Un dressage inhabituel

J'étais surexciter !! Mon frère Kylian que j'ai retrouver grâce à un Orc, m'a demander de trouver un cheval pour pouvoir le dresser. Malheureusement, il ne peut pas m'aider car il est ailleurs. tant pis, je n'ai pas besoin de lui, je suis trop forte de toute façon, je n'ai besoin de personne pour pouvoir maîtriser un animal. J'ai réussit à immobiliser un ours grâce à mon agilité.

Mon frère me montrait le chemin à suivre pour trouver des chevaux sauvages. Mais je crois que pendant le voyage, je me trompe de chemin, car je me retrouve dans une forêt bizarre, elle était accueillante mais trop pour moi. J'ai appris qu'il faut se méfier de tout, sinon c'est la mort qui frappe. Enfin, peut être que c'est simplement moi qui devient parano.

Pendant de longues minutes je marchait d'un pas silencieux et j'entendit un cours d'eau, décidant d'y aller, je pensais que je serais surement récompenser de ma patience, car marcher pendant des longues minutes me fatiguais un peu. Je n'étais vraiment pas habituer. Un bruit de sabot me fit stopper sur place, un cheval sauvage ! Je le voyais de dos mais il n'était pas si cheval que ça. Mais qu'est ce que ça peut bien être ? D'un pied agile et silencieux, je m'avançais doucement vers lui et je le regardais de plus en plus, un cheval humain ? C'est possible ?

Je me frotta les yeux et me donne une gifle pour voir si je ne rêve pas, sauf que la gifle attire l'attention de cette créature.

Julith : Bonjour. Je suis une amie tu ne dois pas me faire mal.

J'étais pas si rassuré que ça, je ne sait même pas si il vas m’attaquer, je pris discrètement une dague qui était caché dans mon gantelets gauche. J'étais sur mes gardes.

Quatre bandits. Parmi eux, deux Humains, un Tigrain typé léopard et un Minotaure. Tous morts sauf le Tigrain. La raison ? Ils avaient eu le malheur de vouloir s'en prendre à Enkiial. Ils avaient découvert à leur dépens que ce dernier était un invocateur. Un danterrion avait fait l'affaire contre le Minotaure, l'un des deux Humains avaient perdu un combat armé contre l'invocateur. Un chien de styx avait handicapé le Tigrain au mollet et tué l'autre Humain.

Tout le butin des bandits étaient aux mains d'Enkiial. Le Tigrain l'avait supplié de l'épargner. Vœu exaucé par le Centaure à la robe baie. Laisser un bandit en vie, pourquoi pas ? Peut-être qu'il ne réussirait pas à soigner sa plaie au mollet à temps. Peut-être que celle-ci s'infecterait et gangrènerait le membre entier. Voilà une perspective amusante. Ou alors, le bandit trouverait des soins, et vivrait dans la misère en se demandant quoi faire de ses jours. Une vie brisée. Autre perspective amusante. Ou alors, il se trouverait une autre bande et continuerait d'attaquer les voyageurs et les marchands. Encore une perspective amusante. Non, vraiment, pourquoi Enkiial n'aurait-il pas épargné la vie de ce bandit ?

Enkiial laissa les trois cadavres exposés pour les charognards et marcha jusqu'au camp. Il y trouva le foyer d'un feu mourant, une tente, des couvertures, des peaux, et une cassette avec son petit lot de bijoux enfermés à l'intérieur. Voilà qui valait plus que les armes qu'Enkiial n'avait pas récupérées.

Une oreille du Centaure pivota vers l'arrière à cause d'un son. Le Centaure tourna la tête derrière lui en portant une main à son arc. Sa hallebarde était posée à terre à côté de lui.
Le son qu'il venait d'entendre venait d'une Humaine. Elle avait une tenue colorée surmontée d'un plastron en cuir, des brassards en cuir, une arbalète dans le dos. Des cheveux roux cendré, un air mal assuré sur le visage.

JULITH – Bonjour. Je suis une amie, tu ne dois pas me faire mal.

Une amie ? D'où débarquait-elle, d'abord ? Que faisait-elle là et pourquoi portait-elle une arbalète ? Les Humains gardaient les femmes au foyer ou aux tâches fermières. Ils ne les laissaient pas porter d'armes ni monter à cheval. En général, seuls les hommes voyageaient. Enkiial méprisait les Humains, mais au moins, il pouvait se vanter de bien les connaître, pour un Centaure “sauvage” d'origine. Les trois royaumes humains étaient bien différents mais ils avaient cela en commun. Encore, la mysoginie était peut-être un peu moins marquée dans le Royaume de Telbara, mais les mœurs en restaient encore bien empreintes, bien que la plupart des races qui vivaient dans ce royaume avec les Humains n'avaient pas ce même mépris de leurs femelles. Notamment les Centaures.

ENKIIAL – Mais pourquoi te ferais-je du mal ?

Quel hypocrite. Se défouler sur cette Humaine perdue ne servirait à rien mais cela resterait un petit plaisir pour Enkiial. Il ne voulait juste pas montrer ses intentions. Voyons d'abord ce que cette Humaine lui voulait et ce qu'elle faisait ici.

Mon dieux, il était si imposant de face, je fut très surprise et je croisa les bras pour montrer que je n'avais pas peur de lui, même si au fond j'ai pas l'habitude de rencontrer autre que les humains. Je traine beaucoup en ville et pas vraiment en dehors.

ENKIIAL – Mais pourquoi te ferais-je du mal ?


Je sourit devant lui et avance d'un pas féminin et un peu plus rassurée, je tendit la main vers lui, mais je suis assez idiote, ce n'est pas un animal, enfin..si un peu mais avec des traits d'humains, je suis complètement déstabiliser par lui.

Julith : je suis ici pour une mission que m'a donné mon frère, je dois chercher un cheval pour le dresser, j'ai faillit te sauter dessus mais, j'ai vu t'es armes, qui sont assez belles d'ailleurs. Tu t’appelle comment ? Moi c'est Julith, enchantée.

Je souriait, ayant envie de lui parler je cherchais dans mes poches et j'avais une pomme, je lui tendit éspérant qu'il veux bien la prendre comme un cadeau de début d'amitiée.

Tryerza réussit enfin à rejoindre la forêt du calme . Elle avait connu son nom et sa localisation en suivant un groupe de marchands . Cette forêt l'intriguait et elle voulait absolument la rencontrer . Était-elle calme comme son nom l’indiquer ?
Tout le long de son voyage, elle n'avait pas arrêté de ce l'imaginer et l'idéaliser . Quand elle la pénétra, la joie la parcourra et elle traversa le feuillage verglacé comme un oiseau excité par le printemps . Elle s'arrêta un moment pour regarder autour d'elle . Les arbres étaient majestueux malgré l’hiver rigoureux . Le ciel au-dessus d'eux était blanc laiteux . En effet , la forêt était calme. Est-ce à cause de l'hiver ? Elle ferma les yeux un instant pour écouter les sons aux alentours . Soudain, des cris lui parvinrent . Elle ouvrit les yeux en sursaut . D'où nnent ces cris de douleur ? Elle s'accroupit et attendu quelques secondes cachées . Aux cris, Tryerza avait compté 4 hommes . Le combat avait dû être rapide car le silence était vite revenu . Elle attendit encore un peu, quelqu'un s'approchait . Son pat était maladroit et trébuchant . Était-il blessé ? Discrètement, Tryerza regarda si elle voyait l'inconnu . Son regard se posa sur un homme léopard . Elle n'avait encore jamais rencontré cette espèce . L'animal était assis contre un arbre et avait l'air de souffrir de la jambe . En effet, une entaille lui traverser le mollet droit . Elle hésita un moment , le léopard-homme, avait perdu connaissance . Elle en profita pour s'approcher de lui . Tout en vérifiant qu'il n'y a personne d'autre, elle dévisagea cette créature souffrante .

Tryerza – Quelle belle créature … qu'a-t-il bien pu lui arriver ?

Elle se sentait incapable de le laisser sans soins . Elle prit la dague qu'il avait à la ceinture et s'entailla la main . Une substance gluante d'un vert transparent sort de l'entaille . Elle lui appliqua sur sa blessure qui cicatrisa rapidement . Elle caressa le dessus de la tête de l'animal puis parti avant qu'il ne se réveille .
Elle prit le sentier d’où venait l'homme-léopard , jusqu'à entendre des voix . Tryerza se fondit dans les décors pour se rapprocher un maximum afin d'apercevoir les deux interlocuteurs . Elle aperçut une jeune femme humaine face à un imposant Centaure à la robe baie . Ils étaient tous les deux armés mais le Centaure semblait mieux équipé que la jeune femme . À leurs positionnements, ils ne se connaissent pas et viennent de se rencontrer à l'instant . La jeune femme se mit à parler . Elle n'avait pas l'air sûr d'elle . En même temps le Centaure n'inspirait pas une grande sympathie . Il inquiétait Tryerza, qui ne sentait pas en lui de bonnes intentions . Elle craignait pour la fillette qui cherchait dans ces poches .


Julith : je suis ici pour une mission que m'a donnée mon frère, je dois chercher un cheval pour le dresser, j'ai failli te sauter dessus mais, j'ai vu toutes tes armes, qui sont assez belles d'ailleurs. Tu t’appelles comment ? Moi c'est Julith, enchantée.

Tryerza chuchota : mais que fait-elle

L'Humaine se tenait les bras croisés, comme pour se donner l'air assurée, alors qu'elle ne l'était pas. Cela s'était entendu au ton de sa voix. Son regard s'éparpillait sur le corps du Centaure. N'en avait-elle jamais vu ? Ne s'attendait-elle pas à rencontrer un Centaure dans la Forêt du Calme ? Soit elle était idiote, soit elle vivait dans une grotte profonde perdue loin dans les montagnes. Elle était jeune mais ce n'était pas une enfant, bien une adulte. Une telle candeur n'était donc pas normale.

Finalement elle décroisa les bras et fit un pas vers le Centaure en tendant la main vers son épaule équine. L'homme-cheval recula d'autant de pas, et agita la queue. Elle avait l'air de vouloir le caresser. Le prenait-elle pour un animal ?! Enkiial ne dit rien car elle se reprit aussitôt en interrompant son mouvement. Tout sur son visage, de son regard à ses expressions, trahissait son état de déstabilisation. Cette Humaine, sortie de nulle part avec une arbalète qu'aucun de ses semblables masculins ne la laisserait porter en ville, ne savait pas comment se comporter.

JULITH – Je suis ici pour une mission que m'a donnée mon frère, je dois chercher un cheval pour le dresser. J'ai failli te sauter dessus, mais j'ai vu tes armes, qui sont assez belles d'ailleurs. Tu t’appelles comment ? Moi c'est Julith, enchantée.

Elle l'avait bel et bien pris pour un animal, avant de se dire au dernier moment que, peut-être, s'il avait un torse humain et portait des armes, c'est qu'il n'en était pas un. Quelle imbécile ! Le Centaure battit l'air un peu plus fort de la queue, vexé. Les Humains étaient une race irrécupérable à tous points de vue, Enkiial ne savait pas comment Kaluni avait pu avoir la folie de les engendrer.

Ayant à la fois envie de s'énerver contre elle et de se moquer d'elle, mais n'ayant pas l'inspiration de faire les deux en même temps, Enkiial resta un instant stupéfait. Il montra quelques signes d'énervement à qui savait les lire : les battements de sa queue, quelques raclements d'un sabot au sol. Il ne percevait pas la présence d'une Dryade des Bois qui les espionnait. Il faut dire aussi que la Dryade était dans son élément, son odeur se fondait parfaitement avec celle de la forêt, et elle ne faisait aucun bruit en restant sur place. Même pour un Centaure, tant que la Dryade des Bois ne bougeait pas de sa position, elle était indétectable.

L'Humaine passa une main dans ses affaires et en sortit une pomme, qu'elle tendit au Centaure. Elle voulait l'attraper avec une pomme ?! En d'autres circonstances, Enkiial aurait pu prendre ce geste comme une simple invitation à partager de la nourriture ; mais de ce qu'il avait pu voir de cette Humaine jusqu'à cet instant, il lui sembla que cette dernière le prenait encore pour un animal qu'elle espérait appâter avec un fruit.

Enkiial rangea son arc et sa flèche, puisque cette Humaine ne représentait apparemment aucun danger. Laissant son hallebarde au sol, il s'approcha juste assez pour gifler la main tenant la pomme d'un geste vexé.

ENKIIAL – Je te conseille de cesser immédiatement de me prendre pour un animal, sale pied-tendre ! Traite-moi avec le respect qu'un Centaure mérite, et peut-être que je daignerai discuter avec toi.

Je sursautais et tomba sur les fesses, son geste m'a fait trembler de peur. Je n'ai jamais vu un seul de ses créatures, il faut dire aussi que je ne vais jamais en forêt je reste soit sur les chemins, soit en ville. Son ton énervé et menaçant ne me faisais pas plaisir. Je ne savais pas non plus qu'une autre créature nous observais de près. Je voulais simplement réussir à monter un cheval. Pas m'embrouiller avec une créature. Je rangeais la pomme, je compris sa réaction, si un orc me prend pour un animal je serais véxer.

Julith : Excuse moi alors, je ne veut pas t’énerver. Qui es-tu ? Et...qu'est ce que c'est qu'un centaure ? Tu es tout seul ? J'ai envie d'apprendre ce que tu es, histoire de me faire pardonné. Je suis une vrai idiote, j'aurais du me renseigner. Mais tu sais, c'est pas facile pour moi, car je ne sais ni écrire, ni lire. Mais j'aimerais vraiment apprendre. SI tu es d'accord

J'avais un peu plus d'assurance dans ma voix et j'étais sincère, je voulais vraiment, mais vraiment apprendre ce que c'est et comment vit un centaure, j'étais vraiment curieuse, d'ailleurs c'est peut être dangereux pour moi.

Le mouvement du centaure surprit Tryerza qui eu un mouvement de recule . Elle s'accroupit un peu plus pour être sur de ne pas être vu . De peur, la fillette était tombé par terre .

ENKIIAL – Je te conseille de cesser immédiatement de me prendre pour un animal, sale pied-tendre ! Traite-moi avec le respect qu'un Centaure mérite, et peut-être que je daignerai discuter avec toi.

L'humaine se redressa et récupéra la pomme pour la ranger dans sa poche . Tryerza se sentait triste pour cette humaine qui n'avait pas l'air à l'aise dans les bois .

   Julith : Excuse moi alors, je ne veut pas t’énerver. Qui es-tu ? Et...qu'est ce que c'est qu'un centaure ? Tu es tout seul ? J'ai envie d'apprendre ce que tu es, histoire de me faire pardonné. Je suis une vrai idiote, j'aurais du me renseigner. Mais tu sais, c'est pas facile pour moi, car je ne sais ni écrire, ni lire. Mais j'aimerais vraiment apprendre. SI tu es d'accord .

La jeune femme paraissait plus sur d'elle et sincèrement curieuse d'en apprendre d'avantage sur l'être vivant qui se tenait devant elle. Tryerza ressenti de la sympathie pour la fillette . Peut être parce qu'elles avait un point commun . Toutes les deux ne connaissait rien au monde qui les entourais . Perdu dans l'inconnu .

Non seulement elle ne savait pas comment se comporter, mais elle était nerveuse. Le geste d'Enkiial la fit tant sursauter qu'elle en tomba sur les fesses. Enkiial ne montra aucune compassion ni aucun remord de l'effrayer de cette manière. Il la fixa du regard, les sourcils froncés, les oreilles plaquées en arrière, un sabot et la queue agités.

JULITH – Excuse-moi alors, je ne veux pas t’énerver. Qui es-tu ? Et... qu'est ce que c'est qu'un Centaure ?

Eh bien voilà, elle ne savait même pas ce qu'était un Centaure ! Personne ne le lui avait jamais dit ? Elle n'avait jamais entendu ce mot ? Il n'était pas surprenant de trouver une Humaine qui n'eût jamais rencontré de Centaures, mais en rencontrer une de cet âge qui n'avait même jamais entendu ce mot relevait presque de l'exploit. Elle était non seulement idiote mais n'avait en plus aucune culture sur le monde dans lequel elle vivait. Elle venait de poser déjà deux questions mais elle continua :

JULITH – Tu es tout seul ? J'ai envie d'apprendre ce que tu es, histoire de me faire pardonner. Je suis une vraie idiote, j'aurais dû me renseigner. Mais tu sais, c'est pas facile pour moi, car je ne sais ni écrire, ni lire.

Comme quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la population, non ? Ses congénères masculins la laissaient déjà s'éloigner des villes avec une arbalète, c'était déjà exceptionnel, elle ne voulait pas en plus avoir le privilège d'apprendre à lire et à écrire ! Qu'avait-elle fait pour mériter cela ? Enkiial avait su s'imposer en aidant le prêtre d'un village pour apprendre à lire et à écrire, chose déjà réservée à une élite chez les Humains mais encore plus rare chez les Centaures. Enkiial s'était montré valeureux et digne. S'il avait eu le même comportement que cette gamine adulte qui lui faisait face aujourd'hui, il n'aurait jamais eu ce privilège.

JULITH – Mais j'aimerais vraiment apprendre. Si tu es d'accord...

Elle voulait apprendre ce qu'était un Centaure ?

ENKIIAL – Si tu veux apprendre ce qu'est un Centaure, commence dès maintenant. Un Centaure n'est pas un cheval, on ne le chevauche pas et on le l'appâte pas avec une pomme. Enfin, d'où viens-tu ? Ne sais-tu même pas qu'un Centaure fait partie du Conseil des Huit de Telbara ?

ENKIIAL – Si tu veux apprendre ce qu'est un Centaure, commence dès maintenant. Un Centaure n'est pas un cheval, on ne le chevauche pas et on le l'appâte pas avec une pomme. Enfin, d'où viens-tu ? Ne sais-tu même pas qu'un Centaure fait partie du Conseil des Huit de Telbara ?

Je le savait bien que dans ça voix il y avait un peu d'énervement. Je me calmai et redressai et rangea mes armes dans mon dos. Je l'écoutait vraiment curieuse de ses origines. Une fois qu'il avait finit de parler je baissa la tête pour réfléchir. Mais, c'est vraiment, spécial, j'ai rencontrer des Orc, des nains. Mais jamais de centaure, j'espère qu'il n'est pas méchant. Bref, je m'adossait contre un arbre, croisant mes bras, et regardant de tout son corps, le centaure.

Julith : Je n'ai pas eu de maison, ma famille m'a abandonner par manque d'argent, un homme que j'ai pris pour mon protecteur m'a sauver et aider à survivre dans la nature. Mais un homme, l'ennemi de ma famille l'a tuer pour me prendre et n’emmener dans son château puis il m'a torturer et....Bref ! Et toi d'ou tu viens ?

J'en ai trop dit sur moi, en plus j'ai dit un truc que personne ne sais, pas même mon frère. Il sait juste que j'ai été blesser par l'homme mauvais et gras. J'entendis un bruit derrière moi mais je en voyais rien, sans doute un lapin ou un autre animal. Bon bah, mon déjeuner attendra, je suis occupé à parler avec ce centaure.

Ne connaissant pas les centaures , la jeune fille ne remarquait pas les signes d’agacement de la créature . Tryerza ne savait pas combien de temps il se retiendrait avant de perdre patience . Qu'allait-il se passer ? Que devait-elle faire ? Un stresse oppressant envahis la Dryade qui pendant un instant oublia se qui se passer dans le présent pour se plonger dans ses pensées . Elle n'avait pas fait attention que l'humaine s'était adossé contre un arbre pas loin d'elle . Quand elle s'en aperçus , elle recula brusquement faisant bougé le feuillage  . L'humaine c'était retournée . Tryerza n'osa pas bougé , le regard de la jeune femme ne semblait pas l'avoir vu . La situation devenait encore plus délicate et un vent de panique envahi  la Dryade. Si le centaure la voyait , il pourrait prendre sa présence pour un piège et attaquer. Elle ferma les yeux pour se recentrer afin de réagir correctement si sa présence était remarqué .

La dénommée Julith inclina la tête, coupable. Elle se faisait gronder par le Centaure comme un enfant par son parent. Elle fit quelques pas vers un arbre contre lequel elle s'adossa, puis se remit à détailler du regard le corps du Centaure, les bras croisés. Enkiial savait qu'il perdait du temps avec elle. Cette Humaine était sans doute quelqu'un de manipulable et Enkiial pourrait s'amuser avec elle, mais elle l'agaçait déjà trop pour qu'il ait l'envie d'en tirer quelque chose. Il venait de toute façon de défaire des bandits, il avait eu son défouloir de la journée et avait mis la main sur quelques objets de valeur et sur des bourses moyennement remplies. Bref, sa journée était faite et il n'avait pas besoin de rester avec cette Humaine.

JULITH – Je n'ai pas eu de maison, ma famille m'a abandonnée par manque d'argent, un homme que j'ai pris pour mon protecteur m'a sauvée et aidée à survivre dans la nature. Mais un homme, l'ennemi de ma famille, l'a tué pour me prendre et m’emmener dans son château, puis il m'a torturée et... Bref ! Et toi, d'où tu viens ?

Cette femme avait d'abord vécue dans la Nature, puis enfermée dans un château. Torturée, elle n'avait sans doute jamais eu l'occasion de sortir de ce château et de découvrir le monde. Cela expliquait son retard mental et ses lacunes culturelles. Elle n'avait pas grandi et rien appris. Elle comptait sur Enkiial pour lui apprendre la vie, mais ce dernier n'en avait nullement envie. Il avait été chef d'une tribu de Centaures fiers, compétents, malins et pragmatiques. Il ne se voyait pas devenir le mentor d'une Humaine, cette race qu'il méprisait tant et dont ce spécimen ne lui renvoyait nulle meilleure image.

Soudain, un petit bruissement se fit entendre. Le Centaure dressa une oreille en levant le regard. Sa première pensée fut de se demander si cette Humaine n'était pas en train de jouer un jeu pour lui tendre un piège, mais ce bruit aurait tout aussi bien pu avoir été fait par un sanglier, un cerf, un renard ou un lièvre. Le Centaure renifla en écarquillant ses larges narines mi-équines. Aucune odeur humaine ne lui parvint. Il resta malgré tout méfiant. Il parla tout en commençant à récupérer ses affaires, dont sa hallebarde au sol :

ENKIIAL – Ne compte pas sur moi pour avoir pitié de toi. Si tu veux voir des Centaures, tu te trouves au bon endroit, cette forêt abrite de multiples tribus.

Et, sans dire au revoir, le Centaure partit au trot.

Non mais !! Il ose partir ? Grrr...Au final, me voilà seule, sans personne. Perdu dans cette forêt. Bien joué Julith, t'es qu'une idiote ! Non mais sérieusement je suis vraiment pas bien là. Je commence à avoir la tête qui tourne et la vision qui se trouble, je n'a pas dormit depuis si longtemps...le repos me tend les bras.

NON !! Je ne doit pas dormir, mon frère m'a donner une mission, je doit la remplir. Mais...c'est vrai que seule et sans personne je ne sais pas où aller. Au diable les mission de mon frère, je rentre chez moi, dans le château récupérer par mon frère...enfin, presque récupérer, il faut l'accord d'un baron.

J'allais marché dans un coin sauf qu'une racine me fit tomber contre un arbre, je me redresse en prenant appuie à l'arbre. J'entendais une respiration qui était stresser et mal à l'aise, elle était proche de mon oreille, je regarde autour de moi mais...rien, puis je touche l'arbre et je sent un relief pas normal, je tire d'un coup et je tombe en arrière avec une dryade qui tombe sur moi. J'hurlais de peur car je n'y pensais pas que ça allait arriver, je pris mes jambes à mon cou et je partit de cette forêt, en espérant que mon frère ne vas pas m'en vouloir de ne pas lui avoir ramener un cheval. En même temps il est drôle, comment il veut que je capture un cheval sauvage ?

[RP terminé]