Le corbeau et le renard
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Orcande - forum de RP médiéval-fantastique :: Zones de RP :: Royaume de Tacomnal :: Plaine du Reflet
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Le corbeau et le renard
Cela devait faire une trentaine de jours que j’avais quitté le refuge. Je n’avais plus eu de nouvelle du blondin. Il m’avait montré que certains humains pouvaient faire preuve de gentillesse et d’honnêteté. Je n’avais pas beaucoup avancé depuis, toujours dans les environ de Tacomnal. J’allais pouvoir débuter mon voyage vers la capitale du commerce, Telbara. J’avais hâte d’y être, mais il fallait que je prenne mon mal en patience, je devais d’abord retourner à Tacomnal pour récupérer mon cheval. Depuis ces derniers évènements, j’avais passé le plus clair de mon temps à ronfler dans une auberge à Gravoin, le temps de récupérer d’une part de toutes ces mésaventures accompagnée du chevalier blond, ainsi que de mon voyage du refuge jusqu’ici.
J’avais appris bien des choses en la compagnie de ce guerrier au grand cœur. Par exemple, parfois il est utile de prendre son temps avant d’agir histoire de bien analyser la situation, comme pour le vole, maintenant je fais attention à qui je dérobe les objets. Si par exemple je tombais sur un richissime baron et autres richoux en tout genre, il serait préférable de le suivre jusqu'à chez lui et de voler ce qu’il avait chez lui plutôt que ce qu’il portait. Comme quoi, il ne faut pas s’arrêter à la première impression.
Je fis donc ma tourné de chapardage au marché de la ville, dérobant collier, bracelet et bourse en tout genre. Et le blondinet n’était pas là pour me prendre la main dans le sac cette fois-ci ! Le soir, alors que je m’apprêtais à rentrer à l’auberge ou je créchais, je croisai la route d’un homme accoutré, pour le moins qu’on puisse dire, de manière exagéré. Il portait un chapeau avec une plume d’oiseau sur la bandelette de celle-ci, une veste rouge avec quelques dorures brodé sur les manches, il portait en-dessous de sa veste une chemise en dentelle. Un collier en forme de dragon ornait son cou et ses mains étaient recouvertes de bague et de bracelet en tout genre. Un riche homme qui aimait étaler son bonheur aux yeux de tous. J’allais le lui faire regretter avec un malin plaisir et pour mon propre bonheur. Je me voyais déjà couvert d’or en revendant tout ces articles de vente, je m’y voyais déjà.
L’homme en question était accompagné de deux personnes, sans doute ses protecteurs, des guerriers soigneusement sélectionné parmi les meilleurs combattant à son service. Ils se dirigeaient vers une auberge non loin de là, certainement pour se restaurer. Je ne me posai pas plus de question et le suivais de près, m’installant à la table d’a côté. Mes pensés étaient focalisés sur ma prochaine victime, je n’arrivais pas à me concentrer sur ce que j’allais manger. Au final, je choisis un morceau de bœuf entouré de quelques légumes. Tout ça m’avait donné un appétit monstrueux, j’aurai été capable d’avaler un bœuf entier ! Tout du long du repas, j’écoutais ces messieurs déguster leur repas sans qu’ils ne disent quoi que se soit. Cela ne m’arrangeait pas, je ne pouvais rien savoir d’eux s’ils ne parlaient pas. Je n’aurai plus qu’a les prendre en filature et improviser sur place, mais s’il y avait une chose dont j’étais sur, c’est qu’il cachait certainement un trésor chez lui !
Une fois son repas terminé, il se leva, accompagné de ses deux garde-du-corps et se dirigea vers la sortie. J’en fis de même et le suivais jusqu'à chez lui, enfin j’imaginai qu’il habitait là. C’était une vielle maison toute décrépie, le toit avait été arrangé récemment et il y avait une fenêtre de condamner par des planches en bois. Nan, je devais me tromper, c’était absurde, un homme habillé de cette manière ne pouvais tout simplement pas vivre dans une telle demeure ! Impensable ! Arrivé devant la porte, il regarda autour de lui furtivement, comme ci il ne voulait pas qu’on le voit entrer. Malheureusement pour lui, la furtivité c’est mon métier ! Il entra suivi d’un des deux gardes, l’autre faisait le guet à l’entré. L’entré était fermée et protégée, mais si cette maison renferme un secret, nul doute qu’il y ait également une seconde entré permettant de sortir discrètement. Non, sinon il ne se serait pas donné la peine de vérifier si personne ne le regardais ouvrir la porte. Je devais trouver une solution pour entrer sans me faire repérer.
J’avais appris bien des choses en la compagnie de ce guerrier au grand cœur. Par exemple, parfois il est utile de prendre son temps avant d’agir histoire de bien analyser la situation, comme pour le vole, maintenant je fais attention à qui je dérobe les objets. Si par exemple je tombais sur un richissime baron et autres richoux en tout genre, il serait préférable de le suivre jusqu'à chez lui et de voler ce qu’il avait chez lui plutôt que ce qu’il portait. Comme quoi, il ne faut pas s’arrêter à la première impression.
Je fis donc ma tourné de chapardage au marché de la ville, dérobant collier, bracelet et bourse en tout genre. Et le blondinet n’était pas là pour me prendre la main dans le sac cette fois-ci ! Le soir, alors que je m’apprêtais à rentrer à l’auberge ou je créchais, je croisai la route d’un homme accoutré, pour le moins qu’on puisse dire, de manière exagéré. Il portait un chapeau avec une plume d’oiseau sur la bandelette de celle-ci, une veste rouge avec quelques dorures brodé sur les manches, il portait en-dessous de sa veste une chemise en dentelle. Un collier en forme de dragon ornait son cou et ses mains étaient recouvertes de bague et de bracelet en tout genre. Un riche homme qui aimait étaler son bonheur aux yeux de tous. J’allais le lui faire regretter avec un malin plaisir et pour mon propre bonheur. Je me voyais déjà couvert d’or en revendant tout ces articles de vente, je m’y voyais déjà.
L’homme en question était accompagné de deux personnes, sans doute ses protecteurs, des guerriers soigneusement sélectionné parmi les meilleurs combattant à son service. Ils se dirigeaient vers une auberge non loin de là, certainement pour se restaurer. Je ne me posai pas plus de question et le suivais de près, m’installant à la table d’a côté. Mes pensés étaient focalisés sur ma prochaine victime, je n’arrivais pas à me concentrer sur ce que j’allais manger. Au final, je choisis un morceau de bœuf entouré de quelques légumes. Tout ça m’avait donné un appétit monstrueux, j’aurai été capable d’avaler un bœuf entier ! Tout du long du repas, j’écoutais ces messieurs déguster leur repas sans qu’ils ne disent quoi que se soit. Cela ne m’arrangeait pas, je ne pouvais rien savoir d’eux s’ils ne parlaient pas. Je n’aurai plus qu’a les prendre en filature et improviser sur place, mais s’il y avait une chose dont j’étais sur, c’est qu’il cachait certainement un trésor chez lui !
Une fois son repas terminé, il se leva, accompagné de ses deux garde-du-corps et se dirigea vers la sortie. J’en fis de même et le suivais jusqu'à chez lui, enfin j’imaginai qu’il habitait là. C’était une vielle maison toute décrépie, le toit avait été arrangé récemment et il y avait une fenêtre de condamner par des planches en bois. Nan, je devais me tromper, c’était absurde, un homme habillé de cette manière ne pouvais tout simplement pas vivre dans une telle demeure ! Impensable ! Arrivé devant la porte, il regarda autour de lui furtivement, comme ci il ne voulait pas qu’on le voit entrer. Malheureusement pour lui, la furtivité c’est mon métier ! Il entra suivi d’un des deux gardes, l’autre faisait le guet à l’entré. L’entré était fermée et protégée, mais si cette maison renferme un secret, nul doute qu’il y ait également une seconde entré permettant de sortir discrètement. Non, sinon il ne se serait pas donné la peine de vérifier si personne ne le regardais ouvrir la porte. Je devais trouver une solution pour entrer sans me faire repérer.
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Le corbeau et le renard
Cela faisait plusieurs semaines que je n'avais pas eu de quête ni de demande. Ennuyée, je me promenais du côté d'un marché de Tacomnal lorsqu'une main puissante se posa sur mon épaule, m'entrainant un peu plus loin. L'homme me fit signe de me taire.
- Bonjour. Je suis Charlien de Risetête. J'ai besoin de vos services, mademoiselle Eudoxie.
Je hochais la tête, lui intimant de m'expliquer. Je repartis une trentaine de minutes plus tard, un objectif précis fixé. L'homme m'avait demander d'assassiner un baron d'une bourgade lointaine car ses sous-fifres souffrait des punitions gratuites qu'ils leur infligeait. Je savais de qui il me parlait et avait épier l'homme en question toute la journée. Il avait parlé d'une maison en ruine au sud de la ville, à laquelle il devait se rendre pour récupérer quelques jolieries qu'il y avait caché. Il cita l'adresse tout bas, si bien que je n'entendis que le nom de la rue. Mais cela me suffit, et je partis déjà rejoindre le lieu. J'y arrivais en fin d'après-midi et attendit l'homme et ses acolytes jusqu'au début du soir. Enfin, j'entendis quelques voix. Tranquillement installée dans un recoin sombre, j'avais déjà trouvé les doreries qu'ils étaient venus chercher. J'attendais qu'ils se rendent là où se trouvait la cachette. Ce meurtre allait être bien plus faciles que prévu si j'arrivais à occuper les deux montagnes qui le protégeait, ce qui ne s’avérait pas gagné.
Eudoxie- Novice
- Race : Humaine
Re: Le corbeau et le renard
Je ne pouvais pas m'approcher plus que ça, sinon le garde me verrait. J'étais caché derrière un tonneau de vin à deux ou trois pâté de maison plus loin, à la sortie d'une Taverne nommée "La trinquette". Je m'asseyais en tailleur pour réfléchir à un plan d'action. Il fallait que ce soit discret, subtile et rapide, sans que le garde et les gens qui passaient dans la rue ne me voient. Hm ... Je n'avais aucune idée concrète et réalisable en tête, mis à part de passer par le toit. Remarque, ça pourrait tout à fait marcher puisque la demeure possédait une fenêtre sur le toit. La maison était jumelée à deux autres maisons tout aussi vieille et délabré, il me suffisait d'entrer dans l'une d'elle, de monter à l'étage, d'accéder au toit et enfin je n'aurai plus qu'à passer par la fenêtre. Voilà, le plan était fixé, maintenant, il fallait que je me trouve une planque ou un moyen de m'évader le plus rapidement possible sans me faire trop repérer. La nuit me couvrirait suffisamment pour que mon visage ne marque pas les esprits.
Je m'approchais de la maison jumelé, le plus discrètement possible. Elle était barricadée, les fenêtres étaient fermées également, aucun moyen d'accéder à l'intérieur sans me faire repérer. Peut-être que si finalement, il y avait une seconde porte de l'autre côté et elle n'était pas barrée par une planche. Par contre, elle était fermée à clé. Pas de souci, j'avais mon jeu de crochet sur moi, aucune porte ne pouvait rester fermé devant tant de compétence! Et oui, j'avais appris à crocheter les portes étant plus jeune. Je rentrais le premier crochet pour palper l'intérieur de la serrure. Un verrou à deux goupilles. Je rentrais le second crochet adapté à ce genre de verrou, un crochet avec deux boules à l'extrémité, puis je la tournais à mainte reprise et tirais un coup sec. La porte s'ouvrit en grinçant. Première étape réalisée, il ne me restait plus qu'à monter à l'étage et d'accéder à l'étage.
C'était trop facile, en moins de deux je serais dans la maison d'a côté à récupérer le précieux trésor que dissimule ce noble bourge. Je montais les escaliers quatre à quatre puis j'ouvrais la fenêtre de la chambre qui donnait sur le toit de la maison voisine. Je grimpais sur le toit puis, j'ouvrais la fenêtre, me laissant glisser à l'intérieur de la demeure secrète du bourgeois. Maintenant, il fallait que je fasse preuve de discrétion. Le moindre bruit pourrait m'être fatal. Je ne savais pas ou était le bourge, ni son garde du corps d'ailleurs. Il n'y avait pas un bruit. C'était trop calme à mon goût. Je montais à l'étage sans faire le moindre bruit, visitant chaque pièce avec minutie. Il n'y avait personne dans cette foutue maison. Je ne cherchais même plus à être discret, il n'y avait pas le moindre signe de vie ici. L'étage et le rez-de-chaussée était vide et il n'y avait rien de luxueux. Pas le moindre objets de valeur susceptible de satisfaire mon avarice.
Mais où était caché ces deux loustiques? Il devait y avoir encore une pièce que je n'avais pas visitée quelque part, dissimulé de façon à ce que personne ne la découvre aisément. Je fouillais tout les recoins de la maison à la recherche d'un indice ou d'un levier capable de bouger quelque chose ou de me montrer une porte secrète. Depuis que je m'étais mis à fouiller, je me sentais observé, comme ci un regard perçant me guettais quelque part à l'intérieur de la maison. Je sentais peser sur moi une pression intense, mon instinct animal me criait qu'il y avait quelqu'un d'autre ici, pourtant je ne voyais rien. Pas de mouvement, pas de bruit, pas le moindre souffle de respiration. Je devais être stressé, peut - être le fait que je ne trouvais pas ce trésor aussi facilement que je le pensais.
Je commençais à perdre patience. Je me mettais à déplacer les meubles, les tapis de toute la maison. Si jamais les hommes revenaient, ils s'apercevraient automatiquement qu'il y avait eu quelqu'un d'autre à venir rôder par ici et il appellerait sans aucun doute le garde à l'entré pour fouiller la maison. C'est en tirant un tapis, de couleur rouge et bleu avec des dorures tout autour représentant la couronne du royaume, que je découvris une sorte de trappe. Enfin, je le trouvais, ce foutu passage secret, enfin plus tout à fait secret maintenant que je l'avais trouvé. Je rigolais de ma petite blague. Il fallait que je repasse en mode furtif. Le chemin était étroit et n'offrait aucune cachette et aucun moyen de s'échapper. Je n'avais plus qu'à espérer que je ne tombe pas directement sur le garde ou sur son supérieur.
Je m'approchais de la maison jumelé, le plus discrètement possible. Elle était barricadée, les fenêtres étaient fermées également, aucun moyen d'accéder à l'intérieur sans me faire repérer. Peut-être que si finalement, il y avait une seconde porte de l'autre côté et elle n'était pas barrée par une planche. Par contre, elle était fermée à clé. Pas de souci, j'avais mon jeu de crochet sur moi, aucune porte ne pouvait rester fermé devant tant de compétence! Et oui, j'avais appris à crocheter les portes étant plus jeune. Je rentrais le premier crochet pour palper l'intérieur de la serrure. Un verrou à deux goupilles. Je rentrais le second crochet adapté à ce genre de verrou, un crochet avec deux boules à l'extrémité, puis je la tournais à mainte reprise et tirais un coup sec. La porte s'ouvrit en grinçant. Première étape réalisée, il ne me restait plus qu'à monter à l'étage et d'accéder à l'étage.
C'était trop facile, en moins de deux je serais dans la maison d'a côté à récupérer le précieux trésor que dissimule ce noble bourge. Je montais les escaliers quatre à quatre puis j'ouvrais la fenêtre de la chambre qui donnait sur le toit de la maison voisine. Je grimpais sur le toit puis, j'ouvrais la fenêtre, me laissant glisser à l'intérieur de la demeure secrète du bourgeois. Maintenant, il fallait que je fasse preuve de discrétion. Le moindre bruit pourrait m'être fatal. Je ne savais pas ou était le bourge, ni son garde du corps d'ailleurs. Il n'y avait pas un bruit. C'était trop calme à mon goût. Je montais à l'étage sans faire le moindre bruit, visitant chaque pièce avec minutie. Il n'y avait personne dans cette foutue maison. Je ne cherchais même plus à être discret, il n'y avait pas le moindre signe de vie ici. L'étage et le rez-de-chaussée était vide et il n'y avait rien de luxueux. Pas le moindre objets de valeur susceptible de satisfaire mon avarice.
Mais où était caché ces deux loustiques? Il devait y avoir encore une pièce que je n'avais pas visitée quelque part, dissimulé de façon à ce que personne ne la découvre aisément. Je fouillais tout les recoins de la maison à la recherche d'un indice ou d'un levier capable de bouger quelque chose ou de me montrer une porte secrète. Depuis que je m'étais mis à fouiller, je me sentais observé, comme ci un regard perçant me guettais quelque part à l'intérieur de la maison. Je sentais peser sur moi une pression intense, mon instinct animal me criait qu'il y avait quelqu'un d'autre ici, pourtant je ne voyais rien. Pas de mouvement, pas de bruit, pas le moindre souffle de respiration. Je devais être stressé, peut - être le fait que je ne trouvais pas ce trésor aussi facilement que je le pensais.
Je commençais à perdre patience. Je me mettais à déplacer les meubles, les tapis de toute la maison. Si jamais les hommes revenaient, ils s'apercevraient automatiquement qu'il y avait eu quelqu'un d'autre à venir rôder par ici et il appellerait sans aucun doute le garde à l'entré pour fouiller la maison. C'est en tirant un tapis, de couleur rouge et bleu avec des dorures tout autour représentant la couronne du royaume, que je découvris une sorte de trappe. Enfin, je le trouvais, ce foutu passage secret, enfin plus tout à fait secret maintenant que je l'avais trouvé. Je rigolais de ma petite blague. Il fallait que je repasse en mode furtif. Le chemin était étroit et n'offrait aucune cachette et aucun moyen de s'échapper. Je n'avais plus qu'à espérer que je ne tombe pas directement sur le garde ou sur son supérieur.
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Le corbeau et le renard
Les trois hommes venaient de descendre discrètement par la trappe sous le tapis de la couronne. Quelques instants plus tard, alors que je m'apprêtais à sortir de ma cachette, un homme, un Tigrain plus particulièrement, sorti de nul part. Je me fis silencieuse au possible et l'observait. Tout d'abord, il chercha dans chaque pièce de la maison. Si il était là pour me voler ma tâche, je devais le tuer. Alors que, silencieusement, je l'observais, je le vis plusieurs fois se retourner et regarder autour de lui, comme s'il sentait mon regard, ce qui était largement possible.
Au bout d'un petit moment de recherche, le Tigrain commença à secouer et remuer tout ce qui lui passait sous la main. Enfin, il souleva le tapis rouge et bleu au dorure et un léger sourire se dessina sur son visage. Il cherchait bien la même chose que moi. Le voyant s'apprêter à s'y glisser, je bondis sur lui et tirais sur sa cheville pour le mettre à terre. Je me tenais au dessus de lui, un couteau de jet à la main, mes yeux lançant des flammes. Personne ne me vole mon job !
Au bout d'un petit moment de recherche, le Tigrain commença à secouer et remuer tout ce qui lui passait sous la main. Enfin, il souleva le tapis rouge et bleu au dorure et un léger sourire se dessina sur son visage. Il cherchait bien la même chose que moi. Le voyant s'apprêter à s'y glisser, je bondis sur lui et tirais sur sa cheville pour le mettre à terre. Je me tenais au dessus de lui, un couteau de jet à la main, mes yeux lançant des flammes. Personne ne me vole mon job !
- Qui es-tu et que fais tu là ?!, chuchotais-je avec vigueur.
J'étais presque sûre de l'avoir pris par surprise, malgré les quelques regards qu'il avait pu jeter autour de lui.
Eudoxie- Novice
- Race : Humaine
Re: Le corbeau et le renard
Je n'eu pas le temps de descendre par la trappe qu'une force inconnue me tira par la cheville. Je m'étalais par terre, face contre terre. Je me retournais sur le dos et vis une femme au regard de braise me menacer avec un couteau. J'étais tout d'abord surpris de tomber nez-à-nez avec une jeune femme, les yeux ahuris. Elle avait une chevelure rousse qui descendait jusque dans le bas du dos, son joli petit minois mettait en valeur ses yeux vairons. Je n'avais jamais vu de tel yeux auparavant, je me souviens simplement que mes parents m'en avaient parlé une fois. Il est très rare de croiser des gens possédant de tel yeux, si rare qu'en croiser est synonyme de chance parait-il.
Femme aux yeux vairons - Qui es-tu et que fais tu là ?! chuchota t-elle.
Il fallait que je me re-concentre, je ne devais pas perdre le fil, sinon je passerai à côté de ma paye. Je n'avais pas que ça à faire de perdre mon temps avec elle. Qu'est-ce qu'elle voulait d'ailleurs ? Serait-elle une garde de ce richou? Non, impossible, je ne l'avais pas vu entrer dans la demeure avec eux. Et puis de par sa tenue, cela m'étonnerait qu'elle fasse partie de leur groupe. Qui était-elle? Son regard se faisait plus intense encore, comme si elle voulait me forcer à parler. Je n'allais tout de même lui révéler mon identité, ni lui expliquer le pourquoi de ma présence ici. Maintenant je comprenais mieux la sensation que j'avais eue un peu plus tôt, cette sensation d'être observé. Elle était là depuis le début et je ne l'avais même pas remarqué, dissimulé quelque part dans la maison. Avec une telle capacité à se cacher, elle me réserverait sans doute bien d'autres surprises, il fallait donc que je méfie.
Tyover - Je suis un simple voyageur qui passait par là. Je continuais à chuchoter. Et vous?
Je n'avais pas prévu de rencontrer un obstacle pendant mon petit larcin, je perdais un temps fou. Si jamais elle me retenait plus longtemps, je l'obligerais à me laisser tranquille, quitte à l'attacher quelque part pour qu'elle ne puisse plus me déranger. Elle était positionnée au-dessus de moi, m'empêchant ainsi de me relever. Je venais de réfléchir à un plan pour remettre la tournure des choses en ma faveur.
Femme aux yeux vairons - Qui es-tu et que fais tu là ?! chuchota t-elle.
Il fallait que je me re-concentre, je ne devais pas perdre le fil, sinon je passerai à côté de ma paye. Je n'avais pas que ça à faire de perdre mon temps avec elle. Qu'est-ce qu'elle voulait d'ailleurs ? Serait-elle une garde de ce richou? Non, impossible, je ne l'avais pas vu entrer dans la demeure avec eux. Et puis de par sa tenue, cela m'étonnerait qu'elle fasse partie de leur groupe. Qui était-elle? Son regard se faisait plus intense encore, comme si elle voulait me forcer à parler. Je n'allais tout de même lui révéler mon identité, ni lui expliquer le pourquoi de ma présence ici. Maintenant je comprenais mieux la sensation que j'avais eue un peu plus tôt, cette sensation d'être observé. Elle était là depuis le début et je ne l'avais même pas remarqué, dissimulé quelque part dans la maison. Avec une telle capacité à se cacher, elle me réserverait sans doute bien d'autres surprises, il fallait donc que je méfie.
Tyover - Je suis un simple voyageur qui passait par là. Je continuais à chuchoter. Et vous?
Je n'avais pas prévu de rencontrer un obstacle pendant mon petit larcin, je perdais un temps fou. Si jamais elle me retenait plus longtemps, je l'obligerais à me laisser tranquille, quitte à l'attacher quelque part pour qu'elle ne puisse plus me déranger. Elle était positionnée au-dessus de moi, m'empêchant ainsi de me relever. Je venais de réfléchir à un plan pour remettre la tournure des choses en ma faveur.
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Le corbeau et le renard
Le Tigrain est bien étonné de chuter, et semble perdu quelques instants. Il se retourne sur le dos pour voir son agresseur et écarquille les yeux en me voyant, moi, une jeune femme. Je souris, presque aguicheuse.
Tyover - Je suis un simple voyageur qui passait par là. Et vous?, chuchote-t-il à son tour.
Je replis les genoux et me tiens accroupie au-dessus de lui, la pointe de mon poignard contre sa poitrine. Je tends l'oreille et quelques voix se font entendre au dessus. J'espère qu'il ne nous auront pas entendu. Je pose la main sur la bouche du jeune Tigrain et lui lance un regard. Enfin, les voix s'éloignent.
- Tu ment. Je vois bien que tu cherche quelque chose depuis un moment et tu l'a trouvé en soulevant ce tapis. Que veux-tu ?!, je chuchote encore, à bout de nerf.
Il est hors de question qu'il vienne papillonner autour de moi, j'ai besoin d'espace et il est particulièrement encombrant. Tant que les hommes ne reviennent pas, je peux le questionner. Alors je m'assoie sur son ventre, sans aucune gêne, et balade ma lame sur son torse, son cou, et son visage.
Eudoxie- Novice
- Race : Humaine
Re: Le corbeau et le renard
Ma réponse n'avait pas dû lui plaire, elle s'accroupie au-dessus de moi et me menaça avec son poignard de m'embrocher la poitrine. Un bruit survint derrière moi. Apparemment, le richou et son garde se déplaçaient. Je ne devais pas traîné ici, je m'apprêtais à lui demander de me laisser partir, mais elle ne me laissa pas le temps d'agir, posant sa main sur ma bouche pour éviter que je ne fasse du bruit. Non mais pour qui se prenait-elle? Elle me défia du regard puis, une fois que les bruits se soit estompés, elle me lança:
Femme aux yeux vairons - Tu ment. Je vois bien que tu cherche quelque chose depuis un moment et tu l'a trouvé en soulevant ce tapis. Que veux-tu ?!
Mince, elle m'avait bien guettée depuis le début. Elle me dévisageait, elle savait pertinemment que je lui mentais, mais je ne voyais pas pourquoi je devais lui dire la vérité. Bien que je sois en mauvaise posture, cela pouvait vite tourner à mon avantage, de toute façon la seule chose qui m'intéresse ici, c'est le trésor de ce maudit bourgeois. Elle s'asseyait maintenant sur moi. Non mais là, elle se moquait de moi, je n'allais pas laisser passer ça. C'était un affront! Elle baladait sa lame tout du long de mon corps comme si elle voulait démontrer qu'elle possédait les pleins pouvoirs sur mon existence.
J'allais lui prouver le contraire tien! Je relevais mon genou droit pour lui donner un léger coup au milieu du dos, celle-ci bascula en avant. Nous étions comme on dirait, au corps-à-corps au sens propre du thermes, j'avais profité de ce moment de chute pour retirer l'une de mes lames de son fourreau. Je sentais sa lame au niveau de ma jugulaire, je l'avais probablement énervé. En même temps, c'était elle qui m'avait provoqué, comme ça, on était quitte. Je posai ma lame sur sa nuque, celle ci trembla au contact de la lame froide sur sa peau pâle.
Tyover - Il me semble que vous m'ayez pris un peu trop à la légère. Certes je ne suis pas qu'un simple voyageur, mais j'aimerais pouvoir terminer ce que j'ai à faire ici. Je continuais à susurrer à l'oreille. Nous nous retrouvons maintenant dans une situation plutôt complexe, n'est-ce pas?
J'essayais de la perturber le plus possible en faisant glisser ma lame le long de sa nuque, comme le faisait si bien sur mon corps quelques instants auparavant. Comme quoi, il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Le temps pressait, je devais en finir le plus vite possible avec elle pour récupérer mon bien auprès du bourge. Pour le coup, je commençais vraiment à être à cours d'idée. Comment allais-je me sortir de ce mauvais pas? Qu'est-ce que j'aurais aimé que ce soit ma chère Yaly à la place de cette maudite humaine !Ce sont toujours ces maudits humains, ces empêcheurs de tourner en rond, qui provoque toujours un tas de problèmes partout ou ils vont!
Femme aux yeux vairons - Tu ment. Je vois bien que tu cherche quelque chose depuis un moment et tu l'a trouvé en soulevant ce tapis. Que veux-tu ?!
Mince, elle m'avait bien guettée depuis le début. Elle me dévisageait, elle savait pertinemment que je lui mentais, mais je ne voyais pas pourquoi je devais lui dire la vérité. Bien que je sois en mauvaise posture, cela pouvait vite tourner à mon avantage, de toute façon la seule chose qui m'intéresse ici, c'est le trésor de ce maudit bourgeois. Elle s'asseyait maintenant sur moi. Non mais là, elle se moquait de moi, je n'allais pas laisser passer ça. C'était un affront! Elle baladait sa lame tout du long de mon corps comme si elle voulait démontrer qu'elle possédait les pleins pouvoirs sur mon existence.
J'allais lui prouver le contraire tien! Je relevais mon genou droit pour lui donner un léger coup au milieu du dos, celle-ci bascula en avant. Nous étions comme on dirait, au corps-à-corps au sens propre du thermes, j'avais profité de ce moment de chute pour retirer l'une de mes lames de son fourreau. Je sentais sa lame au niveau de ma jugulaire, je l'avais probablement énervé. En même temps, c'était elle qui m'avait provoqué, comme ça, on était quitte. Je posai ma lame sur sa nuque, celle ci trembla au contact de la lame froide sur sa peau pâle.
Tyover - Il me semble que vous m'ayez pris un peu trop à la légère. Certes je ne suis pas qu'un simple voyageur, mais j'aimerais pouvoir terminer ce que j'ai à faire ici. Je continuais à susurrer à l'oreille. Nous nous retrouvons maintenant dans une situation plutôt complexe, n'est-ce pas?
J'essayais de la perturber le plus possible en faisant glisser ma lame le long de sa nuque, comme le faisait si bien sur mon corps quelques instants auparavant. Comme quoi, il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Le temps pressait, je devais en finir le plus vite possible avec elle pour récupérer mon bien auprès du bourge. Pour le coup, je commençais vraiment à être à cours d'idée. Comment allais-je me sortir de ce mauvais pas? Qu'est-ce que j'aurais aimé que ce soit ma chère Yaly à la place de cette maudite humaine !Ce sont toujours ces maudits humains, ces empêcheurs de tourner en rond, qui provoque toujours un tas de problèmes partout ou ils vont!
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Le corbeau et le renard
Je l'observe de mes grands yeux. Qui est-donc réellement ce Tigrain ? Tout à coup, je vois une rage naitre dans ses yeux, puis un coup dans le dos vint faire basculer mon corps sur le sien. Ma lame s'arrêta sur sa jugulaire, et dans la "bataille, le mâle sortit une lame, qu'il appuya contre ma nuque. Etonné, je le regardais quelques instants, puis il prit la parole :
- Il me semble que vous m'ayez pris un peu trop à la légère. Certes je ne suis pas qu'un simple voyageur, mais j'aimerais pouvoir terminer ce que j'ai à faire ici. Nous nous retrouvons maintenant dans une situation plutôt complexe, n'est-ce pas?, me susura-t-il à l'oreille.
Un léger frisson me parcourut alors qu'il murmurait doucement à mon oreille. Je le cachais du mieux que je pu, et, totalement indignée, appuyais un peu mieux la lame sur sa gorge, faisant rouler une goutte de sang, que je récupérais sur mon doigt avant de le porter à ma bouche, provocante.
- Ceci n'a rien d'un jeu, j'ai une tâche à accomplir en ces lieux, et cet homme est ma victime, ainsi que ces camarades. Je ne sais quelle idée farfelue vous est venu en tête aujourd'hui, mais cet homme est ma proie, et je compte bien ramener sa tête à celui qui m'a donné la tâche. Et si, tristement, je devais vous tuer, dis-je en appuyant à nouveau sur ma lame, Je n'en serais pas gênée le moins du monde puisque c'est ce que je fais chaque jour.
Je soupire doucement et souris. Je n'ai pas envie de tuer cette pauvre personne qui n'a rien demandé, mais je compte bien assassiner l'homme qui rode sous nous, sans pitié, comme on me l'a demandé.
Eudoxie- Novice
- Race : Humaine
Re: Le corbeau et le renard
J’avais dû la vexer, elle me dardait le cou avec sa lame. Elle récupéra une goutte de sang qu’elle avait dû faire couler en appuyant sa lame sur mon cou, puis elle la mit à sa bouche comme pour m’intimider. Je n’avais pas à faire à n’importe qui, elle était complètement folle celle là !
Femme aux yeux vairons - Ceci n'a rien d'un jeu, j'ai une tâche à accomplir en ces lieux, et cet homme est ma victime, ainsi que ces camarades. Je ne sais quelle idée farfelue vous est venu en tête aujourd'hui, mais cet homme est ma proie, et je compte bien ramener sa tête à celui qui m'a donné la tâche. Et si, tristement, je devais vous tuer, je n'en serais pas gênée le moins du monde puisque c'est ce que je fais chaque jour.
Mince, j’avais donc en face de moi une assassine ? Pourtant, aux premiers abords, on jurerait le contraire. J’avais peut-être pris un peu trop d’assurance finalement, il valait peut-être mieux pour moi que je ne fasse pas trop le malin avec elle si ce qu’elle disait était vrai. Les bruit de pas se rapprochaient un peu plus en dessous de nous. Est-il possible que le bourge ait fini ce qu’il avait à faire ici ? Il fallait que je me dépêche de récupérer mon butin, sinon il se sauvera à grande enjambée tout en étant bien gardé ! Puisqu’elle était venue récupérer sa tête, si cela est bien vrai, je pouvais peut-être lui proposer un arrangement, comme ça, chacun repart avec ce qu’il veut. Elle avec la tête du bourgeois et moi avec le trésor. Après mainte réflexion, je jugeais que cela était faisable.
Tyover – Vous dites que vous êtes venu pour récupérer la tête de cet homme, n’est-ce pas ? Dans ce cas je vous propose un marché. Je n’en ai pas après l’homme que vous traquez et si vous le liquidiez, cela m’arrangerait je dirais. Je vous laisse cueillir votre cible et vous me laissez tranquille. Marché conclu ?
Les bruits de pas se rapprochaient, il fallait qu’elle se décide le plus vite possible comme ça, elle éliminerait l’homme riche et moi j’en profiterai pour dépouiller ce riche de tout son magot. Je ne voulais pas qu’elle sache pourquoi j’étais venu ici, elle risquerait de me demander de partager le gain. Il en ait or de question ! Je ne partage pas un trésor ! Et encore moins avec un humain ou une humaine !
Tyover – Il ne vous reste plus beaucoup de temps, je les entends remonter. Se serait dommage de passer à côté de sa cible, je dirais même rageant, non ?
La provoquer était la meilleure solution, elle se précipiterait et ne penserait plus qu’à sa mission, m’oubliant par la même occasion. Je serai tranquille ensuite pour agir selon mon envie.
Femme aux yeux vairons - Ceci n'a rien d'un jeu, j'ai une tâche à accomplir en ces lieux, et cet homme est ma victime, ainsi que ces camarades. Je ne sais quelle idée farfelue vous est venu en tête aujourd'hui, mais cet homme est ma proie, et je compte bien ramener sa tête à celui qui m'a donné la tâche. Et si, tristement, je devais vous tuer, je n'en serais pas gênée le moins du monde puisque c'est ce que je fais chaque jour.
Mince, j’avais donc en face de moi une assassine ? Pourtant, aux premiers abords, on jurerait le contraire. J’avais peut-être pris un peu trop d’assurance finalement, il valait peut-être mieux pour moi que je ne fasse pas trop le malin avec elle si ce qu’elle disait était vrai. Les bruit de pas se rapprochaient un peu plus en dessous de nous. Est-il possible que le bourge ait fini ce qu’il avait à faire ici ? Il fallait que je me dépêche de récupérer mon butin, sinon il se sauvera à grande enjambée tout en étant bien gardé ! Puisqu’elle était venue récupérer sa tête, si cela est bien vrai, je pouvais peut-être lui proposer un arrangement, comme ça, chacun repart avec ce qu’il veut. Elle avec la tête du bourgeois et moi avec le trésor. Après mainte réflexion, je jugeais que cela était faisable.
Tyover – Vous dites que vous êtes venu pour récupérer la tête de cet homme, n’est-ce pas ? Dans ce cas je vous propose un marché. Je n’en ai pas après l’homme que vous traquez et si vous le liquidiez, cela m’arrangerait je dirais. Je vous laisse cueillir votre cible et vous me laissez tranquille. Marché conclu ?
Les bruits de pas se rapprochaient, il fallait qu’elle se décide le plus vite possible comme ça, elle éliminerait l’homme riche et moi j’en profiterai pour dépouiller ce riche de tout son magot. Je ne voulais pas qu’elle sache pourquoi j’étais venu ici, elle risquerait de me demander de partager le gain. Il en ait or de question ! Je ne partage pas un trésor ! Et encore moins avec un humain ou une humaine !
Tyover – Il ne vous reste plus beaucoup de temps, je les entends remonter. Se serait dommage de passer à côté de sa cible, je dirais même rageant, non ?
La provoquer était la meilleure solution, elle se précipiterait et ne penserait plus qu’à sa mission, m’oubliant par la même occasion. Je serai tranquille ensuite pour agir selon mon envie.
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Le corbeau et le renard
Sous nous, quelques bruits de pas retentissent, se rapprochant, signe que les trois hommes avaient finis leur affaire.
– Vous dites que vous êtes venu pour récupérer la tête de cet homme, n’est-ce pas ? Dans ce cas je vous propose un marché. Je n’en ai pas après l’homme que vous traquez et si vous le liquidiez, cela m’arrangerait je dirais. Je vous laisse cueillir votre cible et vous me laissez tranquille. Marché conclu ?
Je l'observe quelques secondes et réfléchit. Quel choix avais-je ? Je devais récupérer la tête de cette homme, et le Tigrain m’encombrait. Il n'était là que pour voler, certainement, et je n'en avais cure, de ce qu'il venait voler. Les bruits de pas se rapprochaient encore et je réfléchis à toute allure avant de me redresser sur son corps et de me mettre debout. Avant qu'il s'en aille, je m'approchais de lui par derrière et murmurais quelques mots :
- Que je ne te revoie pas.
Je me retournais et m'agrippais au poutre porteuse du plafond. Je m'accroupis dessus, patientant. A peine quelques secondes plus tard, alors que je sortais mes couteaux de jet, un des hommes de gardes sortit. Il se glissa à l'extérieur, puis celui que je cherchais apparu, sa grosse tête graisseuse et chauve luisante de sueur. Enfin apparu le dernier. Ils se mirent en ligne et je tirais silencieusement un couteau dans la nuque du dernier. Celui-ci s'effondra avec vacarme. Les deux autres se retournèrent et le garde restant se précipita vers l'homme à terre. Le riche se mit à trembler et je n'eus qu'à lui tirer un couteau entre les deux yeux. Un bruit écœurant résonna dans la pièce vide et l'homme restant se retourna vers moi. Il devait avoir vu le reflet de la lune sur la lame. Je sautais à terre et le regardait dans les yeux, un demi sourire au lèvres mettant en valeur une assurance que je n'avais pas. L'homme s'avança vers moi, une flamme tordue dans les yeux. Il sortit un petit poignard. J'attrapais mon dernier couteau et visais le coeur, rapidement, car l'homme c'était rendu compte de ma tentative. Il vint se planter au milieu de son torse, et l'homme eu un mouvement de recul, avant de faire les quelques pas qui nous séparait. Désormais acculée contre le mur, mon seul choix fut de me glisser par terre entre ses jambes écartées. Il s'effondra face contre terre et je poussais un immense soupir de soulagement. Je m'avançais vers le noble, pris mon couteau et sectionnait sa tête avec. Je m'assis par terre, essoufflée.
Eudoxie- Novice
- Race : Humaine
Re: Le corbeau et le renard
Elle pris son temps pour réfléchir, elle ne devait pas être sûr d'elle. Finalement, elle se releva. J'en fis de même et commençais à m'éloigner. Elle me rattrapa et vint me glisser doucement à l'oreille:
Femme aux yeux vairons - Que je ne te revoie pas.
Il était clair qu'elle avait pleinement confiance en ses capacités, mais je n'étais pas aussi inoffensif qu'elle pouvait le penser. Elle escalada une poutre et s'accroupi dessus, en hauteur, à l'abri des regards. C'était sûrement ici qu'elle se cachait quand j'étais entré dans la maison, une fois de plus j'avais confirmation de son métier. La trappe commença à s'ouvrir, je me dépêchais pour me faufiler dans une armoire à quelques mètres des nouveaux arrivants. Ils sortirent tour à tour en file indienne, j'avais mal compter finalement, il y avait trois gardes, deux étaient descendus avec le bourge pour le protéger et le dernier montait la garde à l'entré. J'osais espérer qu'elle ne l'avait pas oublié puisque son métier était d'assassiner sans laisser aucun témoin.
La scène fut très courte, le sang gicla dans tous les sens. Là, je n'avais pas confirmation, mais une certitude sur son corps de métier, cela n'en faisait aucun doute, silencieuse et précise. Pourtant, cela se rapprochait assez de ma fonction de voleur, j'évitais simplement le combat, mais quand il y en avait et que je ne pouvais l'éviter, cela se passait à peu près de la même manière. Je ne citerais pas les détails répugnants pour lequel je venais d'assister. La femme récupéra la tête et s'asseyait au sol pour récupérer de ce petit moment intense. J'avais bien vu, elle n'avait pas compté l'homme qui faisait la garde depuis notre arrivées. La porte s'ouvrit lentement pour laisser place au mastodonte de muscle qui rentrait pas à pas vers l'assassine. Je sortis de l'armoire lentement et lança ma dague, celle ci- vint se loger sous sa pomme d'Adam. Je lançai ma seconde dague juste au-dessus de la première et le garde s'écroula au sol dans un bruit sourd.
Tyover - Merci de m'en avoir laissé un. J'ai bien aimé votre visage surpris à l'instant, cela vous rend ... charmante.
Je me dirigeais pour récupérer mes dagues, retirant par la même occasion un morceaux de la boule qui se trouvait anciennement au niveau de sa gorge. Je me rapprochais du corps sans tête et sans vie, encore heureux, de notre ami le bourgeois. Je commençais à l'examiner en le fouillant petit à petit.
Tyover - Je crois qu'il est décédé d'un arrêt cardiaque. dit-je pour détendre un peu l'atmosphère. Paix à son âme.
Je récupérai ce qui m'intéressait sur lui, une clé doré garni de diamant. Et bien, il aimait garder ses trésors dans des coffres luxueux notre ami. J'ouvris la trappe et descendis à toute vitesse. Je n'imaginais même pas ce qui pouvait bien m'attendre en bas. En effet, un petit coffre était posé sur une sorte de stèle en granit, on aurait dit un tombeau sur lequel avait été déposé des fleurs, sauf qu'ici le trésor servait de fleur. Je ne fis pas plus attention à ces détails, ce qui m'importait était dans le coffre. Je rentrais doucement la clé dans la serrure prévue à cet effet et la tournai doucement, laissant retentir le petit "clic" mélodieux qu'une porte fait avant de s'ouvrir. Ici, il s'agissait de la porte de la contemplation, je m'imaginais déjà avec mile et un diamant autour de moi. Mais ma trouvaille me fit redescendre sur terre, il n'y avait qu'un simple bout de papier avec des dessins dessus. Cela n'avait aucune valeur. Ou peut-être que si finalement, il s'agissait peut être d'une carte au trésor. Je devais la montrer à quelqu'un sachant lire, elle me mènerait peut-être au succès et à la gloire.
Femme aux yeux vairons - Que je ne te revoie pas.
Il était clair qu'elle avait pleinement confiance en ses capacités, mais je n'étais pas aussi inoffensif qu'elle pouvait le penser. Elle escalada une poutre et s'accroupi dessus, en hauteur, à l'abri des regards. C'était sûrement ici qu'elle se cachait quand j'étais entré dans la maison, une fois de plus j'avais confirmation de son métier. La trappe commença à s'ouvrir, je me dépêchais pour me faufiler dans une armoire à quelques mètres des nouveaux arrivants. Ils sortirent tour à tour en file indienne, j'avais mal compter finalement, il y avait trois gardes, deux étaient descendus avec le bourge pour le protéger et le dernier montait la garde à l'entré. J'osais espérer qu'elle ne l'avait pas oublié puisque son métier était d'assassiner sans laisser aucun témoin.
La scène fut très courte, le sang gicla dans tous les sens. Là, je n'avais pas confirmation, mais une certitude sur son corps de métier, cela n'en faisait aucun doute, silencieuse et précise. Pourtant, cela se rapprochait assez de ma fonction de voleur, j'évitais simplement le combat, mais quand il y en avait et que je ne pouvais l'éviter, cela se passait à peu près de la même manière. Je ne citerais pas les détails répugnants pour lequel je venais d'assister. La femme récupéra la tête et s'asseyait au sol pour récupérer de ce petit moment intense. J'avais bien vu, elle n'avait pas compté l'homme qui faisait la garde depuis notre arrivées. La porte s'ouvrit lentement pour laisser place au mastodonte de muscle qui rentrait pas à pas vers l'assassine. Je sortis de l'armoire lentement et lança ma dague, celle ci- vint se loger sous sa pomme d'Adam. Je lançai ma seconde dague juste au-dessus de la première et le garde s'écroula au sol dans un bruit sourd.
Tyover - Merci de m'en avoir laissé un. J'ai bien aimé votre visage surpris à l'instant, cela vous rend ... charmante.
Je me dirigeais pour récupérer mes dagues, retirant par la même occasion un morceaux de la boule qui se trouvait anciennement au niveau de sa gorge. Je me rapprochais du corps sans tête et sans vie, encore heureux, de notre ami le bourgeois. Je commençais à l'examiner en le fouillant petit à petit.
Tyover - Je crois qu'il est décédé d'un arrêt cardiaque. dit-je pour détendre un peu l'atmosphère. Paix à son âme.
Je récupérai ce qui m'intéressait sur lui, une clé doré garni de diamant. Et bien, il aimait garder ses trésors dans des coffres luxueux notre ami. J'ouvris la trappe et descendis à toute vitesse. Je n'imaginais même pas ce qui pouvait bien m'attendre en bas. En effet, un petit coffre était posé sur une sorte de stèle en granit, on aurait dit un tombeau sur lequel avait été déposé des fleurs, sauf qu'ici le trésor servait de fleur. Je ne fis pas plus attention à ces détails, ce qui m'importait était dans le coffre. Je rentrais doucement la clé dans la serrure prévue à cet effet et la tournai doucement, laissant retentir le petit "clic" mélodieux qu'une porte fait avant de s'ouvrir. Ici, il s'agissait de la porte de la contemplation, je m'imaginais déjà avec mile et un diamant autour de moi. Mais ma trouvaille me fit redescendre sur terre, il n'y avait qu'un simple bout de papier avec des dessins dessus. Cela n'avait aucune valeur. Ou peut-être que si finalement, il s'agissait peut être d'une carte au trésor. Je devais la montrer à quelqu'un sachant lire, elle me mènerait peut-être au succès et à la gloire.
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Le corbeau et le renard
Calmement assise à terre, j'inspire puis expire profondément, calmant la course effrénée de mon cœur. Alors que je suis encore au sol, fatiguée de cet effort physique, un grincement suivis d'un bruit de pas lourd me fais tourner la tête. Un homme est là, montagne de muscle et de graisse. Je n'ai pas le temps de me relever par réflexe que l'homme s'écroule au sol, deux dagues bien logées. Je me tourne vers le Tigrain, stupéfaite.
- Merci de m'en avoir laissé un. J'ai bien aimé votre visage surpris à l'instant, cela vous rend ... charmante.
Je hausse un sourcil face à ce "compliment", sceptique. Il va vers le corps de l'homme tandis que je me relève et époussète mon pantalon et mes épaules. Une tâche de sang imprègne mon haut blanc. Je soupire, encore un vêtement qui va finir à la poubelle. Pendant ce temps, l'homme tigre fouille le riche homme. Il prends la parole, un demi sourire au lèvres :
- Je crois qu'il est décédé d'un arrêt cardiaque. Paix à son âme.
Je souris et hausse les épaules, amusée. Il récupère une clé dorée et scintillante puis ouvre la trappe et s'y glisse tel un guépard, rapide et fluide. Plusieurs minutes passent avant qu'il ne remonte, un morceau de papier à la main. Je m'approche et me glisse derrière lui, me mettant sur la pointe des pieds afin de pouvoir lire par dessus son épaule. Il tient à la main un dessin d'enfant, signé d'une écriture innocente. La courbe montre que c'est une petite fille qui l'a écrite, les lettres semblent être tracées avec difficulté et incertitude. Je lance un regard interrogateur au Tigrain.
- Que fais-tu avec le dessin d'une enfant ? Où l'as-tu trouvé ? La petite fille nommée.., je plisse les yeux, déchiffrant le prénom écrit au bas de la page. Nommée Amélia t'intéresse ?
Eudoxie- Novice
- Race : Humaine
Re: Le corbeau et le renard
Je remontais donc les escaliers, l'air à moitié dépité par ma trouvaille. Je ne savais pas trop quelle attitude adopter. Je n'étais ni heureux, ni triste par ma découverte. Un mélange des deux en fait. Je sortis de la cachette secrète, concentré sur le bout de papier que je tenais dans les mains. La femme aux yeux vairons n'était toujours pas parti, elle s'approcha et se plaça derrière moi de façon à pouvoir lire ce qui était écrit. Elle avait l'air de savoir lire. Tant mieux! Cela sera ça de moins à payer en ville!
Femmes aux yeux varions - Que fais-tu avec le dessin d'une enfant ? Où l'as-tu trouvé ? La petite fille nommée ... nommée Amélia t'intéresse ?
De ces simples paroles, je m'écroulai par terre. Il cachait là simplement un dessin de gamin, sûrement le sien d'ailleurs. Le fait de tenir un bout de papier qui appartenait à la fille de l'homme sans tête au milieu de la pièce me laissait un peu pataud. C'était tout de même bien triste pour cet enfant qui ne retrouvera jamais son père en un seul morceaux.
Tyover - Non, cette personne m'est totalement inconnu et je m'en contre fiche!
Je roulais en boule le prétendu dessin et le jeta au loin dans la salle. Je me dirigeais vers la sortie de la pièce et donnais un grand coup de pied dans le corps sans vie du garde que j'avais éliminé un peu plus tôt. Je n'avais plus rien à faire ici. J'avais perdu mon temps à prendre en filature un richou, croyant qu'il me mènerait à son trésor. Je me suis totalement trompé, le doigt dans l'œil et jusqu'au coude! Cela ne pouvait pas être tout, il y avait forcément autres choses! Je suis un voleur tout de même, non? Aucun trésor ne peut se cacher indéfiniment. Je fis demi-tour au palier de la porte et redescendit en bas de la pièce secrète à la recherche d'un autre secret. Je ne m'étais pas attardé sur les détails de la pièce au début, m'étant essentiellement concentré sur le coffre bien portant. Ce serait peut être le moment d'analyser tout ça? Je pense également qu'il serait bien de sortir de cette maison le plus tôt possible. Il n'est pas impossible de voir d'autres gardes venir. Le problème n'est pas le fait de se battre, j'étais suffisamment rusé pour m'en sortir, mais s'il venait plus nombreux, je risquerais de trop me faire remarquer et cela pourrait me nuire plus tard. Je commençais à tâter à tâtons la stèle en granit ainsi que les surfaces des murs, espérant découvrir un quelconque mécanisme ou un second passage secret.
Femmes aux yeux varions - Que fais-tu avec le dessin d'une enfant ? Où l'as-tu trouvé ? La petite fille nommée ... nommée Amélia t'intéresse ?
De ces simples paroles, je m'écroulai par terre. Il cachait là simplement un dessin de gamin, sûrement le sien d'ailleurs. Le fait de tenir un bout de papier qui appartenait à la fille de l'homme sans tête au milieu de la pièce me laissait un peu pataud. C'était tout de même bien triste pour cet enfant qui ne retrouvera jamais son père en un seul morceaux.
Tyover - Non, cette personne m'est totalement inconnu et je m'en contre fiche!
Je roulais en boule le prétendu dessin et le jeta au loin dans la salle. Je me dirigeais vers la sortie de la pièce et donnais un grand coup de pied dans le corps sans vie du garde que j'avais éliminé un peu plus tôt. Je n'avais plus rien à faire ici. J'avais perdu mon temps à prendre en filature un richou, croyant qu'il me mènerait à son trésor. Je me suis totalement trompé, le doigt dans l'œil et jusqu'au coude! Cela ne pouvait pas être tout, il y avait forcément autres choses! Je suis un voleur tout de même, non? Aucun trésor ne peut se cacher indéfiniment. Je fis demi-tour au palier de la porte et redescendit en bas de la pièce secrète à la recherche d'un autre secret. Je ne m'étais pas attardé sur les détails de la pièce au début, m'étant essentiellement concentré sur le coffre bien portant. Ce serait peut être le moment d'analyser tout ça? Je pense également qu'il serait bien de sortir de cette maison le plus tôt possible. Il n'est pas impossible de voir d'autres gardes venir. Le problème n'est pas le fait de se battre, j'étais suffisamment rusé pour m'en sortir, mais s'il venait plus nombreux, je risquerais de trop me faire remarquer et cela pourrait me nuire plus tard. Je commençais à tâter à tâtons la stèle en granit ainsi que les surfaces des murs, espérant découvrir un quelconque mécanisme ou un second passage secret.
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
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