de toute façon.
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Aux yeux du grand serpent, j’avais dû heurter quelque chose dans sa tête. Ma réponse l’avait laissé sans voix. J’avais l’impression de passer à côté de quelque chose, mais bon, il allait certainement m’expliquer ce qui le chagrinait, n’est-ce pas ? De toute manière, j’ai tout mon temps ! La rivière, non loin de là, faisait de petits clapotis sur le bord de la rive, il y avait un léger vent et la pluie qui continuait à tomber beaucoup plus calmement que précédemment. J’allais certainement choper un gros rhume avec tout ceci mais bon, ça en valait le coup, non ?
SSYXLAT'H – Vous ne savez vraiment pas ce qu'est un Halfelin ?! Sérieusement ? Que vous n'en ayez jamais vu, je le conçois très bien, mais que vous ne sachiez même pas ce que c'est...
Et bien à ma connaissance, je ne savais pas que de grand serpent pouvait parler, alors peut-être que j’en ai déjà vu des « Halfelins », mais très honnêtement, je ne sais pas à quoi cela ressemble. J’ai passé toute ma jeunesse dans mon petit village avec essentiellement des Tigrains, des Centaures et des Humains et le reste de ma vie, je l’ai passée en tant qu’esclave dans le Nord du continent en compagnie des Hommes-Lézards, mis à part ça, je n’ai jamais entendu parler ni même entendu de rumeur à propos de Halfelins. Si ça se trouve, il y a bien d’autres choses que je ne connais pas sur le continent, c’est d’ailleurs pour cette raison également que je suis parti à sa découverte. Bon j’avoue qu’il n’y avait pas que la découverte qui m’intéressait dans tout ça, mais aussi un peu l’argent. Beaucoup l’argent. On ne se refait pas, si ?
SSYXLAT'H – Ecoutez, suivez-moi. Mon ami et moi vous conduirons jusqu'au Royaume de Telbara, puisque nous allions certainement faire ce voyage de toute façon.
Sérieusement ? Ils seraient près à m’accompagner jusqu’à Telbara ? Quel genre de personne ferait confiance à un inconnu comme moi qui, en plus de ça, est en possession d’arme ? Bon, j’imagine qu’ils sont également armés, ne serait-ce que pour se défendre. Et puis de toute manière, il n’est pas question de se battre, alors je ne vois même pas pourquoi je pense à cela. En tout cas, il était vraiment très généreux avec moi. Très gentil, amical et serviable. Ce gros serpent m’avais remis mes biens et me proposait maintenant de m’emmener jusqu’à destination. Je n’allais surtout pas manquer cette occasion en or ! Mais je serai bien curieux de savoir pour qu’elle raison il m’aide temps ?
Tyover –Vous êtes sérieux ?! Mes yeux s’agrandirent anormalement, totalement concentré sur mon interlocuteur. Vous seriez prêt à m’accompagner jusqu’à Telbara ?
Plus gentil qu’eux, tu meurs. Très franchement, je ne savais pas trop quoi penser. J’étais juste content que l’on m’aide à trouver
Telbara. Voir du pays me ferait le plus grand bien, j’imagine… Mais je n’avais pas encore pensé à les remercier ! Qu’est-ce que j’attendais ?
Tyover – Si vous voulez bien de moi durant ce voyage, je ferais mon possible pour vous aider ! Je vous remercie infiniment. J’accompagnais tout cela d’un magnifique sourire qui se perdit derrière ma tête. Il n’y avait pas d’autre définition du mot « heureux ». Je n’ai pas trop le sens de l’orientation en dehors d’une ville, j’aurai eu du mal à atteindre le royaume sans votre aide, même avec tout un tas d’indication. Et ne sachant pas lire, j’aurai eu encore plus de mal à m’orienter avec les indications présentes sur les routes.
C’est vrai ça. Les gens du monde entier ont pensé à poser des panneaux sur les routes, mais ils n’ont pensé qu’à eux-mêmes, à eux qui savent lire et écrire, alors que la majorité de la population ne sait ni lire, ni écrire. Peut-être qu’en apprenant à lire et écrire, j’arriverai à m’orienter … et encore ce n’est pas gagné.
Tyover – Et heu … quand-est ce qu’on part ?
SSYXLAT'H – Vous ne savez vraiment pas ce qu'est un Halfelin ?! Sérieusement ? Que vous n'en ayez jamais vu, je le conçois très bien, mais que vous ne sachiez même pas ce que c'est...
Et bien à ma connaissance, je ne savais pas que de grand serpent pouvait parler, alors peut-être que j’en ai déjà vu des « Halfelins », mais très honnêtement, je ne sais pas à quoi cela ressemble. J’ai passé toute ma jeunesse dans mon petit village avec essentiellement des Tigrains, des Centaures et des Humains et le reste de ma vie, je l’ai passée en tant qu’esclave dans le Nord du continent en compagnie des Hommes-Lézards, mis à part ça, je n’ai jamais entendu parler ni même entendu de rumeur à propos de Halfelins. Si ça se trouve, il y a bien d’autres choses que je ne connais pas sur le continent, c’est d’ailleurs pour cette raison également que je suis parti à sa découverte. Bon j’avoue qu’il n’y avait pas que la découverte qui m’intéressait dans tout ça, mais aussi un peu l’argent. Beaucoup l’argent. On ne se refait pas, si ?
SSYXLAT'H – Ecoutez, suivez-moi. Mon ami et moi vous conduirons jusqu'au Royaume de Telbara, puisque nous allions certainement faire ce voyage de toute façon.
Sérieusement ? Ils seraient près à m’accompagner jusqu’à Telbara ? Quel genre de personne ferait confiance à un inconnu comme moi qui, en plus de ça, est en possession d’arme ? Bon, j’imagine qu’ils sont également armés, ne serait-ce que pour se défendre. Et puis de toute manière, il n’est pas question de se battre, alors je ne vois même pas pourquoi je pense à cela. En tout cas, il était vraiment très généreux avec moi. Très gentil, amical et serviable. Ce gros serpent m’avais remis mes biens et me proposait maintenant de m’emmener jusqu’à destination. Je n’allais surtout pas manquer cette occasion en or ! Mais je serai bien curieux de savoir pour qu’elle raison il m’aide temps ?
Tyover –Vous êtes sérieux ?! Mes yeux s’agrandirent anormalement, totalement concentré sur mon interlocuteur. Vous seriez prêt à m’accompagner jusqu’à Telbara ?
Plus gentil qu’eux, tu meurs. Très franchement, je ne savais pas trop quoi penser. J’étais juste content que l’on m’aide à trouver
Telbara. Voir du pays me ferait le plus grand bien, j’imagine… Mais je n’avais pas encore pensé à les remercier ! Qu’est-ce que j’attendais ?
Tyover – Si vous voulez bien de moi durant ce voyage, je ferais mon possible pour vous aider ! Je vous remercie infiniment. J’accompagnais tout cela d’un magnifique sourire qui se perdit derrière ma tête. Il n’y avait pas d’autre définition du mot « heureux ». Je n’ai pas trop le sens de l’orientation en dehors d’une ville, j’aurai eu du mal à atteindre le royaume sans votre aide, même avec tout un tas d’indication. Et ne sachant pas lire, j’aurai eu encore plus de mal à m’orienter avec les indications présentes sur les routes.
C’est vrai ça. Les gens du monde entier ont pensé à poser des panneaux sur les routes, mais ils n’ont pensé qu’à eux-mêmes, à eux qui savent lire et écrire, alors que la majorité de la population ne sait ni lire, ni écrire. Peut-être qu’en apprenant à lire et écrire, j’arriverai à m’orienter … et encore ce n’est pas gagné.
Tyover – Et heu … quand-est ce qu’on part ?
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Le Tigrain écarquilla les yeux à la proposition de Ssyxlat'h. En fait, en s'entendant lui-même, Ssyxlat'h aurait lui aussi écarquillé les yeux ; se connaissant, il n'aurait jamais proposé à un inconnu de rester avec lui jusqu'au Royaume de Telbara quand bien même il avait prévu de voyager jusque là-bas. C'était impressionnant à quel point Namaï avait de plus en plus d'influence sur son cœur. Et ce n'était pas une mauvaise influence. Ssyxlat'h ne sut expliquer pourquoi, mais il se sentait, quelque part, assez fier d'écouter la voix de Namaï. Comme si inconsciemment il savait que son ami Sirène ferait de lui une meilleure personne. Et puis l'amour a ses raisons que la raison ignore...
Quoi, attendez, on parle d'amour ?...
TYOVER – Vous êtes sérieux ?! Vous seriez prêt à m'accompagner jusqu'à Telbara ?
Ssyxlat'h niait l'évidence : il était profondément amoureux de Namaï alors qu'il se passait non seulement hétérosexuel mais aussi incapable d'éprouver des sentiments pour autre chose que quelqu'un de sa propre race. Namaï, c'était comme un amour qu'il s'interdisait. Et ce Tigrain, en parlant, lui évita d'avoir à y penser.
SSYXLAT'H – Je ne le propose qu'une fois. Hésitez et je change d'avis.
On ne se refait pas après tout. Ce n'est pas parce qu'il écoutait ce que lui aurait dit Namaï, qu'il ne pouvait pas rester lui-même. Ssyxlat'h n'était pas un bon samaritain, et ne faisait jamais rien par désintérêt et par pure bonté d'âme. S'il faisait une exception, il fallait la saisir au bond et ne pas le lui faire regretter. A ce Tigrain de le comprendre maintenant. En tout cas, ce dernier se remit de sa stupeur et afficha un sourire large jusqu'aux oreilles.
TYOVER – Si vous voulez bien de moi durant ce voyage, je ferai mon possible pour vous aider ! Je vous remercie infiniment. Je n'ai pas trop le sens de l'orientation en dehors d'une ville, j'aurais eu du mal à atteindre le royaume sans votre aide, même avec tout un tas d'indications. Et ne sachant pas lire, j'aurais eu encore plus de mal à m'orienter avec les indications présentes sur les routes.
Et il en rajoutait une couche. Ca va, c'est bon, on le sait qu'il est neuneu ! Ssyxlat'h soupira intérieurement. Passe encore le fait qu'il ne savait pas lire, Ssyxlat'h ne pouvait pas le lui reprocher, même les Humains étaient très minoritaires à savoir lire. Pour un Naga, un peuple ne pouvait pas tenir debout sans une culture solide, et l'alphabétisation était un pilier. Mais les peuples terrestres avaient une ordre philosophie, il fallait croire.
TYOVER – Et heu... quand est-ce qu'on part ?
SSYXLAT'H – Maintenant.
répondit-il sèchement. Il commença à ramper en direction du ruisseau où l'attendait Namaï, mais garda un œil sur le Tigrain, et le pressa même de se mettre à son niveau :
SSYXLAT'H – Ne reste pas derrière moi.
Quoi, attendez, on parle d'amour ?...
TYOVER – Vous êtes sérieux ?! Vous seriez prêt à m'accompagner jusqu'à Telbara ?
Ssyxlat'h niait l'évidence : il était profondément amoureux de Namaï alors qu'il se passait non seulement hétérosexuel mais aussi incapable d'éprouver des sentiments pour autre chose que quelqu'un de sa propre race. Namaï, c'était comme un amour qu'il s'interdisait. Et ce Tigrain, en parlant, lui évita d'avoir à y penser.
SSYXLAT'H – Je ne le propose qu'une fois. Hésitez et je change d'avis.
On ne se refait pas après tout. Ce n'est pas parce qu'il écoutait ce que lui aurait dit Namaï, qu'il ne pouvait pas rester lui-même. Ssyxlat'h n'était pas un bon samaritain, et ne faisait jamais rien par désintérêt et par pure bonté d'âme. S'il faisait une exception, il fallait la saisir au bond et ne pas le lui faire regretter. A ce Tigrain de le comprendre maintenant. En tout cas, ce dernier se remit de sa stupeur et afficha un sourire large jusqu'aux oreilles.
TYOVER – Si vous voulez bien de moi durant ce voyage, je ferai mon possible pour vous aider ! Je vous remercie infiniment. Je n'ai pas trop le sens de l'orientation en dehors d'une ville, j'aurais eu du mal à atteindre le royaume sans votre aide, même avec tout un tas d'indications. Et ne sachant pas lire, j'aurais eu encore plus de mal à m'orienter avec les indications présentes sur les routes.
Et il en rajoutait une couche. Ca va, c'est bon, on le sait qu'il est neuneu ! Ssyxlat'h soupira intérieurement. Passe encore le fait qu'il ne savait pas lire, Ssyxlat'h ne pouvait pas le lui reprocher, même les Humains étaient très minoritaires à savoir lire. Pour un Naga, un peuple ne pouvait pas tenir debout sans une culture solide, et l'alphabétisation était un pilier. Mais les peuples terrestres avaient une ordre philosophie, il fallait croire.
TYOVER – Et heu... quand est-ce qu'on part ?
SSYXLAT'H – Maintenant.
répondit-il sèchement. Il commença à ramper en direction du ruisseau où l'attendait Namaï, mais garda un œil sur le Tigrain, et le pressa même de se mettre à son niveau :
SSYXLAT'H – Ne reste pas derrière moi.
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
SSYXLAT'H – Maintenant.
Toute suite, là, maintenant ? Heu … comment dire … je suis pris de court ! Je m’attendais à une réponse du genre « Je vous donne rendez-vous demain matin, aux aurores ! ». Mais d’un autre côté, je me disais que plus tôt sera le mieux ! Plus vite je serai arrivé à Telbara et mieux je me porterai ! Par contre, la façon dont il m’avait répondu me laissait penser qu’il ne faisait pas cela de gaieté de cœur. Mais peu m’importait son comportement à mon égard, il m’avait proposé de me guider jusqu’à Telbara et peu importe ce qu’il pouvait se passer ou ce que je rencontrerai comme obstacle, je ne ferai pas demi-tour !
Le gros serpent se retourna comme s’il faisait dos à un mur, m’ignorant totalement. Je sentais déjà comme une légère tension entre nous … Il se dirigea vers l’abricotier de tout à l’heure, ou plutôt vers le ruisseau qui se trouvait juste derrière. Pendant un instant, je m’étais posé la question, mais il est vrai que son ami était une sorte de gros poissons, il est donc normal qu’il se trouve dans l’eau. Et j’imagine que j’avais bien fait de m’abstenir de poser la question, le reptilien aurait été agacé de m’entendre. Je devais faire preuve d’un peu plus d’attention à son sujet ainsi qu’à propos de son ami, sinon il risquerait de changer d’avis à propos de notre voyage. Ce serait bien fâcheux… D’ailleurs, celui-ci se retourna me faisant signe de le rejoindre. En fait, j’étais resté immobile, m’attendant à ce qu’il revienne après avoir parlé à son compagnon, mais visiblement il y avait eu un malentendu et il commença à s’impatienter.
SSYXLAT'H – Ne reste pas derrière moi.
Tyover – J’arrive de suite !
Je m’empressai de le rejoindre au bord de l’eau, ayant à la fois hâte et peur de rencontrer la sirène qui l’accompagnait. D’horrible souvenir refaisait surface. J’avais déjà beaucoup moins envie de rencontrer son amie. J’essayais de me sortir de la tête toutes les affreuses choses que j’avais pu entendre à leurs sujets. Ce n’était pas bon ! Il fallait que je fasse bonne impression ! Non ! Je DEVAIS faire bonne impression. Ce serait un plus pour le voyage vers Telbara ! Et puis cela ne me coutera rien en plus.
Tyover – Votre amie est-elle dans les parages ?
Toute suite, là, maintenant ? Heu … comment dire … je suis pris de court ! Je m’attendais à une réponse du genre « Je vous donne rendez-vous demain matin, aux aurores ! ». Mais d’un autre côté, je me disais que plus tôt sera le mieux ! Plus vite je serai arrivé à Telbara et mieux je me porterai ! Par contre, la façon dont il m’avait répondu me laissait penser qu’il ne faisait pas cela de gaieté de cœur. Mais peu m’importait son comportement à mon égard, il m’avait proposé de me guider jusqu’à Telbara et peu importe ce qu’il pouvait se passer ou ce que je rencontrerai comme obstacle, je ne ferai pas demi-tour !
Le gros serpent se retourna comme s’il faisait dos à un mur, m’ignorant totalement. Je sentais déjà comme une légère tension entre nous … Il se dirigea vers l’abricotier de tout à l’heure, ou plutôt vers le ruisseau qui se trouvait juste derrière. Pendant un instant, je m’étais posé la question, mais il est vrai que son ami était une sorte de gros poissons, il est donc normal qu’il se trouve dans l’eau. Et j’imagine que j’avais bien fait de m’abstenir de poser la question, le reptilien aurait été agacé de m’entendre. Je devais faire preuve d’un peu plus d’attention à son sujet ainsi qu’à propos de son ami, sinon il risquerait de changer d’avis à propos de notre voyage. Ce serait bien fâcheux… D’ailleurs, celui-ci se retourna me faisant signe de le rejoindre. En fait, j’étais resté immobile, m’attendant à ce qu’il revienne après avoir parlé à son compagnon, mais visiblement il y avait eu un malentendu et il commença à s’impatienter.
SSYXLAT'H – Ne reste pas derrière moi.
Tyover – J’arrive de suite !
Je m’empressai de le rejoindre au bord de l’eau, ayant à la fois hâte et peur de rencontrer la sirène qui l’accompagnait. D’horrible souvenir refaisait surface. J’avais déjà beaucoup moins envie de rencontrer son amie. J’essayais de me sortir de la tête toutes les affreuses choses que j’avais pu entendre à leurs sujets. Ce n’était pas bon ! Il fallait que je fasse bonne impression ! Non ! Je DEVAIS faire bonne impression. Ce serait un plus pour le voyage vers Telbara ! Et puis cela ne me coutera rien en plus.
Tyover – Votre amie est-elle dans les parages ?
Dernière édition par Tyover le Mar 2 Mai 2017 - 12:59, édité 1 fois
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Sur cet ordre, le Tigrain trottina jusqu'à Ssyxlat'h, puis se mit à marcher juste à côté de lui. Certes, ce mâle avait l'air neuneu et Ssyxlat'h ne l'imaginait pas un instant lui lancer une dague dans le dos, d'autant qu'il n'aurait absolument aucune raison de faire ça ; seulement, par réflexe, Ssyxat'h ne laissait pas d'inconnu dans son dos. Même si, comme tout Naga, il pouvait sentir un humanoïde l'approcher par derrière, ce Tigrain possédait des armes pouvant être utilisées à distance, et puis il existait bien des magiciens, et leurs prédispositions n'étaient pas écrites sur leur front.
Ssyxlat'h rampa donc, à faible allure, avec le Tigrain juste à côté de lui, en direction du ruisseau, tout en anticipant dans sa tête la réaction de Namaï. Oh, connaissant la Sirène, il serait certainement content de faire connaissance avec une nouvelle personne. Namaï aurait peut-être la curiosité de demander à Ssyxlat'h pourquoi il revenait avec ce Tigrain, et il suffirait de lui expliquer la vérité. Il n'y avait donc pas à s'en faire pour ça.
TYOVER – Votre amie est-elle dans les parages ?
SSYXLAT'H – “Il”. Et oui, il m'attend.
Ssyxlat'h n'allait pas non plus révéler la position exacte de Namaï. Ce Tigrain voulait le suivre ? Alors il verrait bien. S'il était si impatient que ça, tant pis pour lui, de toute façon Ssyxlat'h et Namaï étaient sa seule solution. En y réfléchissant, Ssyxlat'h espéra que ce mâle sache nager, ça leur permettrait d'aller plus vite, car s'il devait marcher le long du cours d'eau pendant que le Naga et la Sirène nageraient, il les ralentirait.
En une poignée de minutes, Ssyxlat'h atteignit le ruisseau avec le Tigrain, et Namaï fut tout de suite visible. Il était allongé au bord de l'eau, sa belle queue de poisson en grande partie émergée, étalée sur des cailloux. Il fixait un point sur le ruisseau, et Ssyxlat'h devina au bout de quelques secondes qu'il observait simplement des têtards. La Sirène avait des écailles magnifiques d'une couleur vert clair majoritaire alliée à du cyan, et aussi un petit peu de jaune par endroits, dont les bords de sa nageoire caudale. Elle se dressa sur ses deux bras en entendant son ami revenir, et son regard se posa aussitôt sur l'inconnu. Ssyxlat'h vit qu'il ne restait qu'un seul des abricots qu'il avait apporté à son amant... ami, et sourit. Il s'avança jusqu'à n'être plus qu'à un mètre de lui, et désigna le Tigrain du visage.
SSYXLAT'H – J'ai proposé à cette personne de nous suivre jusqu'au Royaume de Telbara.
Namaï sourit poliment au Tigrain, puis se tira au sol pour se rapprocher de Ssyxlat'h et l'enlacer tendrement. Le Naga se raidit, ne voulant pas montrer leur affection devant l'inconnu, mais la belle Sirène le fit fondre. Il aida Namaï à se soulever à sa hauteur en passant ses bras sous ses aisselles. Seule une petite partie du bout de la queue de la Sirène touchait encore le sol. Namaï salua l'inconnu :
NAMAI – Bonjour ! Mon nom est Namaï, enchanté ! Et vous, vous êtes... ?
Ssyxlat'h réalisa qu'il n'avait même pas demandé à l'inconnu son nom, tellement il avait pensé que cela n'aurait eu aucune importance. Voulant récupérer l'usage de ses bras, il redéposa tendrement son ami au sol, non sans passer un instant sa langue dans les cheveux de soie de la Sirène, pour se remplir les poumons de son odeur.
Ssyxlat'h rampa donc, à faible allure, avec le Tigrain juste à côté de lui, en direction du ruisseau, tout en anticipant dans sa tête la réaction de Namaï. Oh, connaissant la Sirène, il serait certainement content de faire connaissance avec une nouvelle personne. Namaï aurait peut-être la curiosité de demander à Ssyxlat'h pourquoi il revenait avec ce Tigrain, et il suffirait de lui expliquer la vérité. Il n'y avait donc pas à s'en faire pour ça.
TYOVER – Votre amie est-elle dans les parages ?
SSYXLAT'H – “Il”. Et oui, il m'attend.
Ssyxlat'h n'allait pas non plus révéler la position exacte de Namaï. Ce Tigrain voulait le suivre ? Alors il verrait bien. S'il était si impatient que ça, tant pis pour lui, de toute façon Ssyxlat'h et Namaï étaient sa seule solution. En y réfléchissant, Ssyxlat'h espéra que ce mâle sache nager, ça leur permettrait d'aller plus vite, car s'il devait marcher le long du cours d'eau pendant que le Naga et la Sirène nageraient, il les ralentirait.
En une poignée de minutes, Ssyxlat'h atteignit le ruisseau avec le Tigrain, et Namaï fut tout de suite visible. Il était allongé au bord de l'eau, sa belle queue de poisson en grande partie émergée, étalée sur des cailloux. Il fixait un point sur le ruisseau, et Ssyxlat'h devina au bout de quelques secondes qu'il observait simplement des têtards. La Sirène avait des écailles magnifiques d'une couleur vert clair majoritaire alliée à du cyan, et aussi un petit peu de jaune par endroits, dont les bords de sa nageoire caudale. Elle se dressa sur ses deux bras en entendant son ami revenir, et son regard se posa aussitôt sur l'inconnu. Ssyxlat'h vit qu'il ne restait qu'un seul des abricots qu'il avait apporté à son amant... ami, et sourit. Il s'avança jusqu'à n'être plus qu'à un mètre de lui, et désigna le Tigrain du visage.
SSYXLAT'H – J'ai proposé à cette personne de nous suivre jusqu'au Royaume de Telbara.
Namaï sourit poliment au Tigrain, puis se tira au sol pour se rapprocher de Ssyxlat'h et l'enlacer tendrement. Le Naga se raidit, ne voulant pas montrer leur affection devant l'inconnu, mais la belle Sirène le fit fondre. Il aida Namaï à se soulever à sa hauteur en passant ses bras sous ses aisselles. Seule une petite partie du bout de la queue de la Sirène touchait encore le sol. Namaï salua l'inconnu :
NAMAI – Bonjour ! Mon nom est Namaï, enchanté ! Et vous, vous êtes... ?
Ssyxlat'h réalisa qu'il n'avait même pas demandé à l'inconnu son nom, tellement il avait pensé que cela n'aurait eu aucune importance. Voulant récupérer l'usage de ses bras, il redéposa tendrement son ami au sol, non sans passer un instant sa langue dans les cheveux de soie de la Sirène, pour se remplir les poumons de son odeur.
Ssyxlat'h- Champion
- Race : Naga
Re: La poule mouillée { Ssyxlat'h - Tyover }
Ma question avait l’air de déranger le gros Serpent, son visage s’était crispé, enfin … avec une tête de reptiles, ce n’est pas évident de discerner ce genre de détail, mais j’avais eu cette sensation. Il m’apprit par la suite qu’il ne s’agissait pas d’une sirène au féminin, mais plutôt d’un mal. Il s’arrêta là pour les explications, ne voulant pas en dire davantage à son sujet, de toute manières, c’était lui que nous allions rencontrer alors … Nous continuions à avancer vers le ruisseau petit à petit, jusqu’à pouvoir apercevoir cette étrange forme aux premiers abords humaines, mais que l’odeur du poisson recouvrait. Il s’agissait donc là d’une sirène ? Un buste tout ce qui a de plus Humain se terminant par une queue de poisson agrémenté d’écaille coloré dans des couleurs vives et claires le rendant presque inévitable et magnifique à contempler. Je n’arrivais pas à détourner les yeux, à la fois surpris et choqué, je ne savais pas trop comment réagir, si je devais avoir peur ou bien au contraire sympathiser. La magnifique créature se reposait au bord de l’eau, étalant sa magnificence sur les rocher le long de la rive. Elle ne semblait pas nous avoir tout de suite remarqués, mais une fois à porté d’ouïe, il se retourna et se dressa à bout de bras sur le bord du ruisseau. Celui-ci me dévisagea rapidement, surpris de me voir. Il ne devait pas s’attendre à retrouver son ami accompagné d’un étranger, cela pouvait se comprendre.
SSYXLAT'H – J'ai proposé à cette personne de nous suivre jusqu'au Royaume de Telbara.
L’écailleux évita de parler de nos petites péripéties avant qu’il ne me propose de le suivre, mais au fond, je l’en remerciais, évitant ainsi de passer pour un individu stupide et ignare. Il valait mieux que je fasse bonne impression, sinon il pourrait bien me manger tout cru, chose que je n’avais pas vraiment envie qu’il fasse. Son odeur était particulièrement forte. Non pas que je ne l’appréciais pas, au contraire, j’aime bien le poisson, mais seulement frit, avec cette petite odeur de grillé parfumant mes narines. Mais son odeur particulière dégageait une certaine prestance, une certaine attirance, je ne saurai quoi dire. Quelque chose qui me permettait de ne pas être dégouté du parfum étrange dont il était imprégné comme ses congénères entièrement amphibiens. Celui-ci me sourit et s’approcha de son ami avant de se cramponner à lui et de l’enlacer afin se mettre à la même taille que nous. Le serpent l’aida à se relever tout doucement, bras dessus, bras dessous, puis la sirène se présenta poliment, dune voix ensorceleuse.
Tyover – Je … heu je me prénomme Tyover et je … enchanté de même et je vous accompagnerais dans ce voyage. M-Merci !
Je me sentais ultra gêné après l’avoir entendu me parler. Je n’en revenais toujours pas ! Converser avec une sirène, si Yaly était là pour voir ça, elle n’en reviendrait pas ! D’ailleurs, j’avais moi-même du mal à le réaliser. Mais je préférai garder un œil sur lui, on n’est jamais trop prudent ! Après les présentations, le reptilien redéposa son compagnon au sol. En y repensant, je ne connaissais toujours pas son nom. En même temps, quel étrange duo, un serpent géant qui parle copain avec une sirène mal. Bah ! J’en verrai bien d’autres des surprises, non ?
Tyover – Nous ne nous étions pas encore présenté l’un l’autre il me semble, non ?
SSYXLAT'H – J'ai proposé à cette personne de nous suivre jusqu'au Royaume de Telbara.
L’écailleux évita de parler de nos petites péripéties avant qu’il ne me propose de le suivre, mais au fond, je l’en remerciais, évitant ainsi de passer pour un individu stupide et ignare. Il valait mieux que je fasse bonne impression, sinon il pourrait bien me manger tout cru, chose que je n’avais pas vraiment envie qu’il fasse. Son odeur était particulièrement forte. Non pas que je ne l’appréciais pas, au contraire, j’aime bien le poisson, mais seulement frit, avec cette petite odeur de grillé parfumant mes narines. Mais son odeur particulière dégageait une certaine prestance, une certaine attirance, je ne saurai quoi dire. Quelque chose qui me permettait de ne pas être dégouté du parfum étrange dont il était imprégné comme ses congénères entièrement amphibiens. Celui-ci me sourit et s’approcha de son ami avant de se cramponner à lui et de l’enlacer afin se mettre à la même taille que nous. Le serpent l’aida à se relever tout doucement, bras dessus, bras dessous, puis la sirène se présenta poliment, dune voix ensorceleuse.
Tyover – Je … heu je me prénomme Tyover et je … enchanté de même et je vous accompagnerais dans ce voyage. M-Merci !
Je me sentais ultra gêné après l’avoir entendu me parler. Je n’en revenais toujours pas ! Converser avec une sirène, si Yaly était là pour voir ça, elle n’en reviendrait pas ! D’ailleurs, j’avais moi-même du mal à le réaliser. Mais je préférai garder un œil sur lui, on n’est jamais trop prudent ! Après les présentations, le reptilien redéposa son compagnon au sol. En y repensant, je ne connaissais toujours pas son nom. En même temps, quel étrange duo, un serpent géant qui parle copain avec une sirène mal. Bah ! J’en verrai bien d’autres des surprises, non ?
Tyover – Nous ne nous étions pas encore présenté l’un l’autre il me semble, non ?
Tyover- Bon
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