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Naliän [Humain / Mixte]

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Naliän [Humain / Mixte] Empty Naliän [Humain / Mixte]

Message  Athyl Ven 1 Avr 2016 - 13:04

Nom : Naliän
Age : 17 ans
Race : Humain
Classe : Mixte
Armes : deux épées à une main, longues et fines.
Armure : des simples vêtements de cuir sombre.

Compétence raciale : Maniement du poignard

Compétences primaires :

- Magie des lames
- Magie des lames : lames d'os : possibilité de faire sortir des lames de ses poignets à partir de ses os, de sorte à les utiliser comme des épées à une main (4 fois maxi par combat, dure 3 posts)
- Magie des lames : modification de la taille : possibilité d'allonger ou rétrécir ses lames (4 fois maxi par combat, dure 3 posts, allonge au maximum au double de la taille d'origine sans altérer la forme générale)
- Ambidextrie
- Maniement de l'épée à une main
- Grande agilité
- Grande agilité ×2

Compétences secondaires :

- Maîtrise de l'équitation
- Lecture et écriture
- Orientation naturelle
- Connaissance de la flore

Objets magiques :

- Anneau Anaura : Une très belle pièce de joaillerie taillée dans trois essences de bois différentes et gravée de runes complexes. Cet anneau magique possède le pouvoir de cacher qu'il est magique.

Description physique :
Naliän possède de longs cheveux sombres et a les yeux bleu gris. Sa stature est fine, quoique musclée. Il pourrait avoir un visage agréable à regarder, si celui-ci n'était barré de longues cicatrices résultant d'un affrontement avec une mère griffon furieuse. Il a la peau halée de celui qui vit au grand air.


Histoire :

Un soir d'hiver.
J'ai sept ans. Je me bagarre avec ma sœur. Plus âgée, plus forte, elle gagne toujours. C'est là qu'elles surgissent pour la première fois. Des lames, en os, prolongement de mes poignets, jaillies dans mes mains. Je peux les tenir comme les petites épées en bois avec lesquelles on se bat d'ordinaire. Je n'ai pas le temps de prendre peur. Ma mère est immédiatement à mes côtés. Dans son regard brille de la fierté. Mon père prend ma sœur dans ses bras, l'éloigne en lui expliquant que maman et moi avons beaucoup de choses à nous dire. Je me souviens que je ne comprends pas mais que, dans ma poitrine, mon cœur bat à toute allure tandis que mes yeux, fascinés, ne lâchent pas les lames d'os.

Six ans plus tard.
Ça fait six années que ma mère m'a pris sous sa tutelle. J'ai appris qu'elle faisait partie d'un petit groupe de personnes, toutes de la même famille que nous -oncles, cousines, neveux- qui maîtrisent une magie particulière. Visiblement, j'en ai aussi hérité. Je m'entraîne avec eux. Les plus anciens sont capables de choses impressionnantes. Nous nous servons de ces capacités pour nous engager dans des contrats de divers natures, pouvant consister à escorter des voyageurs, à menacer les ennemis d'un client... Ou encore, dans les cas extrêmes, à commettre des assassinats. Ma mère et moi escortons justement une caravane marchande devant se rendre chez les nains, dans les montagnes dominantes. C'est la première fois que je pénètre réellement dans les montagnes, nos missions ne nous y menant que rarement. L'impression que j'en garde est celle d'une sensation d'écrasement. Leurs sommets défient le ciel, leur masse m'impressionne. J'ai treize ans. J'aime passer du temps seul. J'explore les environs, escalade quelques escarpements. Parfois, je prends de l'avance, me perche quelque-part, et lis en attendant le convoi. Ce jour là, un nid attire mon attention durant mes pérégrinations. Je grimpe pour le rejoindre... y trouve, blotti, un petit animal que je suis un peu en peine d'identifier. Il est très jeune, et roulé en boule. Je m'approche pour le caresser. L'animal frémit. Je n'insiste pas. M'assieds, attend qu'il se détende, en sortant un livre. Celui-ci parle justement de la faune montagnarde. C'est peut-être un griffon... mais je ne peux en être sur, du fait de son jeune âge.

Un cri me fait me retourner. Descendant du ciel à toute allure, une créature au corps mi oiseau mi félin se jette sur moi. Mon livre s'envole de mes mains, je tombe dans le nid, mes lames d'os surgissent. J'ai l'impression qu'une furie de plumes s'en prend à moi. Je tente de lui porter un coup, mais elle s'envole, hors d'atteinte. Je me relève. Elle tournoie autour de moi, fonds derechef. Mes lames l'attendent. Tandis qu'elle prend de nouveau son envol, je cherche un moyen de me sortir de cette situation. Mais cela me semble impossible. Si je tente de descendre, je devrai me servir de mes mains, et ne pourrai donc plus me protéger de ses attaques. L'animal m'attaque de nouveau. Je pare. Je sens que je ne pourrai tenir longtemps. Elle finira par m'avoir, ou simplement par me faire basculer. J'avise alors une silhouette sombre, qui escalade la roche, dans notre direction. Ma mère. J'attire l'attention du griffon, autant que je peux... Celui-ci continue à m'attaquer, sans relâche, s'envolant entre chaque assaut. Ma mère est là. Mais juste à ce moment, je trébuche, tombe allongé dans le nid. L'animal fond sur moi, une de ses serres atteint mon visage. Je sens le sang couler, m'aveugler. Les plumes volent... Puis, soudain, l'animal hurle. Ma mère a dû le toucher. Le griffon se détourne de moi, et un cri de ma mère se mêle au sien.

Le silence revient. Mon cœur bat à tout rompre. Je cherche ma mère... Je ne vois rien. Trop de sang dans les yeux. Je butte contre des plumes. Aucun mouvement. L'animal doit être mort.

-Naliän ?

Ma mère. A tâtons, je vais à elle.

-Il m'a blessée à la jambe. Je n'arrive pas à bouger. Il va falloir que tu nous fasses descendre.

Je tente de me calmer. Je m'essuie le visage. Je peux voir. Ma mère est allongée dans le nid, pâle. Du sang coule abondamment de sa jambe. Elle a besoin de soin. Je dois nous sortir de là. Je parviens à la prendre sur mon dos. Elle s'accroche à moi. Je ne sais comment, je la descends sur le chemin, mon visage blessé irradiant une féroce douleur. Arrivés là, je m'effondre. Mais, alors que les marchands s'apprêtent à se hâter dans le village le plus proche pour nous trouver du soin, ma mère m'ordonne :

-Pas toi. Toi, tu remontes là-haut. Par ta faute, nous avons dû faire de ce petit animal un orphelin. Cette mère ne faisait que défendre son petit... Et moi, j'ai défendu le mien. Tu dois maintenant défendre sa progéniture.

J'entreprends donc une nouvelle fois le voyage. Je reviens avec le griffon. Puis, seul, je pars à la recherche de la caravane.

J'ai seize ans.
La jambe de ma mère est comme morte. Elle ne se déplace plus qu'en boitillant sur une jambe, aidée de morceaux de bois sur lesquels elle s'appuie. Elle ne peut plus se battre. Je sais qu'elle en souffre. Je suis persuadé qu'un grand mage pourrait lui rendre l'usage de sa jambe. Mais mon père me réplique que, même si cela existe, nous n'en avons pas les moyens. Il a raison. Sans l'argent que rapporte les contrats de ma mère, nous n'avons plus grand chose. Nous sommes de simples paysans, nous travaillons la terre. Moi, je sais lire, mais mon père et ma sœur ne le peuvent pas. C'est pour cela que cette nuit, je pars. Je rejoins le petit abris où Milia, ma griffonne, aime à venir dormir. Elle a bien grandi, depuis ce fameux jour. J'ai rassemblé, dans un sac, quelques maigres affaires. Je suis vêtu d'une tenue en cuir, pratique, confortable. Mes deux épées favorites sont glissées à mes côtés. Je caresse les douces plumes de Milia. Elle va me manquer. Mais je dois la laisser là, afin qu'elle protège ma famille, privée de ses deux combattants. Ma soeur prendra bien soin d'elle. Nous en avons convenu. Elle est la seule à savoir que je pars. Je laisse Milia se rendormir, quitte le village sans un regard en arrière. Je trouverai des contrats, puis quelqu'un capable de soigner cette blessure dont je suis responsable. J'en fais le serment à la nuit.
Athyl
Athyl
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