Harzhan [Humain / Assassin]

Nom de votre personnage :
Harzhan

Age de votre personnage :
26 ans

Race :
Humain

Classe :
Assassin

Arme :
Deux épées à une main. L’une mesure un mètre environ, sa lame est légèrement recourbée et la poignée est ornée d’un unique rubis. Il la manie de la main droite. L’autre est plus petite, environ 80cm, et d’aspect simple, la lame est droite et plutôt fine, et il s’en sert de la main gauche car il est moins habile de celle-ci.
Trois couteaux de lancer.

Armure :
Harzhan porte une tunique de cuir.

Capacité spéciale :
Intuition (son expérience des rues et des coupe-gorge lui permettent de flairer les situations dangereuses ou inhabituelles)

Compétence raciale :
Maitrise des épées à une main

Sorts ou compétences de votre personnage :
- Ambidextrie
- Grande agilité
- Grande agilité ×2
- Grande agilité ×3
- Combat à mains nues
- Maitrise des couteaux de lancer
- Furtivité
- Précision
- Crochetage

Compétences secondaires de votre personnage :
- Maitrise de la langue des Hommes-Lézards
- Maitrise de l’étiquette

Physique :
Harzhan est svelte et athlétique, et n’excède pas les 1m72. Ses cheveux bruns sombre sont coupés court et sa barbe est rasée de près. De loin, on pourrait le trouver charismatique, mais de près, en voyant la perpétuelle froideur de son visage, renforcée par ses yeux bleu-glace qui semble scruter au plus profond de votre être, c’est plutôt une gêne qui s’installe, car on comprend bien vite que tuer ne lui pose aucun problème. Il porte des vêtements de cuir sobres, qu’il recouvre d’une cape à capuche qui lui permet de mieux encore se fondre dans la masse.

Caractère :
Harzhan est calme et réservé, adepte du secret même avec ses « amis ». C’est un opportuniste qui ne se lancera dans un combat que s’il peut l’emporter, et n’hésite pas à avoir recours à tous les moyens nécessaires pour vaincre. Il préfèrera toujours les attaques surprises, dans lesquelles il excelle, que le combat frontal. De plus, il n’agit que par intérêt en général. Cependant, il respecte les bons combattants et les gens intelligents, et est toujours prêt à reconnaitre la supériorité des autres… Jusqu’à ce qu’il les surpasse. Il n’hésite pas à créer des alliances de circonstances, mais celles-ci ne durent en général jamais par la suite, et il n’a encore personne qu’il puisse appeler ami dans ce monde.

Histoire de votre personnage :
Je suis né dans la ville d'Azgalban, et vécu une grande partie de mon enfance dans un orphelinat. Mais si l’orphelinat m’a servi de foyer et de lieu où dormir, c’est la rue qui m’a élevé, j’y ai appris la prudence, la méfiance, la furtivité, et surtout, j’y ai perdu ma candeur propre aux enfants de mon âge, à force d’y voir des horreurs, au profit d’une froideur, la froideur des tueurs, bien que je ne savais pas encore ce que cela voulait dire.
Une fois atteint l’adolescence, autour de mes seize ans, j’ai appris en secret à manier les armes avec un Homme-Lézard. Ces personnes n’étaient pas aimées dans la cité, mais je me fichais des préjugés racistes et j’abhorre l’esclavage, je ne pense qu’au profit que je peux en tirer, et là, il s’agissait de manier des épées. Il fut un bon professeur, que ce soit pour les armes que pour les coutumes de son peuple, même si je l’ai vite surpassé au combat. Il était certes bien trop fort pour moi, mais j’ai entrainé mon agilité en conséquence.
A mes dix-neuf ans, j’ai décidé qu’il n’avait plus rien à m’apprendre, alors j’ai comme qui dirait pris congé de lui… définitivement. Mon premier meurtre, il n’était pas nécessaire, mais il en savait trop sur moi, je préfère rester dans le secret. J’ai aussi récupéré son arme, une lame rudimentaire et simple mais efficace, que je manie encore aujourd’hui. Etrangement, tuer ne m’avait rien fait, rien à part une sensation de puissance que je voulais ressentir à nouveau. Il me faudrait tuer encore…
J’ai alors commencé réellement à assassiner, et je m’en suis servi comme métier pour gagner de l’argent. Je prenais des contrats que je remplissais ensuite avec une relative efficacité, survivant dans les rues entre les bandits et voleurs, et me construisant une sinistre réputation au passage. Les malfrats de la ville détournaient le regard en me voyant, et j’avais des indicateurs fidèles, surtout quand leur vie est en jeu contre les informations. Ma froideur en impressionnait plus d’un, chez qui j’inspirais la crainte. Je tenais une bonne partie des bas-fonds de la ville dans mes mains en quelque sorte. Cela ne m’a pourtant servi à rien lorsque je suis tombé sur plus fort que moi. Il n’a fallu que quelques jours à cet homme, qui se donnait le titre arrogant de roi des brigands, pour me défaire. Humilié et vaincu par le nombre de ses sbires, je me suis retiré prudemment et lui ai laissé cette place misérable, ce trône de boue sur lequel il désirait tant s’asseoir, alors que moi, je voyais plus loin que cette simple ville à présent.
Tout d’abord, je me suis infiltré chez un noble, un homme dégoutant qui avait un nombre incroyable d’esclaves. Je voulais le tuer, d’autant qu’il était la cible de l’un de mes contrats. Je me suis infiltré chez lui, de nuit, sans me faire repérer par la garde qui, de toute évidence, n’était pas très alerte. J’ai tué l’homme et, chose étrange pour moi qui m’en tenait strictement au contrat d’ordinaire, j’ai libéré les esclaves. Mais le sort m’a donné raison. J’ai trouvé dans une remise une épée courbe finement ouvragée et au tranchant effilé, que j’ai mise à ma ceinture sans hésiter. Je me suis entrainé à manier mes deux armes à la fois, et suis arrivé à un résultat plutôt concluant, compensant la faiblesse de ma main gauche par la taille réduite de la lame. Je devais à présent me mettre en route, le monde me tendait les bras, loin de cette ville des marais. Un monde tout entier dans lequel je pourrais tuer…