Le fauve, le cheval et l'homme
3 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
C'était sur cette métamorphose, en fait, que Cyldarine ne voulait pas qu'on lui pose des questions. Pourtant, Icahadeï n'avait pas tant de questions sur ce sujet que sur celui de son lien avec cette forêt. Elle avait dit qu'il se trouvait dans cette forêt quelque chose qui l'intéressait au point de lui tenir à cœur. Voilà ce qu'Icahadeï avait envie de savoir. Quelle question plus intéressante pouvait-il poser sur cette capacité de métamorphose en tigre blanc ? Au contraire, ceci allait de pair avec cette attitude quelque peu sauvage : une Demi-Elfe vivant seule dans une forêt, épiant deux intrus, sauvant la vie d'un ganve... Cela ressemblait à l'attitude que l'on pouvait imaginer d'un druide. Quoi de mieux pour se sentir proche de la Nature, et plus particulièrement des animaux, que d'avoir la capacité de se métamorphoser en animal. Quoiqu'un tigre blanc, dans une forêt... Il y avait une incohérence entre l'animal et l'habitat.
Cela fut beaucoup plus facile pour le Centaure de suivre le rythme du tigre, que pour l'Humain. Normal. Sorlac se plaignit, s'essoufflant en pressant le pas dans une forêt sauvage où ses jambes ne pouvaient se mouvoir en toute aise. Il demanda à Cyldarine de quitter sa forme animale. Le tigre émit un petit grognement puis reprit la marche. Cela signifiait un “non”. Icahadeï regarda Sorlac avec compassion, et fut prêt à l'aider, mais il remarqua que le tigre avançait moins vite. Il n'y eut plus besoin d'aider l'Humain. Tant mieux.
Ils arrivèrent au pied d'un vieux chêne au tronc épais et aux racines importantes. La terre avait été creusée, les racines formant le toit d'un abri rendu discret par les buissons juste devant. Un abri un peu petit pour un Centaure, mais Cyldarine et Sorlac pourraient tous deux s'y loger et y dormir. Cyldarine quitta sa forme animale pour présenter le lieu :
CYLDARINE – Voilà, nous y sommes. Ici, on est en sécurité, on est bien couverts des prédateurs et il y a un petit ruisseau à deux pas. Par contre, il n'y a rien à manger... Ce lieu est resté abandonné trop longtemps pour qu'il y ait des restes. Mais si vous voulez manger quelque chose de consistant, je pense que l'on peut trouver facilement autour d'ici.
Icahadeï observa les alentours, ses semi-naseaux bien écartés, reniflant l'air ambiant. Aucune odeur inquiétante. Aucun bruit inquiétant. Un ruisseau proche. De la végétation abondante. De multiples sources de nourriture possible. Un abri pour un Humain et une Demi-Elfe. Parfait.
ICAHADEI – Je peux me charger de cueillir des baies. Sauriez-vous m'indiquer ou en trouver, Cyldarine ?
Quand il était enfant, Icahadeï partait souvent à la cueillette, laissant la chasse à ses frères. Une simple préférence qui ne relevait d'aucune idéologie.
Cela fut beaucoup plus facile pour le Centaure de suivre le rythme du tigre, que pour l'Humain. Normal. Sorlac se plaignit, s'essoufflant en pressant le pas dans une forêt sauvage où ses jambes ne pouvaient se mouvoir en toute aise. Il demanda à Cyldarine de quitter sa forme animale. Le tigre émit un petit grognement puis reprit la marche. Cela signifiait un “non”. Icahadeï regarda Sorlac avec compassion, et fut prêt à l'aider, mais il remarqua que le tigre avançait moins vite. Il n'y eut plus besoin d'aider l'Humain. Tant mieux.
Ils arrivèrent au pied d'un vieux chêne au tronc épais et aux racines importantes. La terre avait été creusée, les racines formant le toit d'un abri rendu discret par les buissons juste devant. Un abri un peu petit pour un Centaure, mais Cyldarine et Sorlac pourraient tous deux s'y loger et y dormir. Cyldarine quitta sa forme animale pour présenter le lieu :
CYLDARINE – Voilà, nous y sommes. Ici, on est en sécurité, on est bien couverts des prédateurs et il y a un petit ruisseau à deux pas. Par contre, il n'y a rien à manger... Ce lieu est resté abandonné trop longtemps pour qu'il y ait des restes. Mais si vous voulez manger quelque chose de consistant, je pense que l'on peut trouver facilement autour d'ici.
Icahadeï observa les alentours, ses semi-naseaux bien écartés, reniflant l'air ambiant. Aucune odeur inquiétante. Aucun bruit inquiétant. Un ruisseau proche. De la végétation abondante. De multiples sources de nourriture possible. Un abri pour un Humain et une Demi-Elfe. Parfait.
ICAHADEI – Je peux me charger de cueillir des baies. Sauriez-vous m'indiquer ou en trouver, Cyldarine ?
Quand il était enfant, Icahadeï partait souvent à la cueillette, laissant la chasse à ses frères. Une simple préférence qui ne relevait d'aucune idéologie.
Icahadeï- Champion
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Ma demande à cette demi-Elfe avait été un échec total qui eue pour seule réponse un grognement de mécontentement. Mais elle ralentit tout de même la cadence pour me laisser le temps de respirer. J’avais vraiment du mal à avancer dans cette forêt et surtout, nous étions certainement passés à côté d’indice pour ma quête initiale qui est de dégoter un trésor, ou plutôt un pouvoir ancien et puissant. Mais je laissais de côté cette mission pour le moment. Si Cyldarine rejoint notre groupe, même un bref instant, je suis persuadé qu’elle arriverait à s’orienter sans souci et rapidement, ce qui réduirait la durée de l’expédition ainsi que sa dangerosité.
Nous nous étions arrêté dans une partie de la forêt assez sombre, nous devions être au cœur même de la forêt, je suppose. Je m’adossais à un arbre pour récupérer mon souffle, haletant férocement. La sang mêlée nous présenta son petit abri. Le sol s’était creusé naturellement sous un arbre offrant un abri sûr. Des buissons assez broussailleux dissimulaient la petite cabane qui passait inaperçue. Pour un coin tranquille, nous allions certainement passer la nuit sans être gênée par une quelconque créature. Il n’y avait plus qu’à trouver à manger. En plus de la sécurité qu’offrait notre hutte, tout ce dont nous avions besoin se trouvait à portée de main : Eau, nourriture. Et puis, pour un herboriste dans l’âme comme moi, tout son bonheur se trouve dans la forêt ! Avec l’eau de la rivière et quelques plantes, je pouvais leur faire un petit bouillon accompagné de quelques champignons. J’en ai souvent fait près de chez moi, mais ici la qualité des produits est sans doute incontestablement meilleur que chez moi. Je préférai leur demander leur avis avant de me mettre à chercher.
Sorlac Symons – Je peux vous préparer un petit bouillon à base de plante et de champignon si vous voulez ? Le temps de récupérer quelques ingrédients et d’allumer un petit feu et ce sera fait. Je posais mes affaires dans l’abri et en ressortit 5 coupoles en bois et une petite casserole en terre cuite. J’ai ce qu’il faut pour en faire sur moi. J’ai l’habitude d’en faire qu’en je suis seul en forêt. Qu’en pensez-vous ? Agrémenté de quelques baies, je suis sûr de rendre sans défense votre palais.
Ce n’est qu’après avoir dit cela que je songeai au feu. Un feu en pleine forêt … il faut vraiment être idiot pour dire ce genre de choses, mais l’abri pouvait servir de pare-feux isolé par de la terre, il ne pourrait se propager. Il suffirait juste de placer le feu contre la paroi et de nous mettre dos au buisson pour ne pas qu’ils s’enflamment à cause d’une étincelle furtive.
Sorlac Symons – Nous pourrions installer le feu ici, je désignais l’endroit précis auquel je pensais dans la hutte, il ne dérangera pas la nature autour de nous et ne ce sera que peu visible aux alentours grâce au feuillage des buissons.
Nous nous étions arrêté dans une partie de la forêt assez sombre, nous devions être au cœur même de la forêt, je suppose. Je m’adossais à un arbre pour récupérer mon souffle, haletant férocement. La sang mêlée nous présenta son petit abri. Le sol s’était creusé naturellement sous un arbre offrant un abri sûr. Des buissons assez broussailleux dissimulaient la petite cabane qui passait inaperçue. Pour un coin tranquille, nous allions certainement passer la nuit sans être gênée par une quelconque créature. Il n’y avait plus qu’à trouver à manger. En plus de la sécurité qu’offrait notre hutte, tout ce dont nous avions besoin se trouvait à portée de main : Eau, nourriture. Et puis, pour un herboriste dans l’âme comme moi, tout son bonheur se trouve dans la forêt ! Avec l’eau de la rivière et quelques plantes, je pouvais leur faire un petit bouillon accompagné de quelques champignons. J’en ai souvent fait près de chez moi, mais ici la qualité des produits est sans doute incontestablement meilleur que chez moi. Je préférai leur demander leur avis avant de me mettre à chercher.
Sorlac Symons – Je peux vous préparer un petit bouillon à base de plante et de champignon si vous voulez ? Le temps de récupérer quelques ingrédients et d’allumer un petit feu et ce sera fait. Je posais mes affaires dans l’abri et en ressortit 5 coupoles en bois et une petite casserole en terre cuite. J’ai ce qu’il faut pour en faire sur moi. J’ai l’habitude d’en faire qu’en je suis seul en forêt. Qu’en pensez-vous ? Agrémenté de quelques baies, je suis sûr de rendre sans défense votre palais.
Ce n’est qu’après avoir dit cela que je songeai au feu. Un feu en pleine forêt … il faut vraiment être idiot pour dire ce genre de choses, mais l’abri pouvait servir de pare-feux isolé par de la terre, il ne pourrait se propager. Il suffirait juste de placer le feu contre la paroi et de nous mettre dos au buisson pour ne pas qu’ils s’enflamment à cause d’une étincelle furtive.
Sorlac Symons – Nous pourrions installer le feu ici, je désignais l’endroit précis auquel je pensais dans la hutte, il ne dérangera pas la nature autour de nous et ne ce sera que peu visible aux alentours grâce au feuillage des buissons.
Sorlac Symons- Bon
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Une fois arrivés au camp, il fallait organiser les recherches de nourriture. Le centaure me demanda de lui montrer où trouver des baies, je savais bien où en trouver, cela ne me poserait aucun souci. Ce serait même l'occasion de faire plus ample connaissance avec lui, si donné qu'il veuille bien me parler de lui. La proposition de l'humain en revanche ne me plaisait pas, ici il y avait de tout, des bonnes plantes, comme des plantes toxiques. Si il commettait la moindre erreur, les effets pourraient être terribles pour nous. Faire un feu était beaucoup plus sûr pour lui, au moins il ne risquait pas de nous tuer.
" Faites un feu alors, le temps que nous allions cueillir des baies. Et faites vraiment attention avec les plantes de la forêt, il y en a certaines qui ne sont pas bonnes du tout à manger... "
Je partis donc avec le centaure à la recherche de baies, si les lieux n'avaient pas trop changé, il y en avait non loin, je n'avais qu'à les trouver. Un petit bout de chemin à deux dans cette forêt sauvage, au moins je me sentais plutôt en sécurité avec le centaure. Il me paraissait naturellement plus fiable que l'humain, mais la dernière fois que j'avais cru quelqu'un fiable, j'avais failli finir comme esclave.
" Vous êtes déjà venu par ici ? Vous m'avez l'air plutôt à l'aise en forêt. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer beaucoup de centaures celà-dit. "
Je marchais d'un pas sûr, je me sentais chez moi ici, même si j'avais toujours ce picotement nerveux à l'arrière de ma nuque. Je sentais bien qu'il y avait quelque chose qui avait changé, mais quoi ? Je jetais des coups d'oeil en arrière pour vérifier que le centaure me suivait toujours. Près du ruisseau, il y avait normalement des buissons à baies et de l'eau potable. Et en effet ma mémoire ne m'avait pas joué de tours, il y avait tout ce que nous pourrions vouloir emporter.
" Faites un feu alors, le temps que nous allions cueillir des baies. Et faites vraiment attention avec les plantes de la forêt, il y en a certaines qui ne sont pas bonnes du tout à manger... "
Je partis donc avec le centaure à la recherche de baies, si les lieux n'avaient pas trop changé, il y en avait non loin, je n'avais qu'à les trouver. Un petit bout de chemin à deux dans cette forêt sauvage, au moins je me sentais plutôt en sécurité avec le centaure. Il me paraissait naturellement plus fiable que l'humain, mais la dernière fois que j'avais cru quelqu'un fiable, j'avais failli finir comme esclave.
" Vous êtes déjà venu par ici ? Vous m'avez l'air plutôt à l'aise en forêt. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer beaucoup de centaures celà-dit. "
Je marchais d'un pas sûr, je me sentais chez moi ici, même si j'avais toujours ce picotement nerveux à l'arrière de ma nuque. Je sentais bien qu'il y avait quelque chose qui avait changé, mais quoi ? Je jetais des coups d'oeil en arrière pour vérifier que le centaure me suivait toujours. Près du ruisseau, il y avait normalement des buissons à baies et de l'eau potable. Et en effet ma mémoire ne m'avait pas joué de tours, il y avait tout ce que nous pourrions vouloir emporter.
Cyldarine- Bon
- Race : Demi-elfe
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Sorlac se proposa de cueillir des plantes et des champignons, d'allumer un feu et de cuisiner un bouillon pour le repas. Il était parti en voyage avec quelques petites coupelles en bois et une casserole, qu'il sortit de son sac. Il avait aussi quelques ingrédients pour donner du goût, et estima qu'avec les baies que trouverait Icahadeï, il saurait rendre le repas des plus fameux.
Cyldarine semblait ouverte à l'idée qu'Icahadeï aille cueillir des baies. Si Sorlac avait des talents de cuisinier, cela pouvait agrémenter ce séjour en terres hostiles. Icahadeï se dit que si Sorlac proposait d'aller cueillir des plantes et des champignons pour le repas, c'est qu'il devait savoir reconnaître lesquels étaient comestibles. Cependant, à moins qu'il connaisse aussi bien Elegar'a que Cyldarine, ce qui serait très curieux, il trouverait sûrement nombre de plantes et de champignons qui lui seraient inconnus, des espèces qui ne poussaient pas dans les forêts par chez lui.
D'un autre côté, il en allait de même pour Icahadeï : il n'était pas sûr de trouver des baies qui poussaient aussi dans les forêts des Royaumes humains. Cependant, pour cela, il pouvait sans doute compter sur Cyldarine, qui semblait avoir envie de l'accompagner dans sa cueillette. Le Centaure accepta la Demi-Elfe qui acquesca à l'idée que Sorlac prépare un feu, tout en le mettant en garde contre les risques d'utiliser des plantes ou champignons vénéneux.
Icahadeï suivit Cyldarine entre les arbres, se laissant guider par celle qui connaissait un bon coin à baies. Tout en marchant, la Demi-Elfe engagea la conversation :
CYLDARINE – Vous êtes déjà venu par ici ? Vous m'avez l'air plutôt à l'aise en forêt. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer beaucoup de Centaures cela dit.
C'était une question plutôt étonnante, car il ne fallait pas oublier que les trois compagnons se trouvaient sur le territoire des Elfes Sylvains. Ils ne s'étaient pas enfoncés profondément, mais même près de la frontière, il suffisait qu'un Elfe Sylvain leur tombe dessus pour que les choses se passent certainement très mal. De ce qu'Icahadeï en savait, très peu de gens osaient s'aventurer dans cette immense forêt aux allures féériques.
ICAHADEI – Je suis né dans la Forêt de l'Abeille, loin d'ici au nord-ouest. Je suis à l'aise en forêt autant qu'un Humain peut être à l'aise en ville, en fait comme tout Centaure n'ayant pas passé sa vie en ville, je suppose. Mais je n'ai jamais osé venir dans ce territoire. Les Elfes me tueraient d'une seule flèche. Enfin... Peut-être allez-vous pouvoir me dire : les Elfes Sylvains sont-ils vraiment si farouches et dangereux, tels qu'on les décrit ?
Cyldarine semblait ouverte à l'idée qu'Icahadeï aille cueillir des baies. Si Sorlac avait des talents de cuisinier, cela pouvait agrémenter ce séjour en terres hostiles. Icahadeï se dit que si Sorlac proposait d'aller cueillir des plantes et des champignons pour le repas, c'est qu'il devait savoir reconnaître lesquels étaient comestibles. Cependant, à moins qu'il connaisse aussi bien Elegar'a que Cyldarine, ce qui serait très curieux, il trouverait sûrement nombre de plantes et de champignons qui lui seraient inconnus, des espèces qui ne poussaient pas dans les forêts par chez lui.
D'un autre côté, il en allait de même pour Icahadeï : il n'était pas sûr de trouver des baies qui poussaient aussi dans les forêts des Royaumes humains. Cependant, pour cela, il pouvait sans doute compter sur Cyldarine, qui semblait avoir envie de l'accompagner dans sa cueillette. Le Centaure accepta la Demi-Elfe qui acquesca à l'idée que Sorlac prépare un feu, tout en le mettant en garde contre les risques d'utiliser des plantes ou champignons vénéneux.
Icahadeï suivit Cyldarine entre les arbres, se laissant guider par celle qui connaissait un bon coin à baies. Tout en marchant, la Demi-Elfe engagea la conversation :
CYLDARINE – Vous êtes déjà venu par ici ? Vous m'avez l'air plutôt à l'aise en forêt. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer beaucoup de Centaures cela dit.
C'était une question plutôt étonnante, car il ne fallait pas oublier que les trois compagnons se trouvaient sur le territoire des Elfes Sylvains. Ils ne s'étaient pas enfoncés profondément, mais même près de la frontière, il suffisait qu'un Elfe Sylvain leur tombe dessus pour que les choses se passent certainement très mal. De ce qu'Icahadeï en savait, très peu de gens osaient s'aventurer dans cette immense forêt aux allures féériques.
ICAHADEI – Je suis né dans la Forêt de l'Abeille, loin d'ici au nord-ouest. Je suis à l'aise en forêt autant qu'un Humain peut être à l'aise en ville, en fait comme tout Centaure n'ayant pas passé sa vie en ville, je suppose. Mais je n'ai jamais osé venir dans ce territoire. Les Elfes me tueraient d'une seule flèche. Enfin... Peut-être allez-vous pouvoir me dire : les Elfes Sylvains sont-ils vraiment si farouches et dangereux, tels qu'on les décrit ?
Icahadeï- Champion
- Race : Centaure
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Cyldarine accepta et me mis en garde contre la nature de mes récoltes. Il est vrai que j’ai proposé cette idée également pour découvrir de nouvelles espèces de plantes. Je pourrai en ramener quelques échantillons, comme ça le voyage n’aura pas été une perte de temps. Je me préparais pour la cueillette tandis qu’Icahadeï et Cyldarine se dirigeaient vers le cours d’eau. Sa mise en garde me trottait dans la tête. Il était possible qu’une espèce, que je connais, ait une copie parfaite, mais en plus vénéneux. Je connais tout de même certaines espèces de la forêt, bien que ma serre ne contienne pas ce genre de plante, mes parents ont déjà travaillé sur des spécimens provenant de cette forêt. Au pire des cas, je ramènerai tout ce qui me semble comestible et je laisserai la demi-Elfe décider de si oui ou non nous pouvons manger. Je lui demanderais au passage comment différencier et repérer les plantes comestibles des plantes médicinales et vénéneuses.
Je partis donc dans le sens opposés à mes deux compagnons d’infortune. La forêt était plus dense que je ne le pensais, la végétation était maître de son territoire, impossible pour moi de faire parfaitement attention à tout ce qui se trouve autour de moi. Et il ne fallait pas que je m’éloigne de trop, sinon je serai dans l’incapacité de retrouver mon chemin. Je restais donc à proximité du campement. Une cueillette qui dura quelques temps avant que je revienne le sac plein à craquer. J’avais séparé les plantes et les champignons par variété. Je demanderai à Cyldarine de m’en dire plus sur tout ce que j’ai pu ramener. Je repartis de suite chercher du bois mort dans les environ ainsi que des herbes sèches pour allumer le feu. La forêt était vraiment impressionnante. A la fois étouffante et intrigante. Le fait de m’enfoncer dans cette forêt m’inquiétait à cause des Elfes, mais cela piquait ma curiosité. Qui sait quelle merveille nous pourrions trouver.
J’étais revenu chargé comme un mulet et commençais à préparer un feu. J’avais creusé un trou assez profond pour ne pas que les alentours soient touchés par les cendres. Tout autour, je déposais des cailloux et au centre du tas de bois, je déposais les brindilles sèches. Il n’y avait plus qu’à allumer le feu. Pratiquant la magie, allumer un feu ne fut pas bien compliqué. J’avais profité du moment d’absence de mes deux compagnons pour allumer le feu, pas question qu’ils sachent maintenant que je manie la magie. Cela ne les regardait pas. Maintenant, il n’y avait plus qu’à les attendre pour avoir l’avis de notre hôte.
Je partis donc dans le sens opposés à mes deux compagnons d’infortune. La forêt était plus dense que je ne le pensais, la végétation était maître de son territoire, impossible pour moi de faire parfaitement attention à tout ce qui se trouve autour de moi. Et il ne fallait pas que je m’éloigne de trop, sinon je serai dans l’incapacité de retrouver mon chemin. Je restais donc à proximité du campement. Une cueillette qui dura quelques temps avant que je revienne le sac plein à craquer. J’avais séparé les plantes et les champignons par variété. Je demanderai à Cyldarine de m’en dire plus sur tout ce que j’ai pu ramener. Je repartis de suite chercher du bois mort dans les environ ainsi que des herbes sèches pour allumer le feu. La forêt était vraiment impressionnante. A la fois étouffante et intrigante. Le fait de m’enfoncer dans cette forêt m’inquiétait à cause des Elfes, mais cela piquait ma curiosité. Qui sait quelle merveille nous pourrions trouver.
J’étais revenu chargé comme un mulet et commençais à préparer un feu. J’avais creusé un trou assez profond pour ne pas que les alentours soient touchés par les cendres. Tout autour, je déposais des cailloux et au centre du tas de bois, je déposais les brindilles sèches. Il n’y avait plus qu’à allumer le feu. Pratiquant la magie, allumer un feu ne fut pas bien compliqué. J’avais profité du moment d’absence de mes deux compagnons pour allumer le feu, pas question qu’ils sachent maintenant que je manie la magie. Cela ne les regardait pas. Maintenant, il n’y avait plus qu’à les attendre pour avoir l’avis de notre hôte.
Sorlac Symons- Bon
- Race : Humain
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
"Je suis né dans la Forêt de l'Abeille, loin d'ici au nord-ouest. Je suis à l'aise en forêt autant qu'un Humain peut être à l'aise en ville, en fait comme tout Centaure n'ayant pas passé sa vie en ville, je suppose. Mais je n'ai jamais osé venir dans ce territoire. Les Elfes me tueraient d'une seule flèche. Enfin... Peut-être allez-vous pouvoir me dire : les Elfes Sylvains sont-ils vraiment si farouches et dangereux, tels qu'on les décrit ? "
Sa question me crispa, me rappelant d'horribles souvenirs de mon enfance. Mais ce n'était pas sa faute, il cherchait juste à comprendre, il ne pouvait sans doute pas cerner l'étendue des souffrances que j'avais subi. Je me détendis en continuant de marcher, nous touchions au but.
" Oui, ils le sont, ils sont même pire encore. C'est parcequ'ils sont peu nombreux, ils ne veulent pas prendre le moindre risque avec des étrangers, en général. La plupart d'entre eux sont au bas mot xénophobes, vous en trouverez bien peu qui acceptent seulement de s'approcher de vous sans vous tenir sous la menace de leur arme, et encore moins qui ne vous tueront pas simplement à vue si vous avez le malheur de croiser leur route... "
Près du cours d'eau, tout était comme dans mes souvenirs, et on voyait sur les buissons plein de petites baies colorées. Je m'approchais de l'un d'eux et commençais à ramasser les baies les plus mûres. Et là, un curieux petit arbre donnait des fruits à l'allure grossière et qui donnait peu envie d'y goûter. Sans hésiter, avec agilité, je grimpais à l'arbre pour ramasser ces fruits.
" Presque toutes les baies d'ici sont commestibles, sauf les rouges sur le buisson là bas, elles sont toxiques. "
Je désignais l'arbre à baies sur la droite du centaure. je me sentais plus heureuse maintenant, cela s'entendait dans ma voix. La récolte de fruits était une de mes activités préférées quand je vivais seule. Je détachais les fruits de l'arbre, après les avoir palpés pour être certaine qu'ils soient mûrs. Puis je les montrais au centaure.
" J'aime beaucoup ces fruits, on n'en trouve qu'ici je crois. Leur goût peut surprendre au début, mais même s'ils sont acides ils révèlent ensuite un arrière goût agréable. Il faudra que vous essayiez. "
Je me laissais tomber de ma branche pour revenir au sol, nous avions fait une bonne récolte. L'humain devait déjà nous attendre, alors je pris la route du retour avec le centaure. J'aimais vraiment me promener en pleine nature, c'était si agréable, si reposant, si vivifiant... Un sourire se dessina sur mon visage. Je pensais souffrir en revenant sur ces lieux, mais au final je me sentais chez moi ici, je me sentais bien. Revoir l'humain ayant allumé un feu ne me dérangea plus, même s'il ne m'inspirait toujours pas une grande confiance, je saurais faire abstraction. J'avais replié ma tunique pour former comme une poche, me permettant de soulager un maximum le centaure des fruits et des baies.
" Joli feu, vous avez bien travaillé monsieur Sorlac. Que mangeons nous alors ? "
J'espérais seulement que ce feu n'attirerait pas d'elfes, je n'avais pas envie de revoir ce peuple qui m'avait chassée.
Sa question me crispa, me rappelant d'horribles souvenirs de mon enfance. Mais ce n'était pas sa faute, il cherchait juste à comprendre, il ne pouvait sans doute pas cerner l'étendue des souffrances que j'avais subi. Je me détendis en continuant de marcher, nous touchions au but.
" Oui, ils le sont, ils sont même pire encore. C'est parcequ'ils sont peu nombreux, ils ne veulent pas prendre le moindre risque avec des étrangers, en général. La plupart d'entre eux sont au bas mot xénophobes, vous en trouverez bien peu qui acceptent seulement de s'approcher de vous sans vous tenir sous la menace de leur arme, et encore moins qui ne vous tueront pas simplement à vue si vous avez le malheur de croiser leur route... "
Près du cours d'eau, tout était comme dans mes souvenirs, et on voyait sur les buissons plein de petites baies colorées. Je m'approchais de l'un d'eux et commençais à ramasser les baies les plus mûres. Et là, un curieux petit arbre donnait des fruits à l'allure grossière et qui donnait peu envie d'y goûter. Sans hésiter, avec agilité, je grimpais à l'arbre pour ramasser ces fruits.
" Presque toutes les baies d'ici sont commestibles, sauf les rouges sur le buisson là bas, elles sont toxiques. "
Je désignais l'arbre à baies sur la droite du centaure. je me sentais plus heureuse maintenant, cela s'entendait dans ma voix. La récolte de fruits était une de mes activités préférées quand je vivais seule. Je détachais les fruits de l'arbre, après les avoir palpés pour être certaine qu'ils soient mûrs. Puis je les montrais au centaure.
" J'aime beaucoup ces fruits, on n'en trouve qu'ici je crois. Leur goût peut surprendre au début, mais même s'ils sont acides ils révèlent ensuite un arrière goût agréable. Il faudra que vous essayiez. "
Je me laissais tomber de ma branche pour revenir au sol, nous avions fait une bonne récolte. L'humain devait déjà nous attendre, alors je pris la route du retour avec le centaure. J'aimais vraiment me promener en pleine nature, c'était si agréable, si reposant, si vivifiant... Un sourire se dessina sur mon visage. Je pensais souffrir en revenant sur ces lieux, mais au final je me sentais chez moi ici, je me sentais bien. Revoir l'humain ayant allumé un feu ne me dérangea plus, même s'il ne m'inspirait toujours pas une grande confiance, je saurais faire abstraction. J'avais replié ma tunique pour former comme une poche, me permettant de soulager un maximum le centaure des fruits et des baies.
" Joli feu, vous avez bien travaillé monsieur Sorlac. Que mangeons nous alors ? "
J'espérais seulement que ce feu n'attirerait pas d'elfes, je n'avais pas envie de revoir ce peuple qui m'avait chassée.
Cyldarine- Bon
- Race : Demi-elfe
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Icahadeï, sensible aux émotions d'autrui et personne empathique, sentit que sa question crispa Cyldarine. Il voulut s'en excuser, mais la Demi-Elfe finit par répondre en se décontractant un petit peu :
CYLDARINE – Oui, ils le sont, ils sont même pires encore. C'est parce qu'ils sont peu nombreux, ils ne veulent pas prendre le moindre risque avec des étrangers, en général. La plupart d'entre eux sont au bas mot xénophobes, vous en trouverez bien peu qui acceptent seulement de s'approcher de vous sans vous tenir sous la menace de leur arme, et encore moins qui ne vous tueront pas simplement à vue si vous avez le malheur de croiser leur route...
Cyldarine eut ainsi la gentillesse de confirmer tout ce qu'Icahadeï avait pu entendre des Elfes, en surmontant la crispation qu'avait provoquée chez elle la question. D'un autre côté, du coup, Icahadeï se dit qu'il mettrait peut-être Cyldarine dans l'embarras en lui signifiant qu'il avait remarqué sa crispation ; mais il avait bien envie de s'excuser malgré tout. Par tact, il décida d'attendre un peu.
C'est avec joie qu'il vit Cyldarine exprimer des émotions beaucoup plus positives lorsqu'ils arrivèrent au fameux coin à baies. Icahadeï resta un instant à observer ce petit endroit logé en Elegar'a : un ruisseau, des buissons, des baies de différentes couleurs... Icahadeï n'aurait pas pu espérer tomber sur un plus beau coin sans l'aide de Cyldarine. La Demi-Elfe grimpa agilement à un arbre, et, surplombant le Centaure, lui indiqua les quelques baies qui n'étaient pas comestibles. Le ton de sa voix était enjoué et dynamique, ce qui arracha un franc sourire à Icahadeï. Le Centaure agita joyeusement la queue en s'approchant d'un buisson pour ceuillir des baies après les avoir reniflées. Un peu comme un cheval, le Centaure reniflait d'abord ce qu'il s'apprêtait à manger.
Cyldarine aimait la cueillette, et Icahadeï aussi. Ils se retrouvèrent donc à passer un bien agréable moment, presque complice. Cyldarine lui montrait parfois des fruits en faisant des commentaires sur leur saveur. Elle titillait la curiosité d'Icahadeï qui avait envie de tous les goûter. Le Centaure se chargea de fruits, et à la fin de la cueillette, Cyldarine l'en déchargea d'une partie, les amassant en pliant sa tunique comme un baluchon ventral.
Sur le chemin du retour, si Cyldarine observait le Centaure, elle remarquerait que sa queue se dressait désormais en panache, que son pas était dynamique et ses oreilles bien droites, trois signes évidents de sa bonne humeur pour qui savait les analyser chez un cheval.
Sorlac avait eu le temps d'allumer un feu, dans un foyer bien propre et sécurisant. Icahadeï déposa les fruits aux pieds de l'Humain pendant que Cyldarine le complimentait et l'interrogeait sur le menu.
CYLDARINE – Oui, ils le sont, ils sont même pires encore. C'est parce qu'ils sont peu nombreux, ils ne veulent pas prendre le moindre risque avec des étrangers, en général. La plupart d'entre eux sont au bas mot xénophobes, vous en trouverez bien peu qui acceptent seulement de s'approcher de vous sans vous tenir sous la menace de leur arme, et encore moins qui ne vous tueront pas simplement à vue si vous avez le malheur de croiser leur route...
Cyldarine eut ainsi la gentillesse de confirmer tout ce qu'Icahadeï avait pu entendre des Elfes, en surmontant la crispation qu'avait provoquée chez elle la question. D'un autre côté, du coup, Icahadeï se dit qu'il mettrait peut-être Cyldarine dans l'embarras en lui signifiant qu'il avait remarqué sa crispation ; mais il avait bien envie de s'excuser malgré tout. Par tact, il décida d'attendre un peu.
C'est avec joie qu'il vit Cyldarine exprimer des émotions beaucoup plus positives lorsqu'ils arrivèrent au fameux coin à baies. Icahadeï resta un instant à observer ce petit endroit logé en Elegar'a : un ruisseau, des buissons, des baies de différentes couleurs... Icahadeï n'aurait pas pu espérer tomber sur un plus beau coin sans l'aide de Cyldarine. La Demi-Elfe grimpa agilement à un arbre, et, surplombant le Centaure, lui indiqua les quelques baies qui n'étaient pas comestibles. Le ton de sa voix était enjoué et dynamique, ce qui arracha un franc sourire à Icahadeï. Le Centaure agita joyeusement la queue en s'approchant d'un buisson pour ceuillir des baies après les avoir reniflées. Un peu comme un cheval, le Centaure reniflait d'abord ce qu'il s'apprêtait à manger.
Cyldarine aimait la cueillette, et Icahadeï aussi. Ils se retrouvèrent donc à passer un bien agréable moment, presque complice. Cyldarine lui montrait parfois des fruits en faisant des commentaires sur leur saveur. Elle titillait la curiosité d'Icahadeï qui avait envie de tous les goûter. Le Centaure se chargea de fruits, et à la fin de la cueillette, Cyldarine l'en déchargea d'une partie, les amassant en pliant sa tunique comme un baluchon ventral.
Sur le chemin du retour, si Cyldarine observait le Centaure, elle remarquerait que sa queue se dressait désormais en panache, que son pas était dynamique et ses oreilles bien droites, trois signes évidents de sa bonne humeur pour qui savait les analyser chez un cheval.
Sorlac avait eu le temps d'allumer un feu, dans un foyer bien propre et sécurisant. Icahadeï déposa les fruits aux pieds de l'Humain pendant que Cyldarine le complimentait et l'interrogeait sur le menu.
Icahadeï- Champion
- Race : Centaure
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
J’avais eu le temps de ranger les champignons et les plantes que j’avais cueillis un peu plus tôt, dans un coin de l’abri naturel. Je préférai attendre le consentement de Cyldarine, qui a vécu longtemps sur ces terres, avant de préparer un bouillon, bien que je sois presque sûr et certain pour certains produits naturel qu’ils soient comestibles. Je trouvais cela frustrant de laisser la décision finale à quelqu’un d’autre, mais c’était de bonne guerre puisque cela me permettait d’en apprendre un peu plus sur la nature qui m’entoure actuellement. J’avais installé, avec quatre branches, un petit support pour poser la petite casserole dans laquelle je préparerai le bouillon. Il me faudra chercher de l’eau. Je n’avais pas pensé à leur demander s’il pouvait en ramener. J’avais cru entendre le craquement du bois sous le pas de quelqu’un non loin de là, mais impossible de déterminer si s’agissait d’un animal ou … d’un Elfe. Mais avec le bois qui crépitait, impossible de vraiment savoir. Cette fois-ci, le bruit était clair et relativement proche. Peut-être à une centaine de mètres de là, probablement moins. Le buisson posté en avant-garde devant l’entré de l’abri offrait un parfait camouflage. J’avais préparé une flèche dans ma main droite, prêt à la planter dans le corps de l’intrus, mais je la rangeai presque aussitôt en entendant le bruit du pas du Centaure. Mes deux compagnons étaient revenus de leur cueillette. Icahadeï avait déposé tout un tas de baies, toutes aussi étrange que coloré.
Cyldarine - Joli feu, vous avez bien travaillé monsieur Sorlac. Que mangeons nous alors ?
Sorlac Symons – Je vous remercie! J’ai préféré vous attendre avant de vous mijoter quelques choses. Je ne connais pas forcément les subtilités et les détails de chaque ingrédients du coin. Je vous laisse en juger par vous-même si vous voulez bien. Je lui présentais les ingrédients récoltés : Champignons, plantes, feuilles. Je n’ai pris que ce qui me semblait comestible et qui se rapprochait des produits que j’élève par chez moi. Bien qu’il n’y ait pas de viande pour ce soir, nous aurions de quoi manger jusqu’à satiété j’ai l’impression.
Je souriais en regardant toutes les baies à terre que Cyldarine et Icahadeï avaient ramenée. Ils avaient fait une bonne récolte. Nous allions passer une bonne soirée, si bien sûr aucune créature, ni Elfes ne nous dérangeraient durant la soirée, mais j’avais bon espoir. Une sorte d’intuition. Selon les ingrédients que Cyldarine m’autorisait à cuisiner, je préparais les ingrédients au fur et à mesure. J’avais beaucoup de questions à lui poser à propose la nature et de ces fruits. D’ailleurs, je ne me gênais pas à lui en poser quelques unes.
Sorlac Symons – Pourriez-vous m’apprendre à reconnaître les différentes espèces de plantes comestibles et toxique que nous avons là ? Je suis curieux et m’intéresse énormément à la nature et à tout ce qu’elle peut nous procurer ! Si bien sûr cela ne vous dérange pas.
Cyldarine - Joli feu, vous avez bien travaillé monsieur Sorlac. Que mangeons nous alors ?
Sorlac Symons – Je vous remercie! J’ai préféré vous attendre avant de vous mijoter quelques choses. Je ne connais pas forcément les subtilités et les détails de chaque ingrédients du coin. Je vous laisse en juger par vous-même si vous voulez bien. Je lui présentais les ingrédients récoltés : Champignons, plantes, feuilles. Je n’ai pris que ce qui me semblait comestible et qui se rapprochait des produits que j’élève par chez moi. Bien qu’il n’y ait pas de viande pour ce soir, nous aurions de quoi manger jusqu’à satiété j’ai l’impression.
Je souriais en regardant toutes les baies à terre que Cyldarine et Icahadeï avaient ramenée. Ils avaient fait une bonne récolte. Nous allions passer une bonne soirée, si bien sûr aucune créature, ni Elfes ne nous dérangeraient durant la soirée, mais j’avais bon espoir. Une sorte d’intuition. Selon les ingrédients que Cyldarine m’autorisait à cuisiner, je préparais les ingrédients au fur et à mesure. J’avais beaucoup de questions à lui poser à propose la nature et de ces fruits. D’ailleurs, je ne me gênais pas à lui en poser quelques unes.
Sorlac Symons – Pourriez-vous m’apprendre à reconnaître les différentes espèces de plantes comestibles et toxique que nous avons là ? Je suis curieux et m’intéresse énormément à la nature et à tout ce qu’elle peut nous procurer ! Si bien sûr cela ne vous dérange pas.
Sorlac Symons- Bon
- Race : Humain
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
" Pourriez-vous m’apprendre à reconnaître les différentes espèces de plantes comestibles et toxique que nous avons là ? Je suis curieux et m’intéresse énormément à la nature et à tout ce qu’elle peut nous procurer ! Si bien sûr cela ne vous dérange pas. "
Il m'avait l'air plus sympathique tout à coup, peut-être m'étais-je trompée à son sujet ? Je restais un moment silencieuse, la bête en moi avait un mauvais pressentiment, pas à cause de l'humain, mais à cause du feu. Je la fis reculer, pensant à d'autres choses, à la discussion présente.
" Bien sûr, ce serait avec joie que je vous montrerais ! "
Puis nous partageames le repas, savourant les saveurs que prodiguent la nature. Cela me rappelait ma vie d'avant, dirigée par la bête. Mais pour une fois, les souvenirs n'en étaient pas mauvais. J'en venais à apprécier mes deux compagnons, au fil de nos discussions aux sujets aussi variés qu'intéressants. Je me sentais bien, chose rare sachant que la bête partage ma vie et qu'il m'est si difficile de me sentir véritablement bien. Mais ici j'étais dans mon élément, et tout se passait au mieux. Je passais notamment un moment à montrer à l'humain les plantes commestibles que nous avions ramenées, les subtilités de leur arôme, comment les reconnaître et où les trouver. Bien sûr Icahadeï était lui aussi convié à la discussion.
Quelque chose fit soudain ressurgir la bête, si brutalement que je faillis me laisser emporter par mes instincts sauvages. Le contrecoup me fit tressaillir mais je restais maîtresse de moi-même. Tous mes sens étaient en alerte, et d'un geste de la main je demandais le silence. Quelque chose n'allait pas, la bête ne se réveillait pas si brutalement sans raisons. Je scrutais l'obscurité, à la recherche du moindre mouvement. Me transformant en tigre, je pouvais jouir de mes sens plus aiguisés. Ramassés ventre à terre, je tournais aux aguets autour de notre campement à la recherche de l'intrus. Puis un mouvement attira mon attention.
Une silhouette sombre s'éloigna en vitesse, agile et rapide dans ses déplacements. Un elfe. Je devais prévenir les autres, aussi je repris forme humaine avant de parcourir les quelques mètres qui me séparaient du campement.
" Un elfe, un éclaireur sans doute, je ne sais pas ce qu'il à pu voir, mais cela ne me dit rien qui vaille. "
Il m'avait l'air plus sympathique tout à coup, peut-être m'étais-je trompée à son sujet ? Je restais un moment silencieuse, la bête en moi avait un mauvais pressentiment, pas à cause de l'humain, mais à cause du feu. Je la fis reculer, pensant à d'autres choses, à la discussion présente.
" Bien sûr, ce serait avec joie que je vous montrerais ! "
Puis nous partageames le repas, savourant les saveurs que prodiguent la nature. Cela me rappelait ma vie d'avant, dirigée par la bête. Mais pour une fois, les souvenirs n'en étaient pas mauvais. J'en venais à apprécier mes deux compagnons, au fil de nos discussions aux sujets aussi variés qu'intéressants. Je me sentais bien, chose rare sachant que la bête partage ma vie et qu'il m'est si difficile de me sentir véritablement bien. Mais ici j'étais dans mon élément, et tout se passait au mieux. Je passais notamment un moment à montrer à l'humain les plantes commestibles que nous avions ramenées, les subtilités de leur arôme, comment les reconnaître et où les trouver. Bien sûr Icahadeï était lui aussi convié à la discussion.
Quelque chose fit soudain ressurgir la bête, si brutalement que je faillis me laisser emporter par mes instincts sauvages. Le contrecoup me fit tressaillir mais je restais maîtresse de moi-même. Tous mes sens étaient en alerte, et d'un geste de la main je demandais le silence. Quelque chose n'allait pas, la bête ne se réveillait pas si brutalement sans raisons. Je scrutais l'obscurité, à la recherche du moindre mouvement. Me transformant en tigre, je pouvais jouir de mes sens plus aiguisés. Ramassés ventre à terre, je tournais aux aguets autour de notre campement à la recherche de l'intrus. Puis un mouvement attira mon attention.
Une silhouette sombre s'éloigna en vitesse, agile et rapide dans ses déplacements. Un elfe. Je devais prévenir les autres, aussi je repris forme humaine avant de parcourir les quelques mètres qui me séparaient du campement.
" Un elfe, un éclaireur sans doute, je ne sais pas ce qu'il à pu voir, mais cela ne me dit rien qui vaille. "
Cyldarine- Bon
- Race : Demi-elfe
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Après qu'Icahadeï eut déposé le butin amassé par Cyldarine et par lui-même, Sorlac fit à son tour étalage de sa propre cueillette. Il avait mis une casserole au-dessus du feu, mais n'avait pas commencé à cuisiner, n'étant pas sûr de ce qui était comestible et de ce qui était toxique dans tous ce qu'il avait cueilli. Il demanda pour cela l'assistance de Cyldarine, qui l'aida avec ravissement. Icahadeï se fit déjà quelques idées, mais Cyldarine connaissait la flore de la région, aussi la laissa-t-il parler. Le Centaure passa un peu de temps penché, puis, pour être plus à l'aise, décida carrément de se coucher en vache. Il écouta avec attention les leçons de Cyldarine qui permit à Sorlac de sélectionner ce qui lui serait bon à utiliser pour le souper.
Il était à noter que l'ambiance dans le trio s'était très sensiblement allégée. Pendant les premiers instants, Icahadeï avait bien senti une certaine tension entre Sorlac et Cyldarine. Maintenant, ce souper fut une occasion de partage et de convivialité qui rapprocha les trois personnes sur des centres d'intérêt communs. Icahadeï lui-même se sentit plus détendu qu'à son entrée dans la forêt.
Ce qui n'était peut-être pas une si bonne chose...
Il ne fallait pas oublier qu'ils étaient tous trois dans le territoire des Elfes Sylvains. Ils étaient près de la frontière, mais malgré tout dans leur forêt. Cette baisse de vigilance pouvait leur coûter la vie.
Après de bien longues minutes à bavarder de choses et d'autres dans la bonne humeur et à apprécier le bon goût de la soupe forestière préparée par Sorlac, c'est Cyldarine qui s'alerta de quelque chose la première. Levant le poing, elle fit taire Sorlac et Icahadeï.
Le Centaure se remit debout aussitôt et ne bougea pas. Ses oreilles bien droites pivotèrent en tous sens. Ses naseaux s'écarquillèrent.
Cyldarine se métamorphosa en tigre. C'était toujours impressionnant à voir, mais cette fois-ci, il y avait peut-être danger. Le tigre rôda autour du bivouac un moment puis revint. Cyldarine quitta sa transformation à quelques mètres de là pour alerter ses compagnons :
CYLDARINE – Un Elfe, un éclaireur sans doute, je ne sais pas ce qu'il a pu voir, mais cela ne me dit rien qui vaille.
Icahadeï sentit une part de panique l'envahir. Il piaffa et sa queue fouetta l'air. Il ne connaissait pas assez bien les Elfes, mais Cyldarine, elle, devait pourtant se dire que si elle avait réussi à voir un Elfe, alors celui-ci l'avait forcément vue. En fait, il était même très étonnant qu'elle ait réussi à le voir. Si Cyldarine avait vu un Elfe Sylvain dans cette forêt, dans leur forêt, alors c'est que l'Elfe avait bien voulu qu'elle le vît.
Loin d'avoir ces pensées, Icahadeï sentit juste l'urgence de quitter les lieux pour ne pas avoir d'ennuis. Il se tourna vers Sorlac :
ICAHADEI – Je ne pense pas que nous allons pouvoir chercher cette source de magie plus profondément. Rassemblez vos affaires, nous allons devoir partir en vitesse.
Il était à noter que l'ambiance dans le trio s'était très sensiblement allégée. Pendant les premiers instants, Icahadeï avait bien senti une certaine tension entre Sorlac et Cyldarine. Maintenant, ce souper fut une occasion de partage et de convivialité qui rapprocha les trois personnes sur des centres d'intérêt communs. Icahadeï lui-même se sentit plus détendu qu'à son entrée dans la forêt.
Ce qui n'était peut-être pas une si bonne chose...
Il ne fallait pas oublier qu'ils étaient tous trois dans le territoire des Elfes Sylvains. Ils étaient près de la frontière, mais malgré tout dans leur forêt. Cette baisse de vigilance pouvait leur coûter la vie.
Après de bien longues minutes à bavarder de choses et d'autres dans la bonne humeur et à apprécier le bon goût de la soupe forestière préparée par Sorlac, c'est Cyldarine qui s'alerta de quelque chose la première. Levant le poing, elle fit taire Sorlac et Icahadeï.
Le Centaure se remit debout aussitôt et ne bougea pas. Ses oreilles bien droites pivotèrent en tous sens. Ses naseaux s'écarquillèrent.
Cyldarine se métamorphosa en tigre. C'était toujours impressionnant à voir, mais cette fois-ci, il y avait peut-être danger. Le tigre rôda autour du bivouac un moment puis revint. Cyldarine quitta sa transformation à quelques mètres de là pour alerter ses compagnons :
CYLDARINE – Un Elfe, un éclaireur sans doute, je ne sais pas ce qu'il a pu voir, mais cela ne me dit rien qui vaille.
Icahadeï sentit une part de panique l'envahir. Il piaffa et sa queue fouetta l'air. Il ne connaissait pas assez bien les Elfes, mais Cyldarine, elle, devait pourtant se dire que si elle avait réussi à voir un Elfe, alors celui-ci l'avait forcément vue. En fait, il était même très étonnant qu'elle ait réussi à le voir. Si Cyldarine avait vu un Elfe Sylvain dans cette forêt, dans leur forêt, alors c'est que l'Elfe avait bien voulu qu'elle le vît.
Loin d'avoir ces pensées, Icahadeï sentit juste l'urgence de quitter les lieux pour ne pas avoir d'ennuis. Il se tourna vers Sorlac :
ICAHADEI – Je ne pense pas que nous allons pouvoir chercher cette source de magie plus profondément. Rassemblez vos affaires, nous allons devoir partir en vitesse.
Icahadeï- Champion
- Race : Centaure
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
C’est avec enthousiasme que Cyldarine accepta ma requête ! Tout d’abord, je préparais le repas avec son aide, minutieusement, à l’écoute de ce qu’elle pouvait m’apporter ainsi que l’œil grand ouvert sur la manipulation des plantes et des champignons. Je n’en perdais pas une miette. Une fois le soupé prêt, nous partageâmes le repas au milieu des discussions, d’abord sur la nature, puis sur un peu de tout et de rien, de quoi nous détendre un peu. J’en profitais pour leur expliquer pourquoi je me trouvais ici et Icahadeï certifia mes explications puisqu’il était vraisemblablement là pour la même chose que moi.
Malheureusement, le repos fût de courte duré. La demi-Elfe eut un léger soubresaut avant de regarder tout autour du campement. De son poing, elle nous signalait de nous taire un instant. Pas besoin de savoir lire dans les pensés pour deviner ce qu’il se tramait. Elle se transforma et fila vivement derrière notre petit repère. Je m’étais fait tout petit, ratatiné au fond de la cachette tandis qu’Icahadeï s’était redressé pour repérer la cible qui rôdait dans les parages. J’attendais le retour de Cyldarine pour pouvoir remballer les affaires. Je savais très bien de quoi il s’agissait. La demi-Elfe n’aurait pas réagis comme cela pour une quelconque créature qui passait par là. Elle connaissait très bien la forêt, bien mieux que nous et presque aussi bien que les Elfes d’ici, j’en étais presque sûr et certain depuis la première fois où nous l’avions croisé, alors que nous nous apprêtions à faire fuir le Ganve. Quelques instants plus tard, elle revînt vers nous.
Cyldarine - Un elfe, un éclaireur sans doute, je ne sais pas ce qu'il à pu voir, mais cela ne me dit rien qui vaille.
Icahadeï - Je ne pense pas que nous allons pouvoir chercher cette source de magie plus profondément. Rassemblez vos affaires, nous allons devoir partir en vitesse.
Sur ce point, j’étais tout à fait d’accord avec notre ami quadrupède. Il était plus que préférable, pour ne pas dire vital, de faire les bagages et de décamper en vitesse. Ce que je m’empressais de faire d’ailleurs. Il restait encore un peu de soupé, mais nous n’avions pas vraiment le temps de chipoter pour une fin de soupe, que je jetais par conséquent sur le feu pour l’éteindre. Je rangeais mes affaires le plus rapidement possibles et nous partîmes un peu plus loin, à l’opposé de la direction donnée par Cyldarine au sujet de l’Elfe qu’elle avait aperçu. Nous continuions notre course effrénée, menée pas Cyldarine, suivi de prêt par Icahadeï et … à la traîne, moi. Les premiers mots du Centaure m’avait quelque peu perturbé, mais il n’en était pas question ! Quitte à rencontrer les Elfes, à ce qu’ils me torturent, je ne renoncerai pas ! Il en était or de question. Je n’avais pas traversé la moitié du continent pour rentrer chez moi les mains vide. Le visage que je tenais tout à l’heure auprès du feu avait changé du tout au tout. La mine sombre, légèrement nerveux, je continuai de suivre le groupe tant bien que mal jusqu'à notre prochaine halte.
Malheureusement, le repos fût de courte duré. La demi-Elfe eut un léger soubresaut avant de regarder tout autour du campement. De son poing, elle nous signalait de nous taire un instant. Pas besoin de savoir lire dans les pensés pour deviner ce qu’il se tramait. Elle se transforma et fila vivement derrière notre petit repère. Je m’étais fait tout petit, ratatiné au fond de la cachette tandis qu’Icahadeï s’était redressé pour repérer la cible qui rôdait dans les parages. J’attendais le retour de Cyldarine pour pouvoir remballer les affaires. Je savais très bien de quoi il s’agissait. La demi-Elfe n’aurait pas réagis comme cela pour une quelconque créature qui passait par là. Elle connaissait très bien la forêt, bien mieux que nous et presque aussi bien que les Elfes d’ici, j’en étais presque sûr et certain depuis la première fois où nous l’avions croisé, alors que nous nous apprêtions à faire fuir le Ganve. Quelques instants plus tard, elle revînt vers nous.
Cyldarine - Un elfe, un éclaireur sans doute, je ne sais pas ce qu'il à pu voir, mais cela ne me dit rien qui vaille.
Icahadeï - Je ne pense pas que nous allons pouvoir chercher cette source de magie plus profondément. Rassemblez vos affaires, nous allons devoir partir en vitesse.
Sur ce point, j’étais tout à fait d’accord avec notre ami quadrupède. Il était plus que préférable, pour ne pas dire vital, de faire les bagages et de décamper en vitesse. Ce que je m’empressais de faire d’ailleurs. Il restait encore un peu de soupé, mais nous n’avions pas vraiment le temps de chipoter pour une fin de soupe, que je jetais par conséquent sur le feu pour l’éteindre. Je rangeais mes affaires le plus rapidement possibles et nous partîmes un peu plus loin, à l’opposé de la direction donnée par Cyldarine au sujet de l’Elfe qu’elle avait aperçu. Nous continuions notre course effrénée, menée pas Cyldarine, suivi de prêt par Icahadeï et … à la traîne, moi. Les premiers mots du Centaure m’avait quelque peu perturbé, mais il n’en était pas question ! Quitte à rencontrer les Elfes, à ce qu’ils me torturent, je ne renoncerai pas ! Il en était or de question. Je n’avais pas traversé la moitié du continent pour rentrer chez moi les mains vide. Le visage que je tenais tout à l’heure auprès du feu avait changé du tout au tout. La mine sombre, légèrement nerveux, je continuai de suivre le groupe tant bien que mal jusqu'à notre prochaine halte.
Sorlac Symons- Bon
- Race : Humain
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Ce fut difficile pour moi d'accepter de laisser derrière moi ce petit coin de nature, je m'y sentais bien même s'il était rattaché à une partie douloureuse de mon passé. Mais je savais que le centaure avait raison, il fallait partir vite. Je n'avais rien de particulier à emporter, alors j'attendis que l'humain et le centaure rassemblent en vitesse leurs effets personnels avant de les guider à travers les bois. J'étais agile, et la végétation ne me dérangeait nullement, même sous ma forme humaine. étonnamment, le centaure non plus n'avait pas de difficultés à se mouvoir dans cet environnement. L'humain nous ralentissait, mais je l'attendais quand même, il était pour moi hors de question de le laisser derrière, avec ceux de ma race.
Il avait de nouveau changé de tête, il semblait distant et froid une fois de plus. Je n'aimais pas cela, mais je devais faire avec, je n'avais a priori aucune raison de me méfier encore de lui. Les elfes étaient très territoriaux, pour eux, toute la forêt leur appartenait. Aussi je ne me stoppais que lorsque la végétation commençait à se clairsemer. C'était toujours une forêt, mais évoluer était moins difficile. Je n'étais jamais allée si loin du cœur de la forêt, où mon tuteur élémentaire m'avait recueillie. Quand j'étais partie, j'étais quasi-certaine d'être allée dans l'autre direction. Quoi qu'il puisse en être, je n'étais jamais venue ici, et donc j'ignorais quels dangers pouvaient nous y attendre, mais nous étions assez loin pour éviter de faire une mauvaise rencontre avec les elfes.
Le ciel s'éclaircissait, mais le soleil ne pointait toujours pas. Nous allions certainement tous apprécier cette pause. Sous mes vêtements de cuir, je transpirais, et ma respiration était saccadée. Me déplacer sous forme féline aurait été plus intelligent. "Magie", ce mot prononcé par le centaure avant notre départ me revint, de quoi pouvait-il bien parler?
" Excusez-moi, mais vous disiez chercher une source... de magie ?"
Je craignais un peu qu'ils ne prennent mal mon indiscrétion, surtout l'humain. Mais moi-même je voyais bien mal de quoi ils pouvaient parler. Seulement, l'atmosphère différente de ma dernière visite ici pouvait s'expliquer par une telle chose, du moins c'était ce que je pensais.
Il avait de nouveau changé de tête, il semblait distant et froid une fois de plus. Je n'aimais pas cela, mais je devais faire avec, je n'avais a priori aucune raison de me méfier encore de lui. Les elfes étaient très territoriaux, pour eux, toute la forêt leur appartenait. Aussi je ne me stoppais que lorsque la végétation commençait à se clairsemer. C'était toujours une forêt, mais évoluer était moins difficile. Je n'étais jamais allée si loin du cœur de la forêt, où mon tuteur élémentaire m'avait recueillie. Quand j'étais partie, j'étais quasi-certaine d'être allée dans l'autre direction. Quoi qu'il puisse en être, je n'étais jamais venue ici, et donc j'ignorais quels dangers pouvaient nous y attendre, mais nous étions assez loin pour éviter de faire une mauvaise rencontre avec les elfes.
Le ciel s'éclaircissait, mais le soleil ne pointait toujours pas. Nous allions certainement tous apprécier cette pause. Sous mes vêtements de cuir, je transpirais, et ma respiration était saccadée. Me déplacer sous forme féline aurait été plus intelligent. "Magie", ce mot prononcé par le centaure avant notre départ me revint, de quoi pouvait-il bien parler?
" Excusez-moi, mais vous disiez chercher une source... de magie ?"
Je craignais un peu qu'ils ne prennent mal mon indiscrétion, surtout l'humain. Mais moi-même je voyais bien mal de quoi ils pouvaient parler. Seulement, l'atmosphère différente de ma dernière visite ici pouvait s'expliquer par une telle chose, du moins c'était ce que je pensais.
Cyldarine- Bon
- Race : Demi-elfe
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Sorlac s'exécuta sans réfléchir. Icahadeï fut très rapide à réunir ses quelques affaires. Sorlac, lui, avait tous ses ustensiles à ranger. Il éteignit le feu, en versant le reste de soupe, remplit ses bagages en hâte, puis emboîta le pas à la Demi-Elfe et au Centaure. Il ferma la marche en ralentissant les deux autres, chez qui il était naturel de progresser en forêt plus ou moins sauvage ; pour l'Humain, c'était autre chose. Un instant, Icahadeï hésita à lui proposer son aide. Il avait encore un peu de fierté raciale malgré tout, sans quoi il n'aurait même pas hésité une seconde. Finalement, Sorlac réussit à tenir le rythme, bien que Cyldarine elle-même devait se retenir d'avancer aussi vite qu'elle le pouvait. Et encore, la Demi-Elfe n'avançait pas sous forme animale...
C'est Cyldarine qui marqua la halte que Sorlac attendait sûrement. Icahadeï scruta l'environnement, ses semi-naseaux s'écarquillant en rythme, cherchant la moindre odeur suspecte, autant que ses oreilles étaient attentives à chaque bruit. Cet endroit de la forêt était clairsemé. Le trio devait être en lisière. Icahadeï réalisait que son cœur battait un peu trop vite. Il avait vraiment eu peur à cause de ce signalement d'Elfe. Ils s'en tiraient à si bon compte que c'en était vraiment surprenant.
CYLDARINE – Excusez-moi, mais vous disiez chercher une source... de magie ?
Icahadeï sursauta presque, et posa son regard sur la Demi-Elfe. Pourquoi lui parlait-elle de magie ? Icahadeï avait parlé sans réfléchir, il n'avait pas réalisé ce qu'il avait dit, et il eut de la peine à se rappeler ses mots. Sans le vouloir, il avait laissé entendre à Cyldarine que Sorlac et lui avaient été à la recherche d'une source de magie.
ICAHADEI – Euhmm...
Il échappa un regard vers Sorlac, voulant savoir si ce dernier avait envie d'en parler à Cyldarine. Mal à l'aise, il était en même temps troublé par cet Elfe que Cyldarine avait vu. Il ne put pas s'empêcher de se dire que tous les trois auraient pu se faire tuer, sans même réaliser que c'était incroyable que Cyldarine eût vu cet Elfe... à moins que ce dernier ne l'eût voulu...
ICAHADEI – Vous êtes sûre que nous pouvons parler, ici ? Nous pouvons mourir d'un instant à l'autre dans cette forêt. Vous avez vu un Elfe ! S'il a prévenu les siens et que nous restons ici, nous nous vouons à une mort certaine !
C'est Cyldarine qui marqua la halte que Sorlac attendait sûrement. Icahadeï scruta l'environnement, ses semi-naseaux s'écarquillant en rythme, cherchant la moindre odeur suspecte, autant que ses oreilles étaient attentives à chaque bruit. Cet endroit de la forêt était clairsemé. Le trio devait être en lisière. Icahadeï réalisait que son cœur battait un peu trop vite. Il avait vraiment eu peur à cause de ce signalement d'Elfe. Ils s'en tiraient à si bon compte que c'en était vraiment surprenant.
CYLDARINE – Excusez-moi, mais vous disiez chercher une source... de magie ?
Icahadeï sursauta presque, et posa son regard sur la Demi-Elfe. Pourquoi lui parlait-elle de magie ? Icahadeï avait parlé sans réfléchir, il n'avait pas réalisé ce qu'il avait dit, et il eut de la peine à se rappeler ses mots. Sans le vouloir, il avait laissé entendre à Cyldarine que Sorlac et lui avaient été à la recherche d'une source de magie.
ICAHADEI – Euhmm...
Il échappa un regard vers Sorlac, voulant savoir si ce dernier avait envie d'en parler à Cyldarine. Mal à l'aise, il était en même temps troublé par cet Elfe que Cyldarine avait vu. Il ne put pas s'empêcher de se dire que tous les trois auraient pu se faire tuer, sans même réaliser que c'était incroyable que Cyldarine eût vu cet Elfe... à moins que ce dernier ne l'eût voulu...
ICAHADEI – Vous êtes sûre que nous pouvons parler, ici ? Nous pouvons mourir d'un instant à l'autre dans cette forêt. Vous avez vu un Elfe ! S'il a prévenu les siens et que nous restons ici, nous nous vouons à une mort certaine !
Icahadeï- Champion
- Race : Centaure
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Le temps passé à courir avait réussi à adoucir la mine affreuse que je tirais. J’avais la détermination de mille hommes, mais l’endurance d’une petite fille. Avancer dans cette forêt m’épuisais de plus en plus et suivre mes deux compagnons l’était encore plus. Je devais certainement passer pour un boulet ne sachant faire que la cuisine. De toute manière, je n’étais pas venu ici pour me faire des amis. Si je suis dans cette forêt à transpirer, à cusser, poursuivis par des Elfes qui veulent notre peau, c’est pour trouver un remède contre la démence de ma fiancée ! Mais il est vrai que je commençais à en avoir marre de courir. Cyldarine et Icahadeï s’étaient arrêtés un peu plus loin, m’attendant tranquillement, conversant sur je-ne-sais-pas-trop-quoi. La demie-sang reprenait son souffle gentiment tandis que le quadrupède se tourna vers moi d’une manière plutôt hésitante. Je ne savais pas vraiment de quoi ils parlaient, mais s’ils attendaient quelques choses de moi…
Icahadeï - Vous êtes sûre que nous pouvons parler, ici ? Nous pouvons mourir d'un instant à l'autre dans cette forêt. Vous avez vu un Elfe ! S'il a prévenu les siens et que nous restons ici, nous nous vouons à une mort certaine !
Sorlac Symons – De toutes manières… je reprenais mon souffle, quoi qu’on fasse, nous ne serons jamais à l’abri dans cette forêt. Je pris une grande inspiration puis repris. Alors profitons-en pour discuter. De quoi souhaitez-vous parler ? Et puis, plus vite nous auront expédié cette excursion, plus vite nous serons en sûreté.
Exactement ! Plus vite nous auront, enfin, plus vite j’aurai terminé mes recherches ici et mieux je me porterais. Ce n’est pas que la forêt est oppressante, mais un peu quand même et en plus de ça, nous avons des Elfes à nos trousses. Je m’adossais contre un arbre et me laissais tomber sur les fesses pour me reposer un peu. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me disait que nous n’allions pas rester ici longtemps et que nous allions reprendre notre course de plus belle. Je profitais tout de même de ce même bref instant de repos pour analyser la situation. Cyldarine, bien qu’elle soit à l’aise dans cette forêt, elle avait l’air plutôt fatigué. Pas étonnant, depuis que nous sommes arrivés ici, nous n’avons fait que de courir. Même le repas avait été bien maigre pour reprendre convenablement des forces. Icahadeï, quant à lui, paraissait calme et serein quoiqu’un peu inquiet au sujet des habitants locaux et de leur coutume bien particulières d’accueillir de jeunes aventuriers. Pour ma part, j’étais vraiment épuisé. Je n’étais ni un athlète, ni un humain normalement constitué. Je n’aimais pas courir et mes deux compagnons ont certainement dû s’en rendre compte.
En repensant à la carte, je me rendis compte que nous étions perdus. Enfin, je n’arriverais pas à me repérer sur la carte légèrement brouillonne de ce vieillard. Peut-être que Cyldarine pourrait nous éclaircir sur ce point puisqu’elle seule connaissait ce territoire, si bien sûr cela ne la dérangeait point.
Icahadeï - Vous êtes sûre que nous pouvons parler, ici ? Nous pouvons mourir d'un instant à l'autre dans cette forêt. Vous avez vu un Elfe ! S'il a prévenu les siens et que nous restons ici, nous nous vouons à une mort certaine !
Sorlac Symons – De toutes manières… je reprenais mon souffle, quoi qu’on fasse, nous ne serons jamais à l’abri dans cette forêt. Je pris une grande inspiration puis repris. Alors profitons-en pour discuter. De quoi souhaitez-vous parler ? Et puis, plus vite nous auront expédié cette excursion, plus vite nous serons en sûreté.
Exactement ! Plus vite nous auront, enfin, plus vite j’aurai terminé mes recherches ici et mieux je me porterais. Ce n’est pas que la forêt est oppressante, mais un peu quand même et en plus de ça, nous avons des Elfes à nos trousses. Je m’adossais contre un arbre et me laissais tomber sur les fesses pour me reposer un peu. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me disait que nous n’allions pas rester ici longtemps et que nous allions reprendre notre course de plus belle. Je profitais tout de même de ce même bref instant de repos pour analyser la situation. Cyldarine, bien qu’elle soit à l’aise dans cette forêt, elle avait l’air plutôt fatigué. Pas étonnant, depuis que nous sommes arrivés ici, nous n’avons fait que de courir. Même le repas avait été bien maigre pour reprendre convenablement des forces. Icahadeï, quant à lui, paraissait calme et serein quoiqu’un peu inquiet au sujet des habitants locaux et de leur coutume bien particulières d’accueillir de jeunes aventuriers. Pour ma part, j’étais vraiment épuisé. Je n’étais ni un athlète, ni un humain normalement constitué. Je n’aimais pas courir et mes deux compagnons ont certainement dû s’en rendre compte.
En repensant à la carte, je me rendis compte que nous étions perdus. Enfin, je n’arriverais pas à me repérer sur la carte légèrement brouillonne de ce vieillard. Peut-être que Cyldarine pourrait nous éclaircir sur ce point puisqu’elle seule connaissait ce territoire, si bien sûr cela ne la dérangeait point.
Sorlac Symons- Bon
- Race : Humain
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
“Vous êtes sûre que nous pouvons parler, ici ? Nous pouvons mourir d'un instant à l'autre dans cette forêt. Vous avez vu un Elfe ! S'il a prévenu les siens et que nous restons ici, nous nous vouons à une mort certaine !”
Je faisais face à l’inquiétude du centaure, une inquiétude totalement justifiée au vu de la situation. L’humain était épuisé, et moi-même je commençais à fatiguer serieusement. Il nous fallait à tous une pause, même si le centaure n’en avait certainement pas tant besoin. L’humain étaitmoins inquiêt, mais il haletait fortement. Quand je leur répondis, c’était avec une pointe de resignation dans la voix.
“Nous sommes assez loin de leur territoire, mais ils peuvent nous suivre encore longtemps. Mais si ils nous suivent, si il viennent jusqu’ici, alors la confrontation sera inevitable, ils ne se contenteront pas de nous laisser partir, même si nous courrons à toute vitesse… Ils sont peut-être tout autour de nous à l’heure qu’il est…”
En même temps, je cherchais à distinguer quelque chose, mais rien ne laissait croire que je disais vrai. Je savais les elfes extrèmement discrets, se fier uniquement à mes yeux ne servirait à rien. Et si tout cela avait été un piège depuis le début? Comment avais-je pu voir cet elfe seul, cela me parut soudain impossible, les elfes savaient se render parfaitement invisibles en nature, comme le prédateur en moi.
Je pris peur, mon coeur s’emballait, je ne voulais pas retomber entre leurs mains, je craignais de ce qu’ils me feraient alors. Ma respiration s’accélera et le sang tambourinait dans mes tempes, ou bien étais-ce la bête qui me vrillait le crane? Je n’avais pas ressenti une telle peur depuis… depuis qu’ils m’avaient traquée comme un animal, pendant des jours, dans mon enfance. Depuis que ma mère… Ma gorge se noua et je laissai échapper un sanglot. Ils m’avaient finalement retrouvée, je ne m’étais pas rendu compte en venant ici, j’espérais retrouver mon mentor, l’élémentaire Ashaya, mais à la place, je retrouvais les miens. Je ne voulais pas les revoir, qui sait ce qu’ils me feraient subir?
Traumatisée, je me retrouvais là, recroquevillée, assise au sol, la tête sur les genoux, et je pleurais… Et en même temps je luttais pour ne pas laisser la bête guider mes actes. Si je lui lâchais la bride, je savais qu’elle pourrait me sortir de là, mais elle n’aiderait surement pas mes deux compagnons, et surtout, j’étais presque certaine de ne pas pouvoir revenir. Si je la laissais reprendre le contrôle, je serai sans doute condamnée à rester une bête toute ma vie…
Je faisais face à l’inquiétude du centaure, une inquiétude totalement justifiée au vu de la situation. L’humain était épuisé, et moi-même je commençais à fatiguer serieusement. Il nous fallait à tous une pause, même si le centaure n’en avait certainement pas tant besoin. L’humain étaitmoins inquiêt, mais il haletait fortement. Quand je leur répondis, c’était avec une pointe de resignation dans la voix.
“Nous sommes assez loin de leur territoire, mais ils peuvent nous suivre encore longtemps. Mais si ils nous suivent, si il viennent jusqu’ici, alors la confrontation sera inevitable, ils ne se contenteront pas de nous laisser partir, même si nous courrons à toute vitesse… Ils sont peut-être tout autour de nous à l’heure qu’il est…”
En même temps, je cherchais à distinguer quelque chose, mais rien ne laissait croire que je disais vrai. Je savais les elfes extrèmement discrets, se fier uniquement à mes yeux ne servirait à rien. Et si tout cela avait été un piège depuis le début? Comment avais-je pu voir cet elfe seul, cela me parut soudain impossible, les elfes savaient se render parfaitement invisibles en nature, comme le prédateur en moi.
Je pris peur, mon coeur s’emballait, je ne voulais pas retomber entre leurs mains, je craignais de ce qu’ils me feraient alors. Ma respiration s’accélera et le sang tambourinait dans mes tempes, ou bien étais-ce la bête qui me vrillait le crane? Je n’avais pas ressenti une telle peur depuis… depuis qu’ils m’avaient traquée comme un animal, pendant des jours, dans mon enfance. Depuis que ma mère… Ma gorge se noua et je laissai échapper un sanglot. Ils m’avaient finalement retrouvée, je ne m’étais pas rendu compte en venant ici, j’espérais retrouver mon mentor, l’élémentaire Ashaya, mais à la place, je retrouvais les miens. Je ne voulais pas les revoir, qui sait ce qu’ils me feraient subir?
Traumatisée, je me retrouvais là, recroquevillée, assise au sol, la tête sur les genoux, et je pleurais… Et en même temps je luttais pour ne pas laisser la bête guider mes actes. Si je lui lâchais la bride, je savais qu’elle pourrait me sortir de là, mais elle n’aiderait surement pas mes deux compagnons, et surtout, j’étais presque certaine de ne pas pouvoir revenir. Si je la laissais reprendre le contrôle, je serai sans doute condamnée à rester une bête toute ma vie…
Cyldarine- Bon
- Race : Demi-elfe
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
CYLDARINE – Nous sommes assez loin de leur territoire, mais ils peuvent nous suivre encore longtemps. Mais s'ils nous suivent, s'ils viennent jusqu’ici, alors la confrontation sera inévitable, ils ne se contenteront pas de nous laisser partir, même si nous courons à toute vitesse. Ils sont peut-être tout autour de nous à l’heure qu’il est...
Si elle cherchait à rassurer Icahadeï, alors ce n'était vraiment pas malin de sa part de dire cela, car cela eut tout l'effet inverse. Icahadeï scruta les alentours avec le cœur battant, les oreilles pivotant dans tous les sens et les semi-naseaux en action. Anxieux, il chercha le moindre mouvement, la moindre silhouette, le moindre son ou la moindre odeur suspects. Il ne perçut rien mais se dit que les Elfes pouvaient très bien les surprendre.
SORLAC – De toute manière... quoi qu’on fasse, nous ne serons jamais à l’abri dans cette forêt. Alors profitons-en pour discuter. De quoi souhaitez-vous parler ? Et puis, plus vite nous auront expédié cette excursion, plus vite nous serons en sûreté.
Sorlac haletait en parlant. Il avait presque déjà atteint ses limites avec cette course, et si les Elfes se montraient, il n'aurait pas l'énergie de s'enfuir. Icahadeï se tint donc prêt à l'aider si besoin. Pourtant, l'Humain voulait discuter. Il reconnaissait le danger de cette forêt, mais cela semblait en fait lui passer au-dessus. Il voulait discuter, ici, avec la possibilité que les Elfes soient en train de les suivre. Pire, il voulait reprendre ses recherches ? Icahadeï ne s'en sentait plus le courage.
ICAHADEI – Vous n'y pensez pas ! Nous n'avons même pas encore trouvé l'endroit où serait enfermé cette prétendue source de magie, que nous bravons déjà des dangers mortels. Et vous voulez continuer ? C'est pure folie. Je renonce.
C'est alors que son oreille gauche pivota vers Cyldarine en captant un léger sanglot. Le Centaure se tourna vers la Demi-Elfe et la vit recroquevillée au sol, la tête blottie contre les genoux. Qu'est-ce qu'il lui arrivait soudain ? Icahadei s'approcha lentement d'elle, et posa une main douce sur son épaule.
ICAHADEI – Quelque chose ne va pas, Cyldarine ? Ne vous en faites pas, nous allons nous en sortir. Il vous suffit de vous changer en tigre pour courir plus vite. Je peux m'occuper d'aider Sorlac à s'enfuir avec nous.
Si elle cherchait à rassurer Icahadeï, alors ce n'était vraiment pas malin de sa part de dire cela, car cela eut tout l'effet inverse. Icahadeï scruta les alentours avec le cœur battant, les oreilles pivotant dans tous les sens et les semi-naseaux en action. Anxieux, il chercha le moindre mouvement, la moindre silhouette, le moindre son ou la moindre odeur suspects. Il ne perçut rien mais se dit que les Elfes pouvaient très bien les surprendre.
SORLAC – De toute manière... quoi qu’on fasse, nous ne serons jamais à l’abri dans cette forêt. Alors profitons-en pour discuter. De quoi souhaitez-vous parler ? Et puis, plus vite nous auront expédié cette excursion, plus vite nous serons en sûreté.
Sorlac haletait en parlant. Il avait presque déjà atteint ses limites avec cette course, et si les Elfes se montraient, il n'aurait pas l'énergie de s'enfuir. Icahadeï se tint donc prêt à l'aider si besoin. Pourtant, l'Humain voulait discuter. Il reconnaissait le danger de cette forêt, mais cela semblait en fait lui passer au-dessus. Il voulait discuter, ici, avec la possibilité que les Elfes soient en train de les suivre. Pire, il voulait reprendre ses recherches ? Icahadeï ne s'en sentait plus le courage.
ICAHADEI – Vous n'y pensez pas ! Nous n'avons même pas encore trouvé l'endroit où serait enfermé cette prétendue source de magie, que nous bravons déjà des dangers mortels. Et vous voulez continuer ? C'est pure folie. Je renonce.
C'est alors que son oreille gauche pivota vers Cyldarine en captant un léger sanglot. Le Centaure se tourna vers la Demi-Elfe et la vit recroquevillée au sol, la tête blottie contre les genoux. Qu'est-ce qu'il lui arrivait soudain ? Icahadei s'approcha lentement d'elle, et posa une main douce sur son épaule.
ICAHADEI – Quelque chose ne va pas, Cyldarine ? Ne vous en faites pas, nous allons nous en sortir. Il vous suffit de vous changer en tigre pour courir plus vite. Je peux m'occuper d'aider Sorlac à s'enfuir avec nous.
Icahadeï- Champion
- Race : Centaure
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Mes deux compagnons, inquiet quant à notre survie dans cette nature, guettant anxieusement la forêt afin d’apercevoir un Elfe Sylvain, tournaient la tête de gauche à droite et de droite à gauche. On aurait dit Hibou, déboussolé par le danger arrivant de toute part. Il fallait qu’ils se calment tous les deux, ils manquaient de sang froid et en ce moment, nous avions besoin de sang froid. Trouver un abri ne serait pas de refus. Un abri bien couvert, bien protégé, un abri que les Elfes ne soient pas capable de trouver, mais c’était impossible. Trouver une cachette dans la maison d’un dangereux habitant, ça reviendrait à faire une partie de cache-cache sans cachette dans une toute petite pièce.
Icahadeï - Vous n'y pensez pas ! Nous n'avons même pas encore trouvé l'endroit où serait enfermé cette prétendue source de magie, que nous bravons déjà des dangers mortels. Et vous voulez continuer ? C'est pure folie. Je renonce.
Quoi ?! Abandonner les recherches ? Jamais ! Or de question que j’abandonne ! Je me bats pour une cause qui nécessite de s’en donner les moyens, quitte à y laisser la vie ! Et puis d’abord, je n’ai jamais demandé à qui que ce soit de m’accompagner ! C’est ce centaure qui s’est joint à moi et non l’inverse. Il pouvait bien renoncer, je n’abandonnerai pas. Pure folie … Ces mots résonnaient dans ma tête. Je lâchais un rire à en faire trembler la terre entière.
Sorlac Symons – Oui ! La folie ! Je suis accompagné de cette folie depuis plusieurs semaines déjà et ce n’est pas quelques Elfes verdoyant qui vont me faire renoncer ! Cette quête en vaut la peine ! Je n’y vais pas pour la gloire ou la richesse ! Si je souhaite mener à bien cette quête c’est …
Une voie étouffée suivie de quelques sanglots noyé me firent tourner la tête en même temps que mon compagnon quadrupède. Notre ôte avait l’air d’avoir quelques difficultés semblait-il. Elle s’était recroquevillé sur elle-même, la tête entre les genoux, sanglotant à grosse goûte sans trop de raisons apparente. Mais qu’est ce qui pouvait bien se passer dans sa tête ? Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour faire une dépression ! Ni même de se monter les uns les autres comme nous le faisions Icahadeï et moi tout à l’heure !
Icahadeï - Quelque chose ne va pas, Cyldarine ? Ne vous en faites pas, nous allons nous en sortir. Il vous suffit de vous changer en tigre pour courir plus vite. Je peux m'occuper d'aider Sorlac à s'enfuir avec nous.
Sorlca Symons – Non. Ce ne sera pas nécessaire. Je pris un ton las, m’adressant à mes compagnons. Vous feriez mieux de partir tous les deux. Icahadeï ? Emmène Cyldarine loin d’ici. À mon avis, elle n’a certainement pas envie de retrouver ces anciens camarades et elle n’est pas en état pour faire quoi que ce soit. Je marquai un temps avant de poursuivre, inspirant un grand coup. Je vais les ralentir et j’en profiterai ensuite pour continuer mes recherches !
Etrangement, je me sentais observé. Non pas par mes deux camarades, mais par autre chose et le poids de ce regards se faisait sentir. Une telle pression était incroyable ! Je sentais peser sur moi comme un fardeau extrêmement lourd. Je me retournais pour être dos à Icahadeï qui était allé donner un coup de main à Cyldarine. Impossible qui est-ce qui nous épiait ainsi, mais j’étais persuadé que quelqu’un ou quelque chose nous espionnait dans l’ombre et la verdure. Si j’arrivais à sentir leur présence, à mon avis, Icahadeï arrivait également à les sentir. Je tournais lentement la tête pour le regarder comme pour avoir son avis sur le sujet.
Icahadeï - Vous n'y pensez pas ! Nous n'avons même pas encore trouvé l'endroit où serait enfermé cette prétendue source de magie, que nous bravons déjà des dangers mortels. Et vous voulez continuer ? C'est pure folie. Je renonce.
Quoi ?! Abandonner les recherches ? Jamais ! Or de question que j’abandonne ! Je me bats pour une cause qui nécessite de s’en donner les moyens, quitte à y laisser la vie ! Et puis d’abord, je n’ai jamais demandé à qui que ce soit de m’accompagner ! C’est ce centaure qui s’est joint à moi et non l’inverse. Il pouvait bien renoncer, je n’abandonnerai pas. Pure folie … Ces mots résonnaient dans ma tête. Je lâchais un rire à en faire trembler la terre entière.
Sorlac Symons – Oui ! La folie ! Je suis accompagné de cette folie depuis plusieurs semaines déjà et ce n’est pas quelques Elfes verdoyant qui vont me faire renoncer ! Cette quête en vaut la peine ! Je n’y vais pas pour la gloire ou la richesse ! Si je souhaite mener à bien cette quête c’est …
Une voie étouffée suivie de quelques sanglots noyé me firent tourner la tête en même temps que mon compagnon quadrupède. Notre ôte avait l’air d’avoir quelques difficultés semblait-il. Elle s’était recroquevillé sur elle-même, la tête entre les genoux, sanglotant à grosse goûte sans trop de raisons apparente. Mais qu’est ce qui pouvait bien se passer dans sa tête ? Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour faire une dépression ! Ni même de se monter les uns les autres comme nous le faisions Icahadeï et moi tout à l’heure !
Icahadeï - Quelque chose ne va pas, Cyldarine ? Ne vous en faites pas, nous allons nous en sortir. Il vous suffit de vous changer en tigre pour courir plus vite. Je peux m'occuper d'aider Sorlac à s'enfuir avec nous.
Sorlca Symons – Non. Ce ne sera pas nécessaire. Je pris un ton las, m’adressant à mes compagnons. Vous feriez mieux de partir tous les deux. Icahadeï ? Emmène Cyldarine loin d’ici. À mon avis, elle n’a certainement pas envie de retrouver ces anciens camarades et elle n’est pas en état pour faire quoi que ce soit. Je marquai un temps avant de poursuivre, inspirant un grand coup. Je vais les ralentir et j’en profiterai ensuite pour continuer mes recherches !
Etrangement, je me sentais observé. Non pas par mes deux camarades, mais par autre chose et le poids de ce regards se faisait sentir. Une telle pression était incroyable ! Je sentais peser sur moi comme un fardeau extrêmement lourd. Je me retournais pour être dos à Icahadeï qui était allé donner un coup de main à Cyldarine. Impossible qui est-ce qui nous épiait ainsi, mais j’étais persuadé que quelqu’un ou quelque chose nous espionnait dans l’ombre et la verdure. Si j’arrivais à sentir leur présence, à mon avis, Icahadeï arrivait également à les sentir. Je tournais lentement la tête pour le regarder comme pour avoir son avis sur le sujet.
Sorlac Symons- Bon
- Race : Humain
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
" Quelque chose ne va pas, Cyldarine ? Ne vous en faites pas, nous allons nous en sortir. Il vous suffit de vous changer en tigre pour courir plus vite. Je peux m'occuper d'aider Sorlac à s'enfuir avec nous. "
Ils essayaient de me rassurer, Ichadeï du moins. Je cessais de sangloter, mais j’étais toujours tétanisée par la peut irraisonnée d’être capturée par mes congénères. Ma voix trahissait ma résignation.
« Je… Je ne veux pas redevenir un animal, pas maintenant… Vous ne comprenez pas, s’ils nous en veulent, nous ne sortirons jamais d’ici vivants. La dernière fois qu’ils m’ont traquée… J’ai été sauvée par quelque chose de plus fort qu’eux, ça ne sera pas le cas cette fois… »
Je ne savais que dire, que faire. Je séchais mes larmes avant de me relever, toujours accablée par le sort qui pouvait nous attendre.
« Pour le moment, nous sommes toujours vivants… tâchons de le rester. Et pour cela, monsieur Sorlac, il va vous falloir abandonner cette quête. Je doute que la source de magie que vous recherchez appartienne directement aux elfes sylvains, mais nul doute que s’ils ont connaissance de son existence, ils la défendront farouchement. »
Je tremblais un peu, le contrecoup de l’émotion qui m’avait saisie sans doute. Je resserrais ma prise sur mon arc, après tout je n’avais pas le droit d’abandonner maintenant, car s’il me restait la moindre chance de continuer à vivre, à respirer cet air si pur, à voir le soleil se lever, les plantes pousser, alors je devais la saisir.
« Vous n’allez pas les ralentir, pas plus que vous ne pourrez continuer vos recherches… Si ils veulent votre mort, ils vous cueilleront d’une flèche en plein cœur avant de continuer leur route. On doit rester groupés, même si cela n’améliore pas de beaucoup nos chances, au moins elles ne sont pas nulles… »
Ils essayaient de me rassurer, Ichadeï du moins. Je cessais de sangloter, mais j’étais toujours tétanisée par la peut irraisonnée d’être capturée par mes congénères. Ma voix trahissait ma résignation.
« Je… Je ne veux pas redevenir un animal, pas maintenant… Vous ne comprenez pas, s’ils nous en veulent, nous ne sortirons jamais d’ici vivants. La dernière fois qu’ils m’ont traquée… J’ai été sauvée par quelque chose de plus fort qu’eux, ça ne sera pas le cas cette fois… »
Je ne savais que dire, que faire. Je séchais mes larmes avant de me relever, toujours accablée par le sort qui pouvait nous attendre.
« Pour le moment, nous sommes toujours vivants… tâchons de le rester. Et pour cela, monsieur Sorlac, il va vous falloir abandonner cette quête. Je doute que la source de magie que vous recherchez appartienne directement aux elfes sylvains, mais nul doute que s’ils ont connaissance de son existence, ils la défendront farouchement. »
Je tremblais un peu, le contrecoup de l’émotion qui m’avait saisie sans doute. Je resserrais ma prise sur mon arc, après tout je n’avais pas le droit d’abandonner maintenant, car s’il me restait la moindre chance de continuer à vivre, à respirer cet air si pur, à voir le soleil se lever, les plantes pousser, alors je devais la saisir.
« Vous n’allez pas les ralentir, pas plus que vous ne pourrez continuer vos recherches… Si ils veulent votre mort, ils vous cueilleront d’une flèche en plein cœur avant de continuer leur route. On doit rester groupés, même si cela n’améliore pas de beaucoup nos chances, au moins elles ne sont pas nulles… »
Cyldarine- Bon
- Race : Demi-elfe
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Alors qu'Icahadeï s'enquérait du trouble de Cyldarine, Sorlac s'énerva de son côté à la réflexion qu'il lui avait faite. Ce n'était pas le moment de s'emporter comme ça, de faire autant de bruit et d'installer une tension dans l'air. Heureusement, Sorla se coupa tout seul en voyant que Cyldarine n'allait pas au mieux et qu'Icahadeï essayait de la consoler.
L'Humain maintenait son désir de recherches sur cette source de magie. Icahadeï voulait le ramener à la raison, mais d'un autre côté, chacun est libre de ses choix, se dit-il. Si Sorlac insistait vraiment pour rester dans cette forêt maudite au risque de se faire tuer par les Elfes Sylvains qui y résidaient, personne n'avait le droit de l'en empêcher. Enfin... C'était un peu comme voir quelqu'un essayer de se suicider et ne pas intervenir parce que « c'était son choix ». Icahadeï ne pouvait pas se résoudre à cela.
Sorlac suggéra à Icahadeï d'emmener Cyldarine hors de cette forêt pendant que lui, ralentirait les Elfes Sylvains qui voudraient se mettre à leur poursuite. Il croyait vraiment, en tant qu'Humain, avoir les capacités de ralentir les Elfes Sylvains dans leur propre terrain ? Icahadeï commença de plus en plus à le croire pris de démence. Comme si cette forêt agissait aussi sur son esprit et lui faisait perdre la raison. A moins que ce ne soit l'effet de la source de magie, qui serait plus proche d'eux qu'ils ne le pensaient ?
CYLDARINE – Je... Je ne veux pas redevenir un animal, pas maintenant...
Icahadeï se demanda bien pourquoi, mais il n'osa pas insister, voulant ménager la Demi-Elfe. Cette dernière sécha ses larmes et finit par se relever, mais continua à tenir des propos loin de rassurer Icahadeï, quoiqu'elle ne fit que confirmer ce qu'il pensait déjà : si les Elfes Sylvains voulaient leur mort, ils ne les laisseraient pas sortir de cette forêt vivants. Les trois intrus n'avaient aucune chance.
Dans la tête d'Icahadeï, cela signifiait une chose : c'était le moment ou jamais d'essayer de s'enfuir. Chaque seconde perdue était peut-être celle de trop. Cyldarine essaya à son tour de convaincre Sorlac qu'il se condamnait à mort en restant ici pour continuer ses recherches. En restant tous trois ensemble, ils avaient plus de chances de s'en sortir.
Icahadeï se résolut à une solution qui ne l'enthousiasmait pas, mais il n'était pas à ça près :
ICAHADEI – Cyldarine, montez sur moi et accrochez-vous à mon torse, puisque vous ne voulez pas vous transformer. Je vais galoper aussi vite que je peux. Sorlac, je ne peux pas vous laisser rester ici et vous laisser vous faire tuer. Je vous en prie, revenez à la raison et partez avec nous. Montez en croupe, je vous porte avec Cyldarine.
L'Humain maintenait son désir de recherches sur cette source de magie. Icahadeï voulait le ramener à la raison, mais d'un autre côté, chacun est libre de ses choix, se dit-il. Si Sorlac insistait vraiment pour rester dans cette forêt maudite au risque de se faire tuer par les Elfes Sylvains qui y résidaient, personne n'avait le droit de l'en empêcher. Enfin... C'était un peu comme voir quelqu'un essayer de se suicider et ne pas intervenir parce que « c'était son choix ». Icahadeï ne pouvait pas se résoudre à cela.
Sorlac suggéra à Icahadeï d'emmener Cyldarine hors de cette forêt pendant que lui, ralentirait les Elfes Sylvains qui voudraient se mettre à leur poursuite. Il croyait vraiment, en tant qu'Humain, avoir les capacités de ralentir les Elfes Sylvains dans leur propre terrain ? Icahadeï commença de plus en plus à le croire pris de démence. Comme si cette forêt agissait aussi sur son esprit et lui faisait perdre la raison. A moins que ce ne soit l'effet de la source de magie, qui serait plus proche d'eux qu'ils ne le pensaient ?
CYLDARINE – Je... Je ne veux pas redevenir un animal, pas maintenant...
Icahadeï se demanda bien pourquoi, mais il n'osa pas insister, voulant ménager la Demi-Elfe. Cette dernière sécha ses larmes et finit par se relever, mais continua à tenir des propos loin de rassurer Icahadeï, quoiqu'elle ne fit que confirmer ce qu'il pensait déjà : si les Elfes Sylvains voulaient leur mort, ils ne les laisseraient pas sortir de cette forêt vivants. Les trois intrus n'avaient aucune chance.
Dans la tête d'Icahadeï, cela signifiait une chose : c'était le moment ou jamais d'essayer de s'enfuir. Chaque seconde perdue était peut-être celle de trop. Cyldarine essaya à son tour de convaincre Sorlac qu'il se condamnait à mort en restant ici pour continuer ses recherches. En restant tous trois ensemble, ils avaient plus de chances de s'en sortir.
Icahadeï se résolut à une solution qui ne l'enthousiasmait pas, mais il n'était pas à ça près :
ICAHADEI – Cyldarine, montez sur moi et accrochez-vous à mon torse, puisque vous ne voulez pas vous transformer. Je vais galoper aussi vite que je peux. Sorlac, je ne peux pas vous laisser rester ici et vous laisser vous faire tuer. Je vous en prie, revenez à la raison et partez avec nous. Montez en croupe, je vous porte avec Cyldarine.
Icahadeï- Champion
- Race : Centaure
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
A entendre la demi-sang, on avait l’impression qu’elle délirait, qu’elle s’était projeté dans de mauvais souvenir. Elle nous l’avait bien expliqué auparavant qu’elle avait déjà été confrontée à eux, mais réagir ainsi alors que tout ce temps elle se promenait dans la même forêt où nous nous trouvons actuellement ? C’est vrai ça. Elle vivait dans cette forêt quand nous l’avions rencontré avec Icahadeï et pourtant, nous n’étions pas beaucoup plus loin que l’endroit où elle s’était présentée à nous. En une journée, nous n’avions pas pu traverser la forêt de part en part, elle est bien trop grande.
Mes propos avaient dû faire cogiter mes deux compagnons d’infortune puisqu’ils étaient résolus à m’emmener quoi qu’il arrive avec eux. Quand je disais ralentir, je n’avais pas précisé si j’allais en sortir vivant bien entendu. Cette idée m’avait traversé l’esprit à plusieurs reprises, mais j’avais la force et le courage de la détermination. Même si, comme le disais Cyldarine, s’ils le souhaitaient, ils pouvaient me cueillir n’importe quand pour que je serve d’encas. Le bien et le mal s’étaient assis sur mes épaules, de chaque côté. L’un me disait de quitter ces lieux, suivant mes compagnons, et l’autre insistait pour continuer les recherches. Après tout, ce n’était pas n’importe quelle cause, non ?
Icahadeï continuait à essayer de me raisonner par tous les moyens, mais je n’avais pas perdu la raison, je ne crois pas … Ce n’est pas la raison que j’ai perdue, mais quelque chose de plus vitale. Cyldarine étant dans l’incapacité de se transformer, elle allait monter à dos du quadrupède et ce dernier me proposa de monter à mon tour. J’étais l’élément le plus lent du groupe, le moins agile, et le plus faible physiquement, mais serait-il capable de porter deux personnes à la fois ? Je veux bien croire que les centaures ont une puissance extrême dans les pattes, mais même pour un centaure, deux, ça fait beaucoup.
Sorlac Symons– De toutes manières, si je ne vous suis pas, vous allez mourir bêtement pour imbécile égoïste. Je rangeai mon arc dans mon dos, resserrai le harnais de mon carquois et souriais jaune quant à l’idée d’abandonner cette quête. Et bien dans ce cas, nous sommes tous prêts à décamper.
Encore des recherches qui n’auront aboutis qu’au néant et à la frustration. Malheureusement, je n’avais plus le temps de m’apitoyer sur mon sort et sur cette source de magie inconnue. Il est vrai que jusqu’à maintenant, j’avais été plutôt égoïste dans mes propos, ma fierté et ma détermination m’empêchaient de voir plus loin que mon nez. Je m’étais fait deux compagnons de routes, malgré-moi, mais à preuve du contraire, ils avaient fait en sorte que vive un peu plus longtemps, Cyldarine m’a appris plein de choses sur la nature d’Elegar’a, j’avais pu prendre quelques plantes que j’allais pouvoir travailler à la maison. Il fallait que je positive un petit peu, la chope était à moitié pleine … ou peut être que non en fait. Nous pouvions entendre clairement un bruit imposant derrières nous, ressemblant à un grognement. Nous n’avions probablement pas que les Elfes à nos trousses, ou peut-être que je me faisais des idées. Prudence est mère de sûreté ! Avec l’accord d’Icahadeï, je montai en croupe, assis sur dos, tendant la main à Cyldarine pour qu’elle monte à son tour.
Sorlac Symons – Vous avez réussi à me faire changer d’avis, je pris tout d’un coup un air plus sérieux, mais vous avez intérêt à vivre ! Sinon, j’y retourne !
Je n’étais pas vraiment sûr que ce soit le moment opportun pour faire de l’humour, mais bon … on est plus à ça prêt.
Mes propos avaient dû faire cogiter mes deux compagnons d’infortune puisqu’ils étaient résolus à m’emmener quoi qu’il arrive avec eux. Quand je disais ralentir, je n’avais pas précisé si j’allais en sortir vivant bien entendu. Cette idée m’avait traversé l’esprit à plusieurs reprises, mais j’avais la force et le courage de la détermination. Même si, comme le disais Cyldarine, s’ils le souhaitaient, ils pouvaient me cueillir n’importe quand pour que je serve d’encas. Le bien et le mal s’étaient assis sur mes épaules, de chaque côté. L’un me disait de quitter ces lieux, suivant mes compagnons, et l’autre insistait pour continuer les recherches. Après tout, ce n’était pas n’importe quelle cause, non ?
Icahadeï continuait à essayer de me raisonner par tous les moyens, mais je n’avais pas perdu la raison, je ne crois pas … Ce n’est pas la raison que j’ai perdue, mais quelque chose de plus vitale. Cyldarine étant dans l’incapacité de se transformer, elle allait monter à dos du quadrupède et ce dernier me proposa de monter à mon tour. J’étais l’élément le plus lent du groupe, le moins agile, et le plus faible physiquement, mais serait-il capable de porter deux personnes à la fois ? Je veux bien croire que les centaures ont une puissance extrême dans les pattes, mais même pour un centaure, deux, ça fait beaucoup.
Sorlac Symons– De toutes manières, si je ne vous suis pas, vous allez mourir bêtement pour imbécile égoïste. Je rangeai mon arc dans mon dos, resserrai le harnais de mon carquois et souriais jaune quant à l’idée d’abandonner cette quête. Et bien dans ce cas, nous sommes tous prêts à décamper.
Encore des recherches qui n’auront aboutis qu’au néant et à la frustration. Malheureusement, je n’avais plus le temps de m’apitoyer sur mon sort et sur cette source de magie inconnue. Il est vrai que jusqu’à maintenant, j’avais été plutôt égoïste dans mes propos, ma fierté et ma détermination m’empêchaient de voir plus loin que mon nez. Je m’étais fait deux compagnons de routes, malgré-moi, mais à preuve du contraire, ils avaient fait en sorte que vive un peu plus longtemps, Cyldarine m’a appris plein de choses sur la nature d’Elegar’a, j’avais pu prendre quelques plantes que j’allais pouvoir travailler à la maison. Il fallait que je positive un petit peu, la chope était à moitié pleine … ou peut être que non en fait. Nous pouvions entendre clairement un bruit imposant derrières nous, ressemblant à un grognement. Nous n’avions probablement pas que les Elfes à nos trousses, ou peut-être que je me faisais des idées. Prudence est mère de sûreté ! Avec l’accord d’Icahadeï, je montai en croupe, assis sur dos, tendant la main à Cyldarine pour qu’elle monte à son tour.
Sorlac Symons – Vous avez réussi à me faire changer d’avis, je pris tout d’un coup un air plus sérieux, mais vous avez intérêt à vivre ! Sinon, j’y retourne !
Je n’étais pas vraiment sûr que ce soit le moment opportun pour faire de l’humour, mais bon … on est plus à ça prêt.
Dernière édition par Sorlac Symons le Lun 13 Fév 2017 - 9:24, édité 1 fois
Sorlac Symons- Bon
- Race : Humain
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
"Cyldarine, montez sur moi et accrochez-vous à mon torse, puisque vous ne voulez pas vous transformer. Je vais galoper aussi vite que je peux. Sorlac, je ne peux pas vous laisser rester ici et vous laisser vous faire tuer. Je vous en prie, revenez à la raison et partez avec nous. Montez en croupe, je vous porte avec Cyldarine."
Je pris conscience qu'il voulait tenter de vivre, lui, et qu'il me proposait une échappatoire, peut-être la seule qui existe. Les centaures sont rapides, peut-être même plus que les elfes des bois. Je saisis la main tendue, et montais agilement sur lui. C'était assez gênant, j'avais conscience que les centaures n'aimaient pas cela, mais là, c'était lui qui le proposais. Je regardais Sorlac, lui aussi devait venir avec nous pour vivre.
"Vous avez réussi à me faire changer d’avis, mais vous avez intérêt à vivre ! Sinon, j’y retourne !"
Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait dire, on risquait surtout de mourir tous ensemble là. Il monta lui aussi et Ichadeï se mit au galop, vite, très vite. Je me laissais porter, et à mesure que l'on s'éloignait, je sentais la pression retomber. Le contrecoup ne se fit pas attendre, et accablée par la fatigue, je plongeais dans une sorte de demi-sommeil. Je me réveillais plus tard, pas beaucoup plus tard je suppose, toujours sur le centaure. Il avait ralenti l'allure, les arbres étaient plus clairsemés, nous sortions de la forêt. Je me sentais mieux, plus sereine, et maîtresse de moi-même de nouveau. Je regardais Sorlac derrière moi, mais il était totalement impassible. Après quelques minutes, le centaure s'arrêta.
"Merci, monsieur Ichadeï. Je pense que vous nous avez sauvés... Je ne sais que vous dire pour m'excuser... Et pour vous remercier."
Je souris en descendant habilement du dos du centaure, et regardais mes deux compagnons.
"Nos chemins se séparent-ils ici ? Je ne sais trop que faire à présent, mais je vais certainement partir loin d'ici. Si vous souhaitez me suivre, libre à vous. Et, monsieur Sorlac... abandonnez votre quête je vous en prie, vous n'y trouverez que la mort."
Je m'assis par terre et me changeais en tigre blanc, attendant leur réponse avant de m'en aller loin de cette maudite forêt.
Je pris conscience qu'il voulait tenter de vivre, lui, et qu'il me proposait une échappatoire, peut-être la seule qui existe. Les centaures sont rapides, peut-être même plus que les elfes des bois. Je saisis la main tendue, et montais agilement sur lui. C'était assez gênant, j'avais conscience que les centaures n'aimaient pas cela, mais là, c'était lui qui le proposais. Je regardais Sorlac, lui aussi devait venir avec nous pour vivre.
"Vous avez réussi à me faire changer d’avis, mais vous avez intérêt à vivre ! Sinon, j’y retourne !"
Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait dire, on risquait surtout de mourir tous ensemble là. Il monta lui aussi et Ichadeï se mit au galop, vite, très vite. Je me laissais porter, et à mesure que l'on s'éloignait, je sentais la pression retomber. Le contrecoup ne se fit pas attendre, et accablée par la fatigue, je plongeais dans une sorte de demi-sommeil. Je me réveillais plus tard, pas beaucoup plus tard je suppose, toujours sur le centaure. Il avait ralenti l'allure, les arbres étaient plus clairsemés, nous sortions de la forêt. Je me sentais mieux, plus sereine, et maîtresse de moi-même de nouveau. Je regardais Sorlac derrière moi, mais il était totalement impassible. Après quelques minutes, le centaure s'arrêta.
"Merci, monsieur Ichadeï. Je pense que vous nous avez sauvés... Je ne sais que vous dire pour m'excuser... Et pour vous remercier."
Je souris en descendant habilement du dos du centaure, et regardais mes deux compagnons.
"Nos chemins se séparent-ils ici ? Je ne sais trop que faire à présent, mais je vais certainement partir loin d'ici. Si vous souhaitez me suivre, libre à vous. Et, monsieur Sorlac... abandonnez votre quête je vous en prie, vous n'y trouverez que la mort."
Je m'assis par terre et me changeais en tigre blanc, attendant leur réponse avant de m'en aller loin de cette maudite forêt.
Cyldarine- Bon
- Race : Demi-elfe
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
Icahadeï savait mettre sa fierté de Centaure de côté plus facilement que nombre de ses congénères, et particulièrement dans une situation comme celle-ci, où porter quelqu'un était simplement le meilleur moyen d'échapper rapidement à un danger mortel. L'idée était de ne pas se sauver seul égoïstement, mais d'aider aussi ses deux compagnons à sauver leur vie. Ca pouvait bien valoir la peine de les porter. Icahadeï tendit une main à Cyldarine. La Demi-Elfe le monta agilement, bien qu'elle eût à chercher ensuite l'assiette la plus confortable. Elle avait cette agilité naturelle, sûrement procurée par sa part elfique, mais le Centaure sentit qu'elle n'avait pas pour autant l'habitude de monter à cheval.
Sorlac, à côté, eut l'air un peu penaud. Il tenait un peu trop à mener son enquête sur la source de magie mystérieuse, mais la prise de conscience du danger devait avoir raison sur son opiniâtreté, même si cela engendrait une certaine frustration.
SORLAC – De toutes manières, si je ne vous suis pas, vous allez mourir bêtement pour un imbécile égoïste.
Cette façon de s'insulter lui-même était un signe de sa prise de conscience. Icahadeï ne dit rien, laissant Sorlac à ses regrets. Il se serait senti satisfait si Sorlac avait accepté de bon cœur de partir avec eux. Bizarrement, Icahadeï eut envie de le consoler, mais il ne trouva ni les mots ni l'énergie.
Enfin l'Humain monta sur la croupe du Centaure, derrière Cyldarine. Le poids de deux Humains sans équipement lourd était supportable pour le dos équin d'un Centaure, même si, évidemment, il ne pourrait pas galoper aussi vite qu'avec le dos nu.
SORLAC – Vous avez réussi à me faire changer d'avis, mais vous avez intérêt à vivre ! Sinon, j'y retourne !
Au ton de la voix de Sorlac, Icahadeï crut deviner un trait d'humour, mais il n'en fut pas sûr. Ce pouvait tout aussi bien être un ultime cri de frustration. Dans le doute, Icahadeï resta encore sans réaction. Sorlac dut se sentir un peu seul dans ses états d'âme, et Icahadeï s'en voulut de ne pas savoir lui montrer du soutien.
Le Centaure s'élança au galop, quelque peu ralenti par les deux personnes qu'il portait sur son dos, et risquant surtout de s'épuiser plus vite. Il se concentra sur son objectif : quitter la forêt. Il n'entendit pas de sifflement de flèches, de bruits de pas, de cris de guerre... Rien. Seulement les bruits normaux d'une forêt paisible. Les Elfes ne les pourchassaient donc pas.
Icahadeï finit donc par ralentir l'allure, ne serait-ce que pour souffler un coup. Il sentit que Cyldarine se laissait mollement porter, appuyée contre son dos humain. Elle aussi, devait être exténuée. Elle avait vécu de fortes émotions. Icahadeï se rappela qu'avant de partir, elle s'était mise à pleurer.
Plus tard, Cyldarine sortit de sa torpeur. Icahadeï avait gagné la lisière de la forêt. Il s'éloigna encore pendant plusieurs minutes, puis s'arrêta.
CYLDARINE – Merci, monsieur Icahadeï. Je pense que vous nous avez sauvés... Je ne sais que vous dire pour m'excuser... Et pour vous remercier.
Icahadeï n'aimait pas trop se faire appeler “Monsieur”, c'était un peu gênant pour lui, mais il n'en était pas à se réduire à des formalités maintenant. Il ne sut pourquoi Cyldarine voulait s'excuser, mais il accepta ses remerciements d'un hochement de tête. Il transpirait un peu, mais il se sentait prêt à reprendre le galop seul. Justement, Cyldarine descendit de son dos, imitée par Sorlac.
CYLDARINE – Nos chemins se séparent-ils ici ? Je ne sais trop que faire à présent, mais je vais certainement partir loin d'ici.
C'était sûrement le moment de se séparer, oui. Cyldarine s'accroupit et se métamorphosa en tigre blanc. C'était toujours aussi impressionnant, mais cette fois-ci, cela ne déclencha qu'un sourire à Icahadeï.
ICAHADEI – Je vais retrouver d'autres activités, moins dangereuses je l'espère. Bonne continuation dans vos voyages à venir, que Kaluni veille sur vous.
Icahadeï adressa un regard soutenu à Sorlac, puis le salua d'un hochement de tête. Sorlac était libre de continuer ses pérégrinations. Icahadeï espérait simplement qu'il ne s'entêterait plus à se mettre en danger, et que les dieux lui seraient favorables.
Sur ces mots d'adieux, Icahadeï repartit au galop, vers le Royaume de Telbara.
Sorlac, à côté, eut l'air un peu penaud. Il tenait un peu trop à mener son enquête sur la source de magie mystérieuse, mais la prise de conscience du danger devait avoir raison sur son opiniâtreté, même si cela engendrait une certaine frustration.
SORLAC – De toutes manières, si je ne vous suis pas, vous allez mourir bêtement pour un imbécile égoïste.
Cette façon de s'insulter lui-même était un signe de sa prise de conscience. Icahadeï ne dit rien, laissant Sorlac à ses regrets. Il se serait senti satisfait si Sorlac avait accepté de bon cœur de partir avec eux. Bizarrement, Icahadeï eut envie de le consoler, mais il ne trouva ni les mots ni l'énergie.
Enfin l'Humain monta sur la croupe du Centaure, derrière Cyldarine. Le poids de deux Humains sans équipement lourd était supportable pour le dos équin d'un Centaure, même si, évidemment, il ne pourrait pas galoper aussi vite qu'avec le dos nu.
SORLAC – Vous avez réussi à me faire changer d'avis, mais vous avez intérêt à vivre ! Sinon, j'y retourne !
Au ton de la voix de Sorlac, Icahadeï crut deviner un trait d'humour, mais il n'en fut pas sûr. Ce pouvait tout aussi bien être un ultime cri de frustration. Dans le doute, Icahadeï resta encore sans réaction. Sorlac dut se sentir un peu seul dans ses états d'âme, et Icahadeï s'en voulut de ne pas savoir lui montrer du soutien.
Le Centaure s'élança au galop, quelque peu ralenti par les deux personnes qu'il portait sur son dos, et risquant surtout de s'épuiser plus vite. Il se concentra sur son objectif : quitter la forêt. Il n'entendit pas de sifflement de flèches, de bruits de pas, de cris de guerre... Rien. Seulement les bruits normaux d'une forêt paisible. Les Elfes ne les pourchassaient donc pas.
Icahadeï finit donc par ralentir l'allure, ne serait-ce que pour souffler un coup. Il sentit que Cyldarine se laissait mollement porter, appuyée contre son dos humain. Elle aussi, devait être exténuée. Elle avait vécu de fortes émotions. Icahadeï se rappela qu'avant de partir, elle s'était mise à pleurer.
Plus tard, Cyldarine sortit de sa torpeur. Icahadeï avait gagné la lisière de la forêt. Il s'éloigna encore pendant plusieurs minutes, puis s'arrêta.
CYLDARINE – Merci, monsieur Icahadeï. Je pense que vous nous avez sauvés... Je ne sais que vous dire pour m'excuser... Et pour vous remercier.
Icahadeï n'aimait pas trop se faire appeler “Monsieur”, c'était un peu gênant pour lui, mais il n'en était pas à se réduire à des formalités maintenant. Il ne sut pourquoi Cyldarine voulait s'excuser, mais il accepta ses remerciements d'un hochement de tête. Il transpirait un peu, mais il se sentait prêt à reprendre le galop seul. Justement, Cyldarine descendit de son dos, imitée par Sorlac.
CYLDARINE – Nos chemins se séparent-ils ici ? Je ne sais trop que faire à présent, mais je vais certainement partir loin d'ici.
C'était sûrement le moment de se séparer, oui. Cyldarine s'accroupit et se métamorphosa en tigre blanc. C'était toujours aussi impressionnant, mais cette fois-ci, cela ne déclencha qu'un sourire à Icahadeï.
ICAHADEI – Je vais retrouver d'autres activités, moins dangereuses je l'espère. Bonne continuation dans vos voyages à venir, que Kaluni veille sur vous.
Icahadeï adressa un regard soutenu à Sorlac, puis le salua d'un hochement de tête. Sorlac était libre de continuer ses pérégrinations. Icahadeï espérait simplement qu'il ne s'entêterait plus à se mettre en danger, et que les dieux lui seraient favorables.
Sur ces mots d'adieux, Icahadeï repartit au galop, vers le Royaume de Telbara.
Icahadeï- Champion
- Race : Centaure
Re: Le fauve, le cheval et l'homme
D’une main habile et puissante, je fus tiré sur le dos musclé de mon compagnon centaure. Il m’était déjà arrivé de monter à dos de cheval, mais pas à dos de centaure, même si la ressemblance est évidente, certain détail comme la fierté les différencie. Très peu de Centaure vous céderont leurs dos par simple caprice. Uns fois sur son dos, celui-ci nous emmena le plus vite possible hors de porté de nos « poursuivant » invisible en galopant de toutes ses forces jusqu’à l’orée de la forêt maudite. Impossible de savoir de quoi il s’agissait ou de qui, mais là où nous nous étions arrêté, nous serions en sécurité, ou du moins nous verrions arrivé l’ennemi sans trop de difficultés et en ayant le temps de nous préparer. Une fois notre escapade terminé, Cyldarine et moi descendîmes de notre destrier commun et le saluaient pour le remercier de nous avoir sauvé la vie.
Cyldarine - Nos chemins se séparent-ils ici ? Je ne sais trop que faire à présent, mais je vais certainement partir loin d'ici.
En effet, il était fort probable qu’après cela, chacun ferait profil bas. Nous retrouverions nos occupations chacun de notre côté. Cela me paraissait extrêmement soudain comme décision. Rien ne prouvait que nos poursuivant en resterait là et nous venions à peine de nous remettre de cette expédition désastreuse. Je ne savais pas trop comment interpréter tout ça. La demie Elfe se transforma en un puissant félin blanc à longue griffe sans attendre une quelconque réponse. Icahadeï et moi-même agrandirent nos yeux en même temps en la voyant se métamorphoser. Ce n’est pas quelque chose que l’on rencontre tous les jours, il était donc normal que nous soyons surpris devant cette « magie », s’il s’agissait vraiment de magie.
ICAHADEI – Je vais retrouver d'autres activités, moins dangereuses je l'espère. Bonne continuation dans vos voyages à venir, que Kaluni veille sur vous.
Après cela, mon ami quadrupède me regarda durant quelques minutes, sondant mon esprit comme pour lui dire d’oublier tout ce qui venait de se produire et de passer à autres choses. On aurait pu lire dans ses yeux un certain soutien moral qu’il n’avait su exprimer autrement que par un regard à la fois sérieux et apaisé. Il est vrai que ce fut pour moi une expérience très douloureuse sur le plan moral et le voir qui se soucie de moi me faisait du bien et je l’en remerciais d’un hochement de tête qu’il me renvoya ilico presto. Ce centaure avait le cœur noble et léger, il se souciait de son entourage direct et ne faisait aucune distinction contrairement à un humain ordinaire. Il est fort probable qu’à sa place, je n’en aurais pas fait autant, c’était même certain et peu de personnes aurait égalé sa noblesse d’âme. C’était une qualité qu’il n’avait volée à personne et que beaucoup de gens devraient prendre comme exemple. J’allais dorénavant mettre mon égo un peu de côté et retirer mes ouillères, histoires de me préoccuper autre que de mon propre cul.
Nous n’échangeâmes point de mot, simplement des regards. Puis, il se retourna et pris la poudre d’escampette. Il s’en état allé, plantant Cyldarine par la même occasion. Elle attendait toujours sous sa forme féline, comme si elle cherchait à avoir le fin mot de l’histoire. Il n’y avait plus que moi et mes ambitions. Qu’allais-je faire maintenant ? Probablement reprendre mes recherches là où je les avais laissés. Je reviendrai peut-être dans les environs plus tard, lorsque je serais plus compétent et plus fort. Pour le moment, j’allais simplement me retirer dans ma serre pour mettre à plat les connaissances que Cyldarine m’avait partagé et par la même occasion, reproduire les plans des plantes que j’avais récoltés dans la forêt. Je n’étais pas rentré les mains vide, c’était déjà ça !
Sorlac – Et bien, puisque c’est l’heure des adieux. Je m’inclinais devant la tigresse, lui faisant une révérence des plus délicates, une main derrière le dos, l’autre, poing serré sur la poitrine. Je vous remercie infiniment, Cyldarine, pour tout ce que vous m’avez appris. Je ne sais comment vous remercier. Je resserrai mon sac ainsi que mon carquois avant de faire quelques pas en avant. Je vais maintenant me rendre en royaume Estanol et plus précisément, dans mon jardin secret. Si le cœur vous en dit, vous pouvez m’y accompagner. Je me ferai un plaisir de vous montrer et vous partager toutes mes connaissances sur la flore que j’apprécie par-dessus tout.
Bien que le voyage que nous allons faire pour retourner au domicile allait prendre un temps infini, celui-ci se ferait plus facilement qu’à l’allé. Voyager seul n’est pas dérangeant, mais à deux le temps passe plus vite, enfin c’est ce que je me dis. Et puis ce n’est pas comme si je lui forçais la main. Ce n’était peut-être pas un au revoir définitif.
Cyldarine - Nos chemins se séparent-ils ici ? Je ne sais trop que faire à présent, mais je vais certainement partir loin d'ici.
En effet, il était fort probable qu’après cela, chacun ferait profil bas. Nous retrouverions nos occupations chacun de notre côté. Cela me paraissait extrêmement soudain comme décision. Rien ne prouvait que nos poursuivant en resterait là et nous venions à peine de nous remettre de cette expédition désastreuse. Je ne savais pas trop comment interpréter tout ça. La demie Elfe se transforma en un puissant félin blanc à longue griffe sans attendre une quelconque réponse. Icahadeï et moi-même agrandirent nos yeux en même temps en la voyant se métamorphoser. Ce n’est pas quelque chose que l’on rencontre tous les jours, il était donc normal que nous soyons surpris devant cette « magie », s’il s’agissait vraiment de magie.
ICAHADEI – Je vais retrouver d'autres activités, moins dangereuses je l'espère. Bonne continuation dans vos voyages à venir, que Kaluni veille sur vous.
Après cela, mon ami quadrupède me regarda durant quelques minutes, sondant mon esprit comme pour lui dire d’oublier tout ce qui venait de se produire et de passer à autres choses. On aurait pu lire dans ses yeux un certain soutien moral qu’il n’avait su exprimer autrement que par un regard à la fois sérieux et apaisé. Il est vrai que ce fut pour moi une expérience très douloureuse sur le plan moral et le voir qui se soucie de moi me faisait du bien et je l’en remerciais d’un hochement de tête qu’il me renvoya ilico presto. Ce centaure avait le cœur noble et léger, il se souciait de son entourage direct et ne faisait aucune distinction contrairement à un humain ordinaire. Il est fort probable qu’à sa place, je n’en aurais pas fait autant, c’était même certain et peu de personnes aurait égalé sa noblesse d’âme. C’était une qualité qu’il n’avait volée à personne et que beaucoup de gens devraient prendre comme exemple. J’allais dorénavant mettre mon égo un peu de côté et retirer mes ouillères, histoires de me préoccuper autre que de mon propre cul.
Nous n’échangeâmes point de mot, simplement des regards. Puis, il se retourna et pris la poudre d’escampette. Il s’en état allé, plantant Cyldarine par la même occasion. Elle attendait toujours sous sa forme féline, comme si elle cherchait à avoir le fin mot de l’histoire. Il n’y avait plus que moi et mes ambitions. Qu’allais-je faire maintenant ? Probablement reprendre mes recherches là où je les avais laissés. Je reviendrai peut-être dans les environs plus tard, lorsque je serais plus compétent et plus fort. Pour le moment, j’allais simplement me retirer dans ma serre pour mettre à plat les connaissances que Cyldarine m’avait partagé et par la même occasion, reproduire les plans des plantes que j’avais récoltés dans la forêt. Je n’étais pas rentré les mains vide, c’était déjà ça !
Sorlac – Et bien, puisque c’est l’heure des adieux. Je m’inclinais devant la tigresse, lui faisant une révérence des plus délicates, une main derrière le dos, l’autre, poing serré sur la poitrine. Je vous remercie infiniment, Cyldarine, pour tout ce que vous m’avez appris. Je ne sais comment vous remercier. Je resserrai mon sac ainsi que mon carquois avant de faire quelques pas en avant. Je vais maintenant me rendre en royaume Estanol et plus précisément, dans mon jardin secret. Si le cœur vous en dit, vous pouvez m’y accompagner. Je me ferai un plaisir de vous montrer et vous partager toutes mes connaissances sur la flore que j’apprécie par-dessus tout.
Bien que le voyage que nous allons faire pour retourner au domicile allait prendre un temps infini, celui-ci se ferait plus facilement qu’à l’allé. Voyager seul n’est pas dérangeant, mais à deux le temps passe plus vite, enfin c’est ce que je me dis. Et puis ce n’est pas comme si je lui forçais la main. Ce n’était peut-être pas un au revoir définitif.
Sorlac Symons- Bon
- Race : Humain
Page 2 sur 2 • 1, 2
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum