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Zerith [Demi-Drow / mage]

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Zerith [Demi-Drow / mage] Empty Zerith [Demi-Drow / mage]

Message  Athyl Dim 10 Déc 2017 - 17:39

Nom de votre personnage : Zerith

Age de votre personnage : 28 ans

Race : demi-drow

Classe : mage

Arme : un bâton et une dague

Armure : ø

Capacité spéciale :

- passe-muraille

Compétence raciale :

- maîtrise du bâton

Sorts ou compétences de votre personnage : 10

- grande endurance
- grande agilité
- grande vitesse
- nécromancie
- transfert (nécromancie) : Maudit un ennemi : la prochaine fois que Zerith sera blessé, la blessure apparaîtra également sur la cible du sort de façon équivalente dans la mesure du possible. (3 fois maxi par combat, dure 2 posts)
- animation (nécromancie) : Zerith utilise la magie nécrotique pour lier des cadavres ou des parties de cadavres entre elles, relevant un mort de sa propre composition. Limité à un humanoïde moyen à l'heure actuelle. (3 fois maxi par combat, relève une force de grade novice)
- animation (nécromancie) : Zerith utilise la magie nécrotique pour lier des cadavres ou des parties de cadavres entre elles, relevant un mort de sa propre composition. Limité à un humanoïde moyen à l'heure actuelle. (3 fois maxi par combat, relève une force de grade novice)
- émergence (nécromancie) : Un bâton d'os, taillé en pointe aux deux extrémités, surgit du sol et se jette dans la main de Zerith. Attention à ne pas être sur son chemin… (4 fois maxi par combat, dure 3 posts)
- larme (nécromancie) : Créé une petite quantité de sang. Celui-ci est acide et ronge les chairs : il flotte au-dessus de la paume du jeteur de sort ou à l'extrémité de son arme, et peut être projeté sur un ennemi. (6 fois maxi par combat)
- esquille (nécromancie) : Crée un projectile d'os que le personnage peut lancer à grande vitesse pour blesser ses ennemis. (6 fois maxi par combat)
- ronge-sang (nécromancie) : le sang s'écoulant des blessures de la cible obtient les même propriétés que le sang du sort “Larme”, à savoir qu'il ronge les chairs de la victime pendant la durée du sort. (3 fois maxi par combat, dure 2 posts)

Compétences secondaires de votre personnage : 4

- connaissance de la flore
- connaissance de la faune
- orientation naturelle

Objets magiques :
- Anneau Anaura : Une très belle pièce de joaillerie taillée dans trois essences de bois différentes et gravée de runes complexes. Cet anneau magique possède le pouvoir de cacher qu'il est magique.

Histoire de votre personnage :

Dire que je n'ai jamais été apprécié à ma juste valeur sous-entendrais que j'ai un jour été apprécié tout court. Je ne saurais donc qu'en conclure que cette affirmation est trop vague et repose sur des idées trop … communes, pour que je puisse l'appliquer à ma personne. Mais je pense pouvoir l'affirmer et ce sans détour : je suis un génie. Du moins j'imagine mal un autre mot pour me décrire, aussi prétentieux que cela paresse.

Après tout, comment définiriez-vous un jeune garçon, rejeté par tous, vivant tant bien que mal dans la rue où même les autres miséreux semblaient trouver un malin plaisir à le tourmenter ? Hm, et si je vous disais que ledit jeune garçon a réussit à comprendre les secrets de l'écriture et de la lecture seul tout en vivant sous cette pression constante (enfin … je reconnaissait les mots des panneaux) ? Qu'il a su éveiller et cultiver des talents magiques (des bribes de notions ...) au milieu de cette tourmente, au moins suffisamment pour s'extraire de la fange putride où tous l'avaient relégués, et où chacun prenait plaisir à lui replonger le visage à la moindre occasion ? Le plus triste étant que c'est à peine une métaphore …

Oh oui, j'ai été rejeté, conspué, moqué, malmené, méprisé, frappé, meurtrit, et quelques fois même ceux qui me traitaient de monstre me faisaient subir ce que je ne peux, même après près de vingt ans, évoquer. Et la découverte de mes pouvoirs n'a pas vraiment aidé : là où plusieurs mages se seraient penchés sur mon cas si j'avais maniée une flamme ou la brise, mes pouvoirs sur la mort n'ont attiré que plus de haine à mon encontre. Quand bien même il ne s'agissait guère que de balbutiements non maîtrisés et que j'étais bien incapable de représenter la moindre menace à l'époque, mon entêtement à tenter de percer les secrets de ces pouvoirs que je sentais dormir en moi m'attira plus encore de mauvaises intentions, si toutefois c'était possible. Mes essais infructueux perdurèrent pendant 5 ans, de mes dix ans et jusqu'à mon quinzième anniversaire.

Et que s'est-il passé alors ? Combien d'entre vous imaginent déjà une sombre silhouette tendre une main squelettique et livide, vers un pauvre garçon perclus de blessures et à demi-mort ? Ou encore une compagnie d'aventuriers, intrigués par mes pouvoirs, décider contre toute attente de me bombarder membre de leur groupe ? Un nobliaux un peu fou impressionné par la culture d'un pauvre miséreux, et qui l'accueille ? Des demi-sang itinérants qui me prennent sous leurs ailes ? Oh, comme vous vous trompez ! Le seul acte de merci qui me fut concédé, lorsque la patience des badauds atteint sa limite, fut un tabassage en règle et un bannissement de toute forme de civilisation proche.

Une condamnation à mort à peine déguisée. Bannit par les hommes, haït pour mes pouvoirs … ayant à peine 15 ans, le plus brillant des déchets du monde était confronté à la vie sauvage. J'avais toujours survécu plus que vécus, mais c'était en ville : ici, il n'y avait pas d'auberge ou d'écurie près desquelles se blottir pour glaner quelque chaleur pendant la nuit, et lorsqu'une créature attaquait, il eu été illusoire d'espérer qu'elle se contente de frapper et d'humilier. J'étais plongé dans la violence, la mort : après les mots et les poings, je devais survivre aux crocs, aux griffes et aux cornes. Là où j'avais volé, je devais chasser. Là où j'avais fuit, là où je m'étais laissé maltraiter pour que mes assaillants s'ennuient de me tourmenter, je devais à présent faire face. J'étais passé de Charybde en Scylla, troqué un enfer contre un autre : et pourtant je reçus de cette expérience un don peut-être tout autant précieux. Le désir de vivre. Plus je dansais avec la mort et plus je voulais vivre : mon esprit avait été plein de pleurs, de résignation … il était devenu un cri de détresse, un appel à l'aide se muant en hurlement de désespoir. Une rage alimentée par la plus pure des terreurs, celle de ne plus exister.

Au cours des années, je ne rencontrai que peu d'êtres intelligents, et la plupart de ces rencontres se finirent dans le sang, ou au mieux dans l'indifférence. A force de vivre parmi les bêtes et les plantes, j'appris à les reconnaître, à me déplacer parmi eux en prenant le moins de risques possibles. Une fois, aux alentours de mes 25 ans, je voulu tenter de retourner à la civilisation. Prenant soin de cacher mes pouvoirs, certain à juste titre que tous me croyaient mort, je parvins, de moins le pensais-je, à me fondre dans la foule des citoyens de Vulgarde et à agir de façon discrète. Pendant ces quelques mois, je vivais dans la rue mais, contrairement à avant, mon esprit s'était aiguisé, j'avais mûris. Je pouvais déjà déchiffrer les panneaux qui parsemaient la ville, mais je voulais plus. Il n'y avait qu'une raison pour laquelle j'avais voulu retourner ici : les mots.

Je gardais en tête la fierté que j'avais eu à percer la signification des signes inscrits sur les panneaux. Je savais que les livres étaient les plus silencieux et fiables des professeurs.  Si je voulais m'améliorer, je ne pouvais compter sur les vivants : j'avais donc le besoin impérieux de comprendre les mots. En plus de 10 ans, et en mettant ma vie en jeu à chaque instant, j'avais pu développer un peu ma magie. Trop peu. Je tâtonnai à l'aveugle, et de fait perdait un temps précieux. Je recommençais à errer près des crieurs publics et de leurs affiches, et mon esprit plus mûr et plus aiguisé su déceler la clé : les signes représentaient des sons.

Ho, cela paraît sans doute basique pour les lettrés, j'en convient ! Mais des dessins ou des sigles peuvent représenter tant de choses ! Quoiqu'il en soit, j'avais une des clés pour comprendre l'écriture, mais il m'en manquait d'autres. Je volait une affiche et disparut de nouveau dans la forêt d'Onor, satisfait et, le croyais-je, enfin en possession de tous ce dont j'avais besoin.

Je me trompais. En étudiant le texte dont j'avais mémorisé le message en écoutant le crieur, j'en vins à plusieurs conclusions. La première, qui était la plus frustrante : le crieur n'avait pas prononcé le texte mot pour mot. La seconde : certains sons pouvaient être tracés de plusieurs façons différentes. Et la dernière : certains signes ou ensembles de signes pouvaient même symboliser plusieurs sons différents aussi ! Je me trouvais donc devant un texte dont je ne connaissais pas exactement la teneur, à devoir me débattre contre des redondances et des exceptions que je devais tenter de deviner au petit bonheur. Aujourd'hui, le parchemin s'est étiolé avec le mauvais temps, mais je garde un souvenir amer de cette expérience.

Je n'aime pas les vivants. Les vivants ne m'aiment pas. Je suis un demi-drow qui a apprit à connaître la forêt et y survivre, et même s'il ma fallut près de 30 ans et quelques coups de chance pour cela, j'ai conquis les premiers secrets de la magie de la mort, et je m'emploie à en faire de même pour les mots. Et même si le simple fait de survivre un jour de plus est une gageure en soit dans cette forêt, ma soif de connaissances ne s'étanchera pas si aisément. Je deviendrais puissant.
Athyl
Athyl
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