Les vestiges du Tigrain voleur
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Les vestiges du Tigrain voleur
Nom de votre personnage : Tyover
Age de votre personnage : 18 ans
Race : Tigrain typé guépard
Trait physique :
Je ne suis pas très grand, 1 m 60 tout au plus. Je n’ai pas été gâté par la nature, je suis tout maigrichon, mais cela ne me rend que plus agile. Je possède une fourrure tacheté de noir. Les vêtements que je porte cache diverses cicatrices et marques de mon passé. Je crois qu’on a fait le tour.
Classe : Voleur
Arme :
- Je possède 2 dagues sombres. La rainure centrale est d’un bleu azur. Et le pommeau de la dague se termine par un anneau assez gros pour y mettre le doigt pour ainsi faire tournoyer la dague dans sa main.
Armure :
Je ne porte aucune armure, je porte simplement des vêtements que j’ai volés. Pour le bas, un pantalon noir et rouge d’humain s’arrêtant juste en-dessous de mes genoux. Des bandelettes rouges recouvre le bas de mes chevilles ainsi que mes bras jusqu’aux poignets cachant ainsi mes cicatrices. Pour le haut, je porte une simple veste en cuir gris un poil trop petit. Par-dessus, un petit harnais en cuir sur lequel je range mes deux armes.
Capacité spéciale :
Résistance psychologique : Après avoir vécu la torture, affronté des choques émotionnels, je suis capable d’endurer la douleur bien plus facilement en serrant les dents. Il suffit de se dire que ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Compétence raciale : Combat à main nu
Compétences primaires de votre personnage :
- Maniement des dagues
- Furtivité
- Vol à la tire
- Ambidextrie
- Crochetage
Compétences secondaires de votre personnage :
- Maîtrise de la langue des Hommes-Lézards
Caractère du personnage :
Autant vous le dire, je ne suis pas un cadeau. Je suis plutôt froid avec les gens, encore plus avec les Humains. Je déteste les Humains, homme ou femme peut importe. Je déteste également la discrimination et l’esclavage. Je déteste aussi le poisson et l’eau. Ce que j’aime maintenant. J’aime l’argent, c’est une obsession chez moi. Tout ce qui brille, qui est doré ou qui peut avoir de la valeur, comme des parchemins sacré, je les vole et les revends à prix fort. J’aime manger, mais si quelqu’un à très faim, je peux me passer de manger pour lui donner ma nourriture. Je suis très négociateur, toujours en train de discuter ou de contester. Il m’arrive également de me parler tout seul, alors ne vous inquiétez pas.
Histoire de votre personnage :
Il faut que je raconte mon histoire ? Cela n’intéresse personne de toute fessons ! Bon, bon, je veux bien faire un effort, si vous y tenez vraiment, je vais vous la compter.
Tout a commencé il y a maintenant … quel âge ai-je déjà ? A oui, il y a maintenant 18 ans, à Valm, petit village situé dans la plaine d’azgal, au bord de l’océan d’honneur, dans le royaume de Tacomnal. Un jour, un beau bébé est né. Ça c’est moi. Mes parents étaient des tigrains, mon père typé Guépard et ma mère typé lynx, du coup j’ai hérités un peu des deux. Et ça n’a pas plus à mon père d’ailleurs, j’avais l’apparence de mon père, mais malheureusement j’étais tout maigre. Ma mère essayait de le rassurer en lui disant qu’il fallait me laisser grandir. Tu parles, après 10 longues années, j’ai gagné à peine quelques pouces, bien sûr je ne faisais pas la taille d’un nourrisson, mais je n’étais pas bien grand. Mon père commençait sérieusement à s’inquiéter, mais bon passons, il n’y aurait que mon gabarit à poser problème, je pense que mes parents auraient pus s’y faire.
En fait, ma famille ne roulait pas sur l’or, pas du tout même, on avait plutôt tendance à rouler sur la paille d’ailleurs. Mon paternel travaillait dans une boutique à Bustre, à l’Est de Tacomnal. Il partait longtemps là-bas, puis il revenait au bout d’une quarantaine de jours, comme si de rien n’était. Il travaillait comme un acharné et ramenait juste se qu’il fallait pour se nourrir jusqu’à son prochain retour de voyage, en se serrant la ceinture. Ma mère, quant à elle, ne travaillait pas, enfin si mais elle ne ramenait pas d’argent. Elle s’occupait des enfants du village, leurs apprenait un tas de choses sur la nature, les fleurs ou encore, elle leur racontait des histoires.
Un évènement marquant ? hmmm … je dirais la fois où j’ai voulu rapporter à manger à la maison en péchant au bord de la grande bleue. Non, non, ce n’est pas parce que j’ai ramené un gros poisson. C’est le poisson qu’y a failli me ramener avec lui au fond de l’eau. Le fourbe. En même temps je ne savais pas pêcher. J’avais emprunté la canne à pêche de Yaly. C’est elle d’ailleurs qui m’avait repêché et qui m’avait consolé. Je n’arrêtais pas de pleurer, je n’aimais vraiment pas l’eau. En réalité, je crois que j’étais un peu amoureux d’elle, elle était mignonne, attentionné et elle jouait souvent avec moi. Les autres étaient toujours en train de se battre ou de jouer à des jeux de brute. Il m’appelait la feuille parce que j’étais tout maigrichon.
Je crois que je me suis égaré… Je reprends donc. J’ai 12 ans et je n’ai toujours pas grandi d’un pouce. Ma mère s’inquiétait de plus en plus parce que mon père ramenait de moins en moins d’argent et il partait de plus en plus longtemps. Et tout ce qu’il trouvait à dire c’était : « Ma femme, croit-moi je suis désolé, mais les affaires ne vont pas vraiment bien ». Ma mère décida alors de travailler POUR ramener de l’argent à la maison. Mais les gens du royaume n’aimaient pas beaucoup les Tigrains. En fait, ils n’aimaient pas beaucoup tous les gens qui ne leur ressemblaient pas. Et moi dans tout ça ? Ben je continuais de jouer avec mon amie Tigraine Yaly au bord de la grande bleue. Elle avait pas mal souci aussi, avec ses parents notamment. Quand elle pleurait, je la consolais du mieux que je pouvais. Je savais très bien pourquoi elle pleurait dans son coin. Je lui disais que tout allait s’arranger un jour ou l’autre, en attendant que cela arrive, moi, j’étais là pour elle.
Excusez-moi, je me suis encore perdu. Alors, je disais, ma mère a eu une très mauvaise idée un jour. Elle est allée à Azgalban. On dit que là-bas, il y a des dragons verts ! En tout cas, c’est ce que disait Robius, le vieux Minotaure du village. En attendant, moi j’étais chez les voisins, la famille de Yaly. C’était super et quand ma mère est revenue, elle était contente. Elle avait réussi à trouver du travail. Du coup, je créchais chez Yaly pendant que mes parents travaillaient. Vous allez me dire : « Mais pourquoi tes parents te laissaient tout seul à la maison, alors qu’au début ils travaillaient pour satisfaire leur satiété. Mais s’ils ne sont pas là, comment ils peuvent te nourrir ? » Très simple, ils ne le faisaient pas directement, ils remboursaient les voisins. C’était sacrément compliqué en fait.
Et puis un jour ma mère n’est plus revenue du tout, laissant mon père s’occuper de moi quand il revenait de son boulot. Aucune nouvel depuis plusieurs jours, mon père est allé la chercher, me laissant une fois de plus chez les voisins. Franchement, je pouvais les remercier, j’ai passé beaucoup de temps chez eux. Et je suis resté chez eux pendant, je dirais une soixantaine de jours et mon père ne revenait toujours pas. J’avais pris mon mal en patience, je n’avais qu’une envie, c’était de revoir mes parents, mais je n’avais toujours aucun signe de vie de leur part. J’avais surpris la conversation des parents de Yaly un soir. Ils pensaient que mes parents avaient été fait esclave, ou avait été assassiné. Mais qui voudrait tuer des gens comme nous, qui n’avons à peine de quoi nous remplir l’estomac ! Ces mots m’avaient terrorisé, il fallait que je parte à leur recherche.
Je m’étais levé plus tôt que d’habitude pour préparer mes affaires, j’avais volé quelques vivres et deux dagues que le père de Yaly cachait dans un tiroir. Et oui, c’est de là que provienne mes talents de voleur, mais croyez-moi je n’en suis pas fier. Yaly m’avait surpris en train de faire mon sac, je lui ai donc raconté tout ce que je savais. Après avoir écouté tout ce que j’avais à dire, elle voulait m’accompagner et m’aider à retrouver mes parents. Il en était or de question, je ne voulais pas l’entraîner là-dedans, surtout que mes parents n’étaient jamais revenus de leur voyage, cela pourrait aussi nous arriver. Je regrette encore aujourd’hui ce que j’ai pu lui dire comme méchanceté. Ce n’était pas vrai, bien sûr, mais je ne voulais pas qu’elle me suive. Même maintenant, je serai incapable de la regarder dans les yeux après tout ça.
Enfin bref, continuons notre petit récit. Je partis donc pour Azgalban, la cité des dragons verts ! Comment ? Très simple, en montant dans un chariot rempli de poissons qui se dirigeait là-bas. Le marchand ne s’en était pas aperçu, du coup je suis arrivé à Azgalban sans encombre. Non c’est faux, je puais le poisson maintenant. Mais j’avais de quoi me nourrir pendant le voyage, en plus de mes vivres. Je crois que c’est pour ça que je déteste le poisson maintenant, j’ai du trop en manger étant petit. Donc, arrivé dans la ville des marais, il y avait en effet des dragons verts qui se baladaient. Etonnant, mais bon, je n’étais pas là pour faire du tourisme. Je devais trouver mes parents ! Le jour, je les cherchais partout dans la ville, je demandais aux gens s’ils avaient vu des Tigrains comme moi, un peu plus grand puisque j’étais toujours petit. Ne rigolez pas, ce n’est pas drôle ! Et le soir j’allais dans les auberges, les tavernes, pour emprunter les petites bourses qui traînaient par là. Oui, emprunter, pendant une longue durée, mais emprunter. Il fallait bien que je mange. Avec quoi vouliez vous que je me nourrisse ? Je n’avais pas un rond !
Bref, à force de chercher dans toute la ville, j’ai fini par retrouver la trace de mes parents. Un grand lézard m’avait conduit jusqu'à une petite boutique où étaient vendus des vêtements. Des trucs tout moches, qui se mettaient sur le torse. Bizarre c’est gens ici. Je suis donc rentré dans la boutique et demandais à une femme humaine si elle avait vu des gens comme moi, mais un peu plus grand et plus vieux. Et oui, la jeunesse est surtout l’époque de la naïveté. J’ai vite regretté mes paroles. Elle me prit le bras et m’emmena au fond de la boutique. On descendit un escalier pour atterrir dans une pièce sombre éclairé par quelques lucioles. Des lézards, des Tigrains, des … créatures bizarres avec un corps moitié cheval moitié humain et j’en passe, étaient enfermés dans de grandes cages. J’avais beau pleurer et crier, personne ne venait m’aider. La femme m’avait jeté dans une de ces cages.
J’ai pleuré pendant longtemps, je ne savais même pas s’il faisait jour ou nuit dehors. Le lézard qui était dans la cellule d’à côté essayait de me réconforter comme il pouvait. En fait, le soir les esclaves redescendaient dans leur cellule dans le sous-sol où je me trouvais, je l’ai su quand j’ai vu d’autres gens descendre et retourner dans leur cellule. J’avais tellement peur que je mettais blotti dans un coin, je voulais juste que tout ça soit un vulgaire cauchemar. Puis ma cage couina. Quelqu’un rentrait dans ma prison. J’ouvris un œil, puis deux. Je commençais à pleurer. Je venais de retrouver mes parents, j’avais vraiment de la chance ! Oui fessons de parler, on était quand même prisonnier, mais on était réunis. A cet âge là, c’était tout ce qui m’importait.
Bon, voilà le petit moment émotions. On peut continuer ? Mes parents pleuraient eux aussi quand ils m’ont retrouvé, mais pas pour les mêmes raisons. Mon père n’arrêtait pas de dire que j’étais vraiment plus stupide que la stupidité, tout ça parce que j’étais parti les chercher. Hop hop hop ! J’ai passé je ne sais combien de jour en compagnie de mes voisins, en compagnie des poissons, j’ai erré dans la ville pendant quelques jours à voler, non, em-prun-ter de l’argent pour survivre et c’est comme ça qu’il m’accueillait dans ma nouvelle demeure ? Ma mère devinait que j’avais fait pas mal de chemin pour les retrouver, du coup elle me réconfortait, même si je sais pertinemment maintenant qu’elle pensait comme mon père à ce moment. Après ça, j’ai travaillé en tant qu’ esclave pour la boutique qui, en fait, possédait plusieurs propriétés dans la ville, essentiellement pour attirer le plus de client possible, pour leur faire exactement ce qu’ils m’ont fait, les emmener en cage. Et tous les 7 jours, il y avait un convoi qui venait récupérer une vingtaine d’esclave pour les emmener je ne sais ou.
Je vous épargne les détails et les conditions de vie pendant ma période en tant qu’esclave, d’accord ? On va faire un petit bon en avant. J’avais 13 ans et … j’étais toujours aussi petit. Ne vous inquiétez pas, ça va venir un peu plus tard. Bon, vous vous doutez bien que, pendant que je rangeais les babioles dans la boutique, je chapardais les bou-bourses des clients. Je me faisais ainsi un petit pactole que je comptais mettre à profit pour racheter notre liberté. Après avoir amassé suffisamment d’argent pour nourrir un minotaure affamé et croyez-moi sa bouffe, je suis allé voir la patronne de la boutique qui nous gardait. Elle travaillait elle-même pour un patron qui dirigeait l’ensemble de ces boutiques. Je lui montrais tout l’argent que j’avais ramassé jusque là et je lui proposais un marché. Impressionné par tout l’argent que j’avais pu dérober, elle s’était mise à réfléchir. Elle m’avait grondée, en me disant que c’était mal et que si je me faisais attraper, je risquais ma tête. L’ironie, c’était que ce soit elle qui me le dise, elle qui m’avait fait esclave ! Après réflexion, elle acceptait volontiers à une condition, je devais lui rapporter 100 pièces d’or, par personne, donc un total de 300 pièces d’or. C’était juste énorme comme somme d’argent, mais je devais m’en tenir à ça. Je rajoutais une condition également, mes parents et moi ne devront en aucun cas être séparés ou emmener ailleurs. Elle acceptait, le marché était conclu.
Pendant 4 ans j’ai amoncelé assez d’argent pour payer ma liberté et celles de mes parents, qui ne se doutaient de rien. Du coup, je suis retourné voir la patronne de la boutique. Elle m’annonçait qu’il y avait quelques changements sur notre accord. Une dernière chose et après plus rien. J’étais moins petit, j’étais plus vieux, mais je n’avais pas grandi, toujours aussi naïf. Je vous rassure, je ne le suis plus. Bref, le petit truc à faire, c’était de dérober un parchemin chez quelqu’un. Ça, c’est moins cool. Mais bon, je n’avais pas le choix. Le rouleau portait un sceau en argile humide avec un grand M entouré de pétale. Elle me donnait l’adresse de la personne que je devais cambrioler avec un large sourire. Je tiens à préciser ce détail, vous verrez pourquoi plus tard.
Du coup je me suis rendu dans la soirée à l’adresse et je m’y suis introduit sans trop de problèmes. Elle m’avait expliqué que le parchemin se trouvait à l’étage, sur un bureau. En effet, il se trouvait bien là, mais le parchemin était accompagné d’un vieil homme derrière son bureau. Je me suis dit, pas de problème, le vieux, je le sonne, je lui prends le parchemin et on en parle plus ! Je suis rentré dans la pièce, le vieux ma regardé bizarrement et m’a demandé qui j’étais et qu’est-ce que je faisais là et moi comme tout bon enfant, je lui ai dit : « Et bien je suis là pour vous voler le parchemin que vous avez devant vous ». Pas de problème, je lui explique clairement que je ne suis pas venu pour cirer ses chaussures, mais bien pour le dépouiller. Je ne sais pas ce qui m’étais passé par la tête à ce moment-là. Il a claqué des doigts, les portes se sont fermées et … j’ai eu très mal à la tête.
Quand je me suis réveillé, j’étais attaché sur une table, dans une pièce faiblement éclairée. Une grande porte devant moi et des outils brillants tout autour de moi. Le vieux bonhomme venait d’entrer avec un grand sourire. Vous l’avez tous compris, il allait me cuisiner bien comme il faut. Il m’a torturé toute la nuit, je vais vous épargner les détails, pour savoir qui est ce qui m’avait envoyé. Mais si je lui avais dit, mon marché ne tenait plus. J’ai donc tenu bon… jusqu’au aurore. Et oui, je lui ai dit pour finir. Je me suis dit que s’il éliminait ma patronne, il me libérerait ainsi que mes parents. Quand je lui ai dit qui m’avait envoyé, il s’est mis à rire. Et oui, la personne à qui je devais voler le rouleau n’était autres que le patron de ma patronne, vous suivez ? Vous vous souvenez qu’elle avait fait un grand sourire ? En fait le rouleau indiquait qu’il léguait tous ses biens au détenteur de ce parchemin. En tout cas, c’est ce que j’avais retenu.
Après cela, il a appelé les deux gardes qui surveillaient l’entrée de la salle de torture. Ils m’ont emmené dans un cachot où je suis resté un bon moment, peut-être un jour ou deux. Quand le vieux est revenu, il m’a clairement annoncé qu’il me remerciait pour ma coopération. Il avait ajouté aussi qu’il avait éliminé mon employeur et que par conséquent, j’étais libre. Je m’en souviens très bien, j’étais resté sur le cul quand il m’a annoncé ça. Il m’a donc fait sortir. Je pouvais partir, j’étais libre ! Mais mes parents, ils étaient devenus quoi ? J’étais retourné voir la boutique ou mes parents étaient retenus en tant qu’esclave.
La douleur que j’ai ressentie en voyant la boutique ce jour là était bien plus forte que toutes les souffrances que j’avais pu endurer durant ma vie. Elle avait littéralement carbonisé. Je m’empressais de demander aux gens aux alentours ce qu’il s’était passé : « Aucune idée, la boutique à pris feu d’un coup, la propriétaire n’a pas survécue. Heureusement que les maisons autour n’ont pas brûlé aussi, il y aurait pu avoir beaucoup plus de victime. » avait dit l’homme que je venais d’interroger. Personne n’était au courant de ce qu’il se tramait au sous-sol. Je me fichais bien du sort de cette femme cruelle, elle n’avait eu que ce qu’elle méritait. Je suis rentré dans la boutique à moitié effondré. Je suis descendu au sous-sol. Le feu s’était également propagé au sous-sol. Il y avait de la paille dans les cellules, alors forcément, en cas d’incendie, ici aussi sa brûlait. Je vous épargne cette vision d’horreur. J’en ai hurlé jusqu’à ne plus pouvoir émettre de son.
Bon, après cela, j’ai décidé de retourner à Valm, mon petit village perdu au bord de l’océan, retourné dans ma maison. Je suis donc rentré à la maison. Elle n’avait pas bougé d’un pouce. J’ai serré les dents quand je suis rentré à l’intérieur, en repensant à tout ce que j’avais enduré et tout ce que j’avais perdu. Tout ça pour une histoire de bouffe ! Enfin passons, il fallait que je fasse disparaître tout ça. J’avais rassemblé toutes les affaires de la maison au milieu du salon, puis j’y ajoutais de la paille tout autour. Je m’apprêtais à mettre le feu à toute mon histoire, personne ne se souviendra de moi de toute manière, ni de mes parents. La porte d’entré couina. Je n’avais pas besoin de me retourner pour savoir qui était derrière moi. Je me levais et lâchais la torche sur le tas devant moi. Je me retournais pour faire face à mon tout dernier obstacle. La dernière épreuve. Je ne pouvais pas vivre avec elle après tout ça, je ne lui apporterai rien de plus que le malheur et la désolation. Elle ne disait pas un mot, elle me contemplait. Elle était à la fois effrayée et étonnée. J’évitais son regard. Il fallait que je l’oublie, elle sera la seul à se souvenir de moi en ce monde. Je passais à côté d’elle sans rien dire. Elle m’a simplement lâché un pourquoi et je lui ai simplement répondu : « Je n’existe plus, je suis personne et rien n’a existé ici ». Je laissais Yaly à l’entré de la maison qui brûlait.
Maintenant je fais route vers Telbara. On m’a dit qu’il n’y avait pas de discrimination ou du moins presque pas là-bas. Je compte bien m’y installer et vivre paisiblement loin de mon passé. Je n’ai peur que d’une chose, que mon passé refasse surface pour me hanter.
J’espère que je ne vous ai pas trop ennuyé avec mon histoire à dormir debout. Moralité, j’ai bien grandi ! Je ne suis plus haut comme trois pommes et j’ai bien mûri. Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner, cacher bien vos bourses et vos trésors, ils risquent de disparaître et vous ne saurez pas pourquoi.
Age de votre personnage : 18 ans
Race : Tigrain typé guépard
Trait physique :
Je ne suis pas très grand, 1 m 60 tout au plus. Je n’ai pas été gâté par la nature, je suis tout maigrichon, mais cela ne me rend que plus agile. Je possède une fourrure tacheté de noir. Les vêtements que je porte cache diverses cicatrices et marques de mon passé. Je crois qu’on a fait le tour.
Classe : Voleur
Arme :
- Je possède 2 dagues sombres. La rainure centrale est d’un bleu azur. Et le pommeau de la dague se termine par un anneau assez gros pour y mettre le doigt pour ainsi faire tournoyer la dague dans sa main.
Armure :
Je ne porte aucune armure, je porte simplement des vêtements que j’ai volés. Pour le bas, un pantalon noir et rouge d’humain s’arrêtant juste en-dessous de mes genoux. Des bandelettes rouges recouvre le bas de mes chevilles ainsi que mes bras jusqu’aux poignets cachant ainsi mes cicatrices. Pour le haut, je porte une simple veste en cuir gris un poil trop petit. Par-dessus, un petit harnais en cuir sur lequel je range mes deux armes.
Capacité spéciale :
Résistance psychologique : Après avoir vécu la torture, affronté des choques émotionnels, je suis capable d’endurer la douleur bien plus facilement en serrant les dents. Il suffit de se dire que ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Compétence raciale : Combat à main nu
Compétences primaires de votre personnage :
- Maniement des dagues
- Furtivité
- Vol à la tire
- Ambidextrie
- Crochetage
Compétences secondaires de votre personnage :
- Maîtrise de la langue des Hommes-Lézards
Caractère du personnage :
Autant vous le dire, je ne suis pas un cadeau. Je suis plutôt froid avec les gens, encore plus avec les Humains. Je déteste les Humains, homme ou femme peut importe. Je déteste également la discrimination et l’esclavage. Je déteste aussi le poisson et l’eau. Ce que j’aime maintenant. J’aime l’argent, c’est une obsession chez moi. Tout ce qui brille, qui est doré ou qui peut avoir de la valeur, comme des parchemins sacré, je les vole et les revends à prix fort. J’aime manger, mais si quelqu’un à très faim, je peux me passer de manger pour lui donner ma nourriture. Je suis très négociateur, toujours en train de discuter ou de contester. Il m’arrive également de me parler tout seul, alors ne vous inquiétez pas.
Histoire de votre personnage :
Il faut que je raconte mon histoire ? Cela n’intéresse personne de toute fessons ! Bon, bon, je veux bien faire un effort, si vous y tenez vraiment, je vais vous la compter.
Tout a commencé il y a maintenant … quel âge ai-je déjà ? A oui, il y a maintenant 18 ans, à Valm, petit village situé dans la plaine d’azgal, au bord de l’océan d’honneur, dans le royaume de Tacomnal. Un jour, un beau bébé est né. Ça c’est moi. Mes parents étaient des tigrains, mon père typé Guépard et ma mère typé lynx, du coup j’ai hérités un peu des deux. Et ça n’a pas plus à mon père d’ailleurs, j’avais l’apparence de mon père, mais malheureusement j’étais tout maigre. Ma mère essayait de le rassurer en lui disant qu’il fallait me laisser grandir. Tu parles, après 10 longues années, j’ai gagné à peine quelques pouces, bien sûr je ne faisais pas la taille d’un nourrisson, mais je n’étais pas bien grand. Mon père commençait sérieusement à s’inquiéter, mais bon passons, il n’y aurait que mon gabarit à poser problème, je pense que mes parents auraient pus s’y faire.
En fait, ma famille ne roulait pas sur l’or, pas du tout même, on avait plutôt tendance à rouler sur la paille d’ailleurs. Mon paternel travaillait dans une boutique à Bustre, à l’Est de Tacomnal. Il partait longtemps là-bas, puis il revenait au bout d’une quarantaine de jours, comme si de rien n’était. Il travaillait comme un acharné et ramenait juste se qu’il fallait pour se nourrir jusqu’à son prochain retour de voyage, en se serrant la ceinture. Ma mère, quant à elle, ne travaillait pas, enfin si mais elle ne ramenait pas d’argent. Elle s’occupait des enfants du village, leurs apprenait un tas de choses sur la nature, les fleurs ou encore, elle leur racontait des histoires.
Un évènement marquant ? hmmm … je dirais la fois où j’ai voulu rapporter à manger à la maison en péchant au bord de la grande bleue. Non, non, ce n’est pas parce que j’ai ramené un gros poisson. C’est le poisson qu’y a failli me ramener avec lui au fond de l’eau. Le fourbe. En même temps je ne savais pas pêcher. J’avais emprunté la canne à pêche de Yaly. C’est elle d’ailleurs qui m’avait repêché et qui m’avait consolé. Je n’arrêtais pas de pleurer, je n’aimais vraiment pas l’eau. En réalité, je crois que j’étais un peu amoureux d’elle, elle était mignonne, attentionné et elle jouait souvent avec moi. Les autres étaient toujours en train de se battre ou de jouer à des jeux de brute. Il m’appelait la feuille parce que j’étais tout maigrichon.
Je crois que je me suis égaré… Je reprends donc. J’ai 12 ans et je n’ai toujours pas grandi d’un pouce. Ma mère s’inquiétait de plus en plus parce que mon père ramenait de moins en moins d’argent et il partait de plus en plus longtemps. Et tout ce qu’il trouvait à dire c’était : « Ma femme, croit-moi je suis désolé, mais les affaires ne vont pas vraiment bien ». Ma mère décida alors de travailler POUR ramener de l’argent à la maison. Mais les gens du royaume n’aimaient pas beaucoup les Tigrains. En fait, ils n’aimaient pas beaucoup tous les gens qui ne leur ressemblaient pas. Et moi dans tout ça ? Ben je continuais de jouer avec mon amie Tigraine Yaly au bord de la grande bleue. Elle avait pas mal souci aussi, avec ses parents notamment. Quand elle pleurait, je la consolais du mieux que je pouvais. Je savais très bien pourquoi elle pleurait dans son coin. Je lui disais que tout allait s’arranger un jour ou l’autre, en attendant que cela arrive, moi, j’étais là pour elle.
Excusez-moi, je me suis encore perdu. Alors, je disais, ma mère a eu une très mauvaise idée un jour. Elle est allée à Azgalban. On dit que là-bas, il y a des dragons verts ! En tout cas, c’est ce que disait Robius, le vieux Minotaure du village. En attendant, moi j’étais chez les voisins, la famille de Yaly. C’était super et quand ma mère est revenue, elle était contente. Elle avait réussi à trouver du travail. Du coup, je créchais chez Yaly pendant que mes parents travaillaient. Vous allez me dire : « Mais pourquoi tes parents te laissaient tout seul à la maison, alors qu’au début ils travaillaient pour satisfaire leur satiété. Mais s’ils ne sont pas là, comment ils peuvent te nourrir ? » Très simple, ils ne le faisaient pas directement, ils remboursaient les voisins. C’était sacrément compliqué en fait.
Et puis un jour ma mère n’est plus revenue du tout, laissant mon père s’occuper de moi quand il revenait de son boulot. Aucune nouvel depuis plusieurs jours, mon père est allé la chercher, me laissant une fois de plus chez les voisins. Franchement, je pouvais les remercier, j’ai passé beaucoup de temps chez eux. Et je suis resté chez eux pendant, je dirais une soixantaine de jours et mon père ne revenait toujours pas. J’avais pris mon mal en patience, je n’avais qu’une envie, c’était de revoir mes parents, mais je n’avais toujours aucun signe de vie de leur part. J’avais surpris la conversation des parents de Yaly un soir. Ils pensaient que mes parents avaient été fait esclave, ou avait été assassiné. Mais qui voudrait tuer des gens comme nous, qui n’avons à peine de quoi nous remplir l’estomac ! Ces mots m’avaient terrorisé, il fallait que je parte à leur recherche.
Je m’étais levé plus tôt que d’habitude pour préparer mes affaires, j’avais volé quelques vivres et deux dagues que le père de Yaly cachait dans un tiroir. Et oui, c’est de là que provienne mes talents de voleur, mais croyez-moi je n’en suis pas fier. Yaly m’avait surpris en train de faire mon sac, je lui ai donc raconté tout ce que je savais. Après avoir écouté tout ce que j’avais à dire, elle voulait m’accompagner et m’aider à retrouver mes parents. Il en était or de question, je ne voulais pas l’entraîner là-dedans, surtout que mes parents n’étaient jamais revenus de leur voyage, cela pourrait aussi nous arriver. Je regrette encore aujourd’hui ce que j’ai pu lui dire comme méchanceté. Ce n’était pas vrai, bien sûr, mais je ne voulais pas qu’elle me suive. Même maintenant, je serai incapable de la regarder dans les yeux après tout ça.
Enfin bref, continuons notre petit récit. Je partis donc pour Azgalban, la cité des dragons verts ! Comment ? Très simple, en montant dans un chariot rempli de poissons qui se dirigeait là-bas. Le marchand ne s’en était pas aperçu, du coup je suis arrivé à Azgalban sans encombre. Non c’est faux, je puais le poisson maintenant. Mais j’avais de quoi me nourrir pendant le voyage, en plus de mes vivres. Je crois que c’est pour ça que je déteste le poisson maintenant, j’ai du trop en manger étant petit. Donc, arrivé dans la ville des marais, il y avait en effet des dragons verts qui se baladaient. Etonnant, mais bon, je n’étais pas là pour faire du tourisme. Je devais trouver mes parents ! Le jour, je les cherchais partout dans la ville, je demandais aux gens s’ils avaient vu des Tigrains comme moi, un peu plus grand puisque j’étais toujours petit. Ne rigolez pas, ce n’est pas drôle ! Et le soir j’allais dans les auberges, les tavernes, pour emprunter les petites bourses qui traînaient par là. Oui, emprunter, pendant une longue durée, mais emprunter. Il fallait bien que je mange. Avec quoi vouliez vous que je me nourrisse ? Je n’avais pas un rond !
Bref, à force de chercher dans toute la ville, j’ai fini par retrouver la trace de mes parents. Un grand lézard m’avait conduit jusqu'à une petite boutique où étaient vendus des vêtements. Des trucs tout moches, qui se mettaient sur le torse. Bizarre c’est gens ici. Je suis donc rentré dans la boutique et demandais à une femme humaine si elle avait vu des gens comme moi, mais un peu plus grand et plus vieux. Et oui, la jeunesse est surtout l’époque de la naïveté. J’ai vite regretté mes paroles. Elle me prit le bras et m’emmena au fond de la boutique. On descendit un escalier pour atterrir dans une pièce sombre éclairé par quelques lucioles. Des lézards, des Tigrains, des … créatures bizarres avec un corps moitié cheval moitié humain et j’en passe, étaient enfermés dans de grandes cages. J’avais beau pleurer et crier, personne ne venait m’aider. La femme m’avait jeté dans une de ces cages.
J’ai pleuré pendant longtemps, je ne savais même pas s’il faisait jour ou nuit dehors. Le lézard qui était dans la cellule d’à côté essayait de me réconforter comme il pouvait. En fait, le soir les esclaves redescendaient dans leur cellule dans le sous-sol où je me trouvais, je l’ai su quand j’ai vu d’autres gens descendre et retourner dans leur cellule. J’avais tellement peur que je mettais blotti dans un coin, je voulais juste que tout ça soit un vulgaire cauchemar. Puis ma cage couina. Quelqu’un rentrait dans ma prison. J’ouvris un œil, puis deux. Je commençais à pleurer. Je venais de retrouver mes parents, j’avais vraiment de la chance ! Oui fessons de parler, on était quand même prisonnier, mais on était réunis. A cet âge là, c’était tout ce qui m’importait.
Bon, voilà le petit moment émotions. On peut continuer ? Mes parents pleuraient eux aussi quand ils m’ont retrouvé, mais pas pour les mêmes raisons. Mon père n’arrêtait pas de dire que j’étais vraiment plus stupide que la stupidité, tout ça parce que j’étais parti les chercher. Hop hop hop ! J’ai passé je ne sais combien de jour en compagnie de mes voisins, en compagnie des poissons, j’ai erré dans la ville pendant quelques jours à voler, non, em-prun-ter de l’argent pour survivre et c’est comme ça qu’il m’accueillait dans ma nouvelle demeure ? Ma mère devinait que j’avais fait pas mal de chemin pour les retrouver, du coup elle me réconfortait, même si je sais pertinemment maintenant qu’elle pensait comme mon père à ce moment. Après ça, j’ai travaillé en tant qu’ esclave pour la boutique qui, en fait, possédait plusieurs propriétés dans la ville, essentiellement pour attirer le plus de client possible, pour leur faire exactement ce qu’ils m’ont fait, les emmener en cage. Et tous les 7 jours, il y avait un convoi qui venait récupérer une vingtaine d’esclave pour les emmener je ne sais ou.
Je vous épargne les détails et les conditions de vie pendant ma période en tant qu’esclave, d’accord ? On va faire un petit bon en avant. J’avais 13 ans et … j’étais toujours aussi petit. Ne vous inquiétez pas, ça va venir un peu plus tard. Bon, vous vous doutez bien que, pendant que je rangeais les babioles dans la boutique, je chapardais les bou-bourses des clients. Je me faisais ainsi un petit pactole que je comptais mettre à profit pour racheter notre liberté. Après avoir amassé suffisamment d’argent pour nourrir un minotaure affamé et croyez-moi sa bouffe, je suis allé voir la patronne de la boutique qui nous gardait. Elle travaillait elle-même pour un patron qui dirigeait l’ensemble de ces boutiques. Je lui montrais tout l’argent que j’avais ramassé jusque là et je lui proposais un marché. Impressionné par tout l’argent que j’avais pu dérober, elle s’était mise à réfléchir. Elle m’avait grondée, en me disant que c’était mal et que si je me faisais attraper, je risquais ma tête. L’ironie, c’était que ce soit elle qui me le dise, elle qui m’avait fait esclave ! Après réflexion, elle acceptait volontiers à une condition, je devais lui rapporter 100 pièces d’or, par personne, donc un total de 300 pièces d’or. C’était juste énorme comme somme d’argent, mais je devais m’en tenir à ça. Je rajoutais une condition également, mes parents et moi ne devront en aucun cas être séparés ou emmener ailleurs. Elle acceptait, le marché était conclu.
Pendant 4 ans j’ai amoncelé assez d’argent pour payer ma liberté et celles de mes parents, qui ne se doutaient de rien. Du coup, je suis retourné voir la patronne de la boutique. Elle m’annonçait qu’il y avait quelques changements sur notre accord. Une dernière chose et après plus rien. J’étais moins petit, j’étais plus vieux, mais je n’avais pas grandi, toujours aussi naïf. Je vous rassure, je ne le suis plus. Bref, le petit truc à faire, c’était de dérober un parchemin chez quelqu’un. Ça, c’est moins cool. Mais bon, je n’avais pas le choix. Le rouleau portait un sceau en argile humide avec un grand M entouré de pétale. Elle me donnait l’adresse de la personne que je devais cambrioler avec un large sourire. Je tiens à préciser ce détail, vous verrez pourquoi plus tard.
Du coup je me suis rendu dans la soirée à l’adresse et je m’y suis introduit sans trop de problèmes. Elle m’avait expliqué que le parchemin se trouvait à l’étage, sur un bureau. En effet, il se trouvait bien là, mais le parchemin était accompagné d’un vieil homme derrière son bureau. Je me suis dit, pas de problème, le vieux, je le sonne, je lui prends le parchemin et on en parle plus ! Je suis rentré dans la pièce, le vieux ma regardé bizarrement et m’a demandé qui j’étais et qu’est-ce que je faisais là et moi comme tout bon enfant, je lui ai dit : « Et bien je suis là pour vous voler le parchemin que vous avez devant vous ». Pas de problème, je lui explique clairement que je ne suis pas venu pour cirer ses chaussures, mais bien pour le dépouiller. Je ne sais pas ce qui m’étais passé par la tête à ce moment-là. Il a claqué des doigts, les portes se sont fermées et … j’ai eu très mal à la tête.
Quand je me suis réveillé, j’étais attaché sur une table, dans une pièce faiblement éclairée. Une grande porte devant moi et des outils brillants tout autour de moi. Le vieux bonhomme venait d’entrer avec un grand sourire. Vous l’avez tous compris, il allait me cuisiner bien comme il faut. Il m’a torturé toute la nuit, je vais vous épargner les détails, pour savoir qui est ce qui m’avait envoyé. Mais si je lui avais dit, mon marché ne tenait plus. J’ai donc tenu bon… jusqu’au aurore. Et oui, je lui ai dit pour finir. Je me suis dit que s’il éliminait ma patronne, il me libérerait ainsi que mes parents. Quand je lui ai dit qui m’avait envoyé, il s’est mis à rire. Et oui, la personne à qui je devais voler le rouleau n’était autres que le patron de ma patronne, vous suivez ? Vous vous souvenez qu’elle avait fait un grand sourire ? En fait le rouleau indiquait qu’il léguait tous ses biens au détenteur de ce parchemin. En tout cas, c’est ce que j’avais retenu.
Après cela, il a appelé les deux gardes qui surveillaient l’entrée de la salle de torture. Ils m’ont emmené dans un cachot où je suis resté un bon moment, peut-être un jour ou deux. Quand le vieux est revenu, il m’a clairement annoncé qu’il me remerciait pour ma coopération. Il avait ajouté aussi qu’il avait éliminé mon employeur et que par conséquent, j’étais libre. Je m’en souviens très bien, j’étais resté sur le cul quand il m’a annoncé ça. Il m’a donc fait sortir. Je pouvais partir, j’étais libre ! Mais mes parents, ils étaient devenus quoi ? J’étais retourné voir la boutique ou mes parents étaient retenus en tant qu’esclave.
La douleur que j’ai ressentie en voyant la boutique ce jour là était bien plus forte que toutes les souffrances que j’avais pu endurer durant ma vie. Elle avait littéralement carbonisé. Je m’empressais de demander aux gens aux alentours ce qu’il s’était passé : « Aucune idée, la boutique à pris feu d’un coup, la propriétaire n’a pas survécue. Heureusement que les maisons autour n’ont pas brûlé aussi, il y aurait pu avoir beaucoup plus de victime. » avait dit l’homme que je venais d’interroger. Personne n’était au courant de ce qu’il se tramait au sous-sol. Je me fichais bien du sort de cette femme cruelle, elle n’avait eu que ce qu’elle méritait. Je suis rentré dans la boutique à moitié effondré. Je suis descendu au sous-sol. Le feu s’était également propagé au sous-sol. Il y avait de la paille dans les cellules, alors forcément, en cas d’incendie, ici aussi sa brûlait. Je vous épargne cette vision d’horreur. J’en ai hurlé jusqu’à ne plus pouvoir émettre de son.
Bon, après cela, j’ai décidé de retourner à Valm, mon petit village perdu au bord de l’océan, retourné dans ma maison. Je suis donc rentré à la maison. Elle n’avait pas bougé d’un pouce. J’ai serré les dents quand je suis rentré à l’intérieur, en repensant à tout ce que j’avais enduré et tout ce que j’avais perdu. Tout ça pour une histoire de bouffe ! Enfin passons, il fallait que je fasse disparaître tout ça. J’avais rassemblé toutes les affaires de la maison au milieu du salon, puis j’y ajoutais de la paille tout autour. Je m’apprêtais à mettre le feu à toute mon histoire, personne ne se souviendra de moi de toute manière, ni de mes parents. La porte d’entré couina. Je n’avais pas besoin de me retourner pour savoir qui était derrière moi. Je me levais et lâchais la torche sur le tas devant moi. Je me retournais pour faire face à mon tout dernier obstacle. La dernière épreuve. Je ne pouvais pas vivre avec elle après tout ça, je ne lui apporterai rien de plus que le malheur et la désolation. Elle ne disait pas un mot, elle me contemplait. Elle était à la fois effrayée et étonnée. J’évitais son regard. Il fallait que je l’oublie, elle sera la seul à se souvenir de moi en ce monde. Je passais à côté d’elle sans rien dire. Elle m’a simplement lâché un pourquoi et je lui ai simplement répondu : « Je n’existe plus, je suis personne et rien n’a existé ici ». Je laissais Yaly à l’entré de la maison qui brûlait.
Maintenant je fais route vers Telbara. On m’a dit qu’il n’y avait pas de discrimination ou du moins presque pas là-bas. Je compte bien m’y installer et vivre paisiblement loin de mon passé. Je n’ai peur que d’une chose, que mon passé refasse surface pour me hanter.
J’espère que je ne vous ai pas trop ennuyé avec mon histoire à dormir debout. Moralité, j’ai bien grandi ! Je ne suis plus haut comme trois pommes et j’ai bien mûri. Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner, cacher bien vos bourses et vos trésors, ils risquent de disparaître et vous ne saurez pas pourquoi.
Dernière édition par Tyover le Sam 16 Avr 2016 - 18:43, édité 1 fois
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Les vestiges du Tigrain voleur
Bonjour et re-bienvenue !
La fin de ton histoire est émouvante... C'est mal de chercher à faire pleurer le sensible admin que je suis... Passons.
Ta fiche est validable, à un détail près : comment justifies-tu que ton personnage sache lire ? Il est né dans la pauvreté, et qui plus est, c'est un Tigrain élevé par des parents pauvres dans un royaume où il est traité comme un esclave.
La fin de ton histoire est émouvante... C'est mal de chercher à faire pleurer le sensible admin que je suis... Passons.
Ta fiche est validable, à un détail près : comment justifies-tu que ton personnage sache lire ? Il est né dans la pauvreté, et qui plus est, c'est un Tigrain élevé par des parents pauvres dans un royaume où il est traité comme un esclave.
Athyl- Membre du staff
Re: Les vestiges du Tigrain voleur
Mince, je suis démasqué ^^
Je suis désolé, le prochain sera plus cool dans ce cas si je m'en fait encore un autre XD .
Oui, alors en fait, je pensais vendre des documents volés, mais je ne suis pas sûr que sa vaille vraiment la peine de la mettre, comme tu le dit, il y a trop d'incertitude et la la compétence de lecture/écriture ne m'est pas super utile.
Voilà, fiche modifié ! ^^
Je suis désolé, le prochain sera plus cool dans ce cas si je m'en fait encore un autre XD .
Oui, alors en fait, je pensais vendre des documents volés, mais je ne suis pas sûr que sa vaille vraiment la peine de la mettre, comme tu le dit, il y a trop d'incertitude et la la compétence de lecture/écriture ne m'est pas super utile.
Voilà, fiche modifié ! ^^
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Les vestiges du Tigrain voleur
Fiche validée, tu peux commencer le RP.
N'oublie pas de te créer une signature avec un lien vers ta fiche, à afficher à chaque RP.
N'oublie pas de te créer une signature avec un lien vers ta fiche, à afficher à chaque RP.
- Code:
[url=http://orcande.1fr1.net/t349-tyover-tigrain-voleur#3196]Fiche de personnage[/url]
Athyl- Membre du staff
Re: Les vestiges du Tigrain voleur
Merci, tkt ma signature est prête ^^
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Les vestiges du Tigrain voleur
Félicitations, tu passes au grade Bon !
Je te laisse m'indiquer ici ton choix de nouvelle compétence.
Je te laisse m'indiquer ici ton choix de nouvelle compétence.
Athyl- Membre du staff
Re: Les vestiges du Tigrain voleur
Merci!
Alors je vais prendre grande agilité !
Alors je vais prendre grande agilité !
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Les vestiges du Tigrain voleur
T'inquiète paupiette ;)
mais la compétence ne sera mise en place qu'à la fin de mes deux rp, c'est bien ça?
mais la compétence ne sera mise en place qu'à la fin de mes deux rp, c'est bien ça?
Tyover- Bon
- Race : Tigrain Guépard
Re: Les vestiges du Tigrain voleur
J'ai vu ^^
mais en gros, si jamais un perso devait gagner un grade pendant un rp et qu'il demandait un sort. Le sort serait utilisable dans son rp en cours?
mais en gros, si jamais un perso devait gagner un grade pendant un rp et qu'il demandait un sort. Le sort serait utilisable dans son rp en cours?
Garràn- Expert
- Race : Dryade de feu
Re: Les vestiges du Tigrain voleur
Il serait plus vraisemblable d'attendre la fin du RP en cours, mais je laisse cela à la discrétion du joueur, je n'interdis pas d'utiliser une compétence nouvellement acquise dans un RP en cours, tout simplement parce que je ne veux pas prendre le risque d'encourager le joueur à bâcler son RP en cours dans le but de vite pouvoir utiliser son nouveau sort / sa nouvelle compétence. Et puis aussi parce que ce serait pénible de surveiller cela.
Athyl- Membre du staff
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